BULLETIN CLIMATIQUE QUOTIDIEN (1er avril 2015)…DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE.

On croirait l’immeuble de la NSA, au coeur de Paris

Rien n’est trop coûteux pour les médias aux ordres

La Cour des comptes a dévoilé les grandes lignes d’un rapport sur Radio France qui sera rendu aujourd’hui ou demain, alors que la grève au sein de la maison ronde en est ce mercredi à son 14e jour. Un rapport sévère sur la gestion financière de Radio France avec à la clé, quelques pistes de réformes.

La Cour des comptes est on ne peut plus claire : selon elle, Radio France est en état de « crise financière » (une de plus !). Parce que l’entreprise audiovisuelle de service publique n’a pas su ni voulu absorber la baisse des dotations de l’état. Les juges de la rue Cambon pointent du doigt ce qu’ils appellent « un développement peu ordonné (délicat euphémisme) et dispendieux » des différentes antennes de Radio France. Leur budgets ont augmenté de 27,5% en 10 ans. Quant aux effectifs, ils ont grimpé de plus de 14%. Bref une gestion « peu rigoureuse, pas digne d’une entreprise de cette taille » selon le rapport.

dessin de Plantu dans Le Monde de ce jour

Concernant le chantier de réhabilitation de la « maison ronde« , la Cour des comptes reconnaît qu’il est mal maîtrisé. C’est une occasion manquée de se réinventer selon ce rapport qui avance des pistes de réforme, parmi lesquels la fusion des deux orchestres symphoniques de Radio France ou encore celle des rédactions de France Inter, France Info et France Culture. Vous pouvez imaginer déjà les cris d’orfraie des prébendiers journalistiques de la République…

D’ailleurs, sur ce dernier point, le pdg de Radio France Mathieu Gallet ( « l’homme au bureau à 100 000 euros « ) a déjà répondu en interne par le biais d’un courrier électronique que cela ne correspondait pas à sa « vision du pluralisme de l’information« .

Mathieu Gallet portant le regard sur la ligne bleue…du budget de l’audio-visuel

Mathieu Gallet voulait dire que « la diversité de la désinformation » n’a pas de prix !

Elle en a de la chance, la France…

Avec ses « Chances pour la France » !

C’est une affaire qui a traumatisé l’Essonne. Des meurtres en série, quatre personnes abattues d’une balle dans la tête, de novembre 2011 à avril 2012, dans des circonstances très mystérieuses. Le procès du meurtrier présumé, Yoni Palmier, s’est ouvert ce mardi devant les assises d’Evry.

Qu’est-ce qui a pu faire que Yoni Palmier, 33 ans au moment des faits, solitaire, petit délinquant parfois violent au point d’avoir été condamné pour des coups de couteau sur sa mère, soit ainsi passé à l’acte abattant froidement et, semble-t-il au hasard, ses quatre victimes ? La toute puissance, la vengeance ? C’est la question qui hante les proches des victimes.

A plusieurs reprises, Yoni Palmier a livré aux enquêteurs des versions différentes. Ce ne serait pas lui mais un mystérieux Niorka ou encore un groupe de personnes. Mais les faits sont là, un même mode opératoire, une seule arme, une moto, retrouvées toutes les deux dans des box qu’il louait et son téléphone, repéré chaque fois sur les lieux du crime. Pour les interrogatoires, Yoni Palmier a éludé les questions se contentant de dire qu’il y répondrait plus tard. Il serait temps, disent les parties civiles qu’il arrête de se défausser.

Et comment nos médias nous présentent-ils cet homme ? Voici ce qu’en dit l’Express :

 » Yoni Palmier est un gamin de l’Essonne soupçonné d’être devenu un serial killer à la française. L’homme, aujourd’hui âgé de 36 ans, comparaît à partir de ce mardi devant les assises du département pour quatre meurtres commis entre novembre 2011 et avril 2012 à Juvisy-sur-Orge, Ris-Orangis et Grigny. Un rayon d’action de cinq kilomètres, une seule arme, pas de mobile et un accusé qui nie malgré un dossier accablant. Yoni Palmier est né en 1978, la veille de la Noël, à Montmorency, dans le Val-d’Oise. Il est le benjamin d’un fratrie de neuf demi-frères et demi-soeurs. » (ndcer : selon la tradition de « l’allocation braguette » !).

En vérité, car il y a une vérité, Yoni Palmier n’est pas « un gamin de l’Essonne« . Il est, comme son patronyme le rappelle avec subtilité, le dernier rejeton d’une lignée guadeloupéenne aux lourdes traditions de violence (lire dans notre Bulletin climatique du 2 janvier 2014 : « Et une criminalité en hausse…« : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2014/01/02/bulletin-climatique-quotidien-2-janvier-2014-de-la-republique-francaise/). Voici ce que nous y rappelions :

 » La Guadeloupe, elle, enregistre une fréquence de 8,4 meurtres pour 100 000 habitants. Cette fréquence a valu à l’île d’être récemment estampillée « département le plus meurtrier de France » avec 37 morts depuis le début de l’année. Une sombre statistique qui a conduit, le 13 septembre, au lancement d’une nouvelle campagne pour le désarmement dans l’île.

Les homicides y sont souvent liés à des bagarres qui dégénèrent. Une vague de violence qui se poursuit depuis plusieurs années et qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs : un taux de chômage des jeunes élevé (53 %) et « des fêtes alcoolisées qui dégénèrent, où les couteaux sont vite de sortie voire la machette, un outil qui équipe la plupart des voitures des jeunes de l’archipel », écrit le site Internet Roadsmag !

« La Guadeloupe et son archipel restent toujours la cible d’importations massives de stupéfiants », rappelait, en janvier, le procureur général de la cour d’appel de Basse-Terre, Catherine Champrenault. « Ces trafics, qui génèrent une économie souterraine et des règlements de compte, causent aussi d’importants dégâts humains chez les usagers et les personnes acheminant ces produits. »  »

Tant qu’on refusera d’appeler un chat un chat…

Lorsqu’on trahit son pays…

Il n’en ressort jamais rien de bon !

Souvenez-vous de la faillite du transporteur prétendument français Mory puis Mory-Ducros (par l’association de deux entrepreneurs du transport routier). Souvenez-vous de ce que nous en disions dans notre Bulletin climatique des 23/24 novembre 2013 (Lire « La catastrophe annoncée » : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2013/11/23/bulletin-climatique-du-week-end-2324-novembre-2013-de-la-republique-francaise/). Voici quelques lignes de notre article :

« Numéro deux tricolore du transport de messagerie, Mory Ducros, qui emploie 5 200 personnes en France, a annoncé, lors d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire vendredi 22 novembre (2013), sa demande de mise en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Pontoise (Val-d’Oise) et la nomination d’un administrateur provisoire. C’est la plus grosse faillite enregistrée depuis le début du quinquennat de François Hollande et l’une des plus importantes qu’ait jamais connue la France.Et vous remarquerez que la scandaleuse anglomanie des dirigeants du groupe français, telle qu’elle s’affiche encore sur ses poids lourds (MORY TEAM , MORY GROUP , MORY GOLD et, cerise sur le gâteau, SUPPLY CHAIN SPECIALISTS), n’a pas réussi à sauver les meubles ! C’est dire…«

L’histoire se répète, en s’aggravant, pour le transporteur, ex Mory Ducros, à nouveau devant la justice. Cette fois, le tribunal de Bobigny vient de prononcer la liquidation de la société MoryGlobal, en redressement depuis février. Près de 2.200 salariés sont concernés.

Depuis février dernier, le transporteur routier de colis, MoryGlobal est revenu à la case de la liquidation judiciaire, un an à peine après sa reprise par Arcole Industries, ancien propriétaire de Mory Ducros. L’issue de la courte existence de la nouvelle société aura été plus malheureuse que la faillite de 2014. Cette fois, aucun repreneur ne s’est mis sérieusement sur les rangs.

Mory Ducros avait été placé en redressement judiciaire en novembre 2013. Le tribunal de commerce de Pontoise, saisi du dossier, avait validé en février 2014 le plan de reprise par Arcole Industries. Ce nouvel actionnaire est, en fait, l’ancien propriétaire de Mory Ducros. Pour relancer l’affaire sous le nom de MoryGlobal, moins de la moitié des 5.000 salariés sont gardés. Près de 2.800 employés se retrouvent au chômage. L’ampleur de la facture sociale est alors comparée à celle de Moulinex en 2001.

Début 2015, les affaires vont mal et l’examen des comptes de l’année précédente est sans appel. MoryGlobal affiche une perte nette de 43 millions d’euros. La crise dans le secteur de la messagerie n’est pas terminée et des promesses financières n’ont pas été tenues. Le PDG de l’entreprise, Jean-Louis Demeulenaere estime que « les financements promis à la création de la société n’ont pas été au rendez-vous« . L’actionnaire Arcole est implicitement visé, et même directement accusé par les syndicats de ne pas avoir tenu ses engagements. Errare humanum est, perseverare diabolicum…

En février 2014, une aide publique de 17,5 millions d’euros avait été accordée pour la reprise. Les syndicats reprochent à Arcole d’en avoir retiré 7,5 millions d’euros pour financer le plan social de Mory Ducros.

Syndicats et actionnaire se renvoie la responsabilté de la situtaion. Quoi qu’il en soit, son issue ne fait aucun doute. L’anglomanie des dirigeants de l’époque pas plus que le redressement judiciaire, confié…aux mêmes, n’y auront rien changé.

Les syndicats veulent à présent obtenir un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) au moins à la hauteur de celui de Mory Ducros, avec des indemnités supplémentaires de licenciement.

Compte là-dessus et bois de l’eau fraîche.

 

« La France ne peut pas mourir, car le Christ aime encore les Francs » (Henri, comte de Chambord)

 

À la suite à notre article consacré à la réception donnée par la princesse Margarita de Roumanie en son château de Pelesh, à l’occasion de son anniversaire ( Lire  » Et l’on se prend à rêver…  » : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2015/03/28/bulletin-climatique-du-week-end-2829-mars-2015de-la-republique-francaise/), nous venons d’apprendre que Monsieur François Hollande, président de la République française et lecteur assidu du blogue du Conseil dans l’Espérance du Roi, recevra Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou et chef de la maison de Bourbon, ainsi que Madame la duchesse d’Anjou au Palais de l’Elysée le 25 avril prochain, à l’occasion de l’anniversaire du prince. Le chef de l’Etat présent souhaite vivement, nous a-t-on dit, s’entretenir avec le prince de l’avenir de la France.

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Nous formons des voeux pour que ce moment exceptionnel dans l’histoire de notre pays et, bien sûr, dans celle de la République soit le prélude tant attendu au changement institutionnel indispensable au salut de la France.

 

Le 1er avril 2015.

Jean-Yves Pons, CJA.