Tag Archives: Allemagne

Angela, réveille-toi ! ( A propos des agressions de la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne)

6 Jan

Reisende gehen am 05.01.2016 in Köln (Nordrhein-Westfalen) am Hauptbahnhof vorbei. Nach Übergriffen auf Frauen in der Silvesternacht rund um den Kölner Hauptbahnhof hat Oberbürgermeisterin Henriette Reker ein Krisentreffen angesetzt. Foto: Oliver Berg/dpa +++(c) dpa - Bildfunk+++

Des groupes d’hommes, semble-t-il coordonnés, ont harcelé sexuellement et volé de nombreuses  femmes au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre dans les environs de la gare de Cologne (Allemagne de l’Ouest), a déclaré lundi la police allemande.

Wolfgang Albers (police de Cologne) a déclaré lors d’une conférence de presse que des centaines d’hommes originaires du monde arabe et d’ Afrique du Nord, se sont réunis dans la nuit du 31 décembre, aux environs de la gare centrale de Cologne, profitant des fêtes de Nouvel An pour agresser sexuellement et voler des femmes (http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2016/01/04/gespenstisch-1-000-maenner-belaestigen-in-koeln-frauen-ignorieren-polizei/).

Organisés en groupes, ils ont commis massivement « des agressions sexuelles » et au moins un «viol» ainsi que de nombreux vols, a fait savoir la police. Il s’agit, a déclaré Wolfgang Albers, de «crimes d’une toute nouvelle dimension », quelque chose d’ »insupportable » qui a eu lieu au milieu d’une grande ville.

Les agents ont enregistré des dizaines de plaintes et supposent qu’il y en aura d’autres dans les prochains jours.

Voilà où mène l’angélisme d’Angela…

Le 6 janvier 2016.

Evolution territoriale des Allemagnes (1871-3 octobre 1990)

15 Nov

 

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Surprise!

Avant 1914, l’Europe la plus moderne est faite de monarchies soutenues par des aristocraties dynamiques.

Hormis la France, l’Europe des années 1900 n’a pas besoin de rompre avec l’Ancien Régime pour entrer dans la modernité.

Bien au contraire.

L’Allemagne impériale et aristocratique fut un État moderne qui produisit des génies dans tous les domaines: politiques, économiques, industriels, scientifiques, philosophiques, intellectuels et artistique (NDLRB . Et ce n’est pas nous qui le  disons)

 

http://louisblogsallocinefr.over-blog.com/page/13

 

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Landers allemands après la seconde guerre mondiale

 

Vu sur une autoroute en Allemagne : « Vos enfants prieront Allah ou mourront. Des « demandeurs d’asile » comme « ils  » disent .

25 Sep

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Vu sur une autoroute en Allemagne : « Vos enfants prieront Allah ou mourront

http://www.ndf.fr/nos-breves/17-09-2015/vu-sur-une-autoroute-en-allemagne-vos-enfants-prieront-allah-ou-mourront#.VfsHWhwv1vg

BULLETIN CLIMATIQUE QUOTIDIEN (23 juillet 2015)…DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE.

23 Juil

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Le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture

Toujours dans l’urgence

La situation des éleveurs français est catastrophique depuis de nombreuses années. Pourtant, le gouvernement de François Hollande, comme à son habitude, fait mine de le découvrir et décide de parer au plus pressé plutôt que s’atteler à une profonde réorganisation de la filière. Exactement comme il l’a fait depuis trois ans avec le chômage : les chiffres de l’emploi sont mauvais ? Et voici quelques emplois subventionnés. Ça ne suffit pas ? En voilà quelques autres…

Alors voici les dernières trouvailles du Conseil des ministres de mercredi 22 juillet, alors que le pays est à feu et à sang :

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1/ Afin de redonner un peu d’air aux éleveurs, « confrontés à des difficultés de remboursement de leurs emprunts », l’Etat s’engage avec les banques, au premier rang desquelles le Crédit agricole, dans un « travail de restructuration des dettes bancaires ». Notion décidément à la mode !

L’Etat va débloquer 600 millions d’euros pour les éleveurs  en difficulté, afin de les aider à alléger leur trésorerie (100 millions d’annulations de charges et de cotisations et 500 millions de reports). La Banque publique d’investissement, Bpifrance, va aussi pouvoir garantir 500 millions d’euros de crédit bancaire de trésorerie.

2/ Est également prévu le report de plusieurs mois des échéances de paiement des cotisations sociales, personnelles, salariales et patronales.
De la même façon, « sur demande », il sera possible aux éleveurs d’obtenir un « report des échéances de paiement des derniers acomptes de l’impôt sur le revenu et sur les sociétés, voire une remise gracieuse des taxes foncières ».

3/ Pour répondre aux besoins des régions touchées par la sécheresse et la canicule, le gouvernement envisage aussi la « mobilisation exceptionnelle » d’un fonds national de gestion des risques agricoles. Mais attention, « l’impôt sécheresse » n’est pas loin…

4/ De même, toujours dans l’idée de soutenir l’investissement, est prévue la « mobilisation du PIA (plan investissement avenir) ». Ce plan, piloté par le Commissariat général à l’investissement, a été mis en place pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire.

5/ Une aide de 10 millions d’euros sera prodiguée aux filières porcines, bovines et produits laitiers pour les aider à faire leur promotion. Des mesures de soutien à l’export sont également prévues, comme la mise en place d une plateforme « Viande France export », regroupant tous les exportateurs français.
Le président pourrait également mandater l’un de ses secrétaires d’Etat, Matthias Fekl ou Harlem Désir, pour promouvoir la viande française en Europe. Avec eux, nous sommes tranquilles ! Tout ira mieux.

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Mais hélas, aucune décision à l’encontre de ceux par lesquels le drame s’est noué : les industriel de l’agro-alimentaire et la grande distribution, responsables des cours ridiculement bas de la viande française qui amènent les éleveurs à produire à perte et qui préfèrent importer des viandes d’origine étrangère pour peser sur les prix.

François Hollande s’était voulu apaisant, samedi 18 juillet en marge d’un déplacement en Lozère, en lançant un « appel » à la grande distribution. Mais cette sortie n’avait pas suffi. Devant l’extension de la contestation, l’exécutif a sonné le branle-bas de combat, mardi 21 juillet. En trois temps.
Le ministre de l’agriculture, Stéphane le Foll, d’abord, a annoncé que le rapport du médiateur, sur l’évolution des prix de la viande de porc et la viande de bœuf, lui serait remis avec vingt-quatre heures d’avance. M. Hollande, ensuite, a décidé la présentation d’un « plan d’urgence » dès le lendemain. M. Valls, ensuite, a convoqué une réunion de ministres et en a appelé à « la responsabilité » des « industriels » et de la « grande distribution »…qui s’en soucient comme d’une guigne.

C’est lundi après-midi, lors d’un tête-à-tête avec M. Le Foll, que le président a pris le parti d’« accélérer » et de présenter un plan dès le conseil des ministres de mercredi. « Il y avait un risque de constitution d’un kyste », a-t-il expliqué devant plusieurs conseillers. Un ministre confirme : « Il y a eu une crainte que le truc s’emballe au milieu de l’été et devienne violent. Cela peut aller très vite, ils ont les moyens de bloquer pas mal de choses ». Pas question de prendre le risque de l’enlisement et donc d’un quelconque dérapage qui, dans la torpeur estivale, n’en aurait que davantage de retentissement. C’est d’ailleurs pourquoi François Hollande a décidé, aujourd’hui même, de s’impliquer directement en recevant des représentants des éleveurs mais en érodant davantage encore sa fonction suprême de chef de l’Etat dont il ne restera bientôt plus grand chose.

Bref, après les « Bonnets rouges« , on redoute les jacqueries paysannes. 

 

Grèce : Rien ne va plus ?

Un nouveau défi politique attendait mercredi le Premier ministre grec, Alexis Tsipras : stopper l’érosion de sa majorité lors du vote au Parlement d’un deuxième train de réformes exigé par les créanciers avant de valider l’aide financière internationale. Le vote survenait une semaine après l’adoption par les députés d’un premier ensemble d' »actions préalables » exigées par les « institutions » créancières (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) aux termes d’un accord conclu à Bruxelles le 13 juillet.

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Le drapeau grec en lambeaux.

Ce deuxième train de réformes transpose dans la loi grecque des dispositions européennes sur le sauvetage des banques et réforme le système judiciaire pour en accélérer le cours et en réduire le coût. Les premières mesures – hausse de la TVA, réforme des retraites, des règles de négociation collective, du droit de grève et des licenciements, des privatisations – ont été approuvées il y a une semaine avec le soutien de l’opposition du centre et de la droite, alors que 39 élus de Syriza, le parti de la gauche radicale élu en janvier en promettant de mettre fin à cinq ans d’austérité, ont voté contre ou se sont abstenus. Cette fronde a obligé Alexis Tsipras à remanier ce week-end son gouvernement.

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Et cette nuit, le Parlement grec a de nouveau voté les lois présentées (par procuration) par Alexis Tsipras mais avec principalement les voix de l’opposition de droite et du centre et après la défection d’une partie de sa propre majorité ! Il est clair que ce parcours du combattant, mené à cloche-pied, ne pourra pas durer longtemps.

Pour la presse grecque, un congrès de Syriza pourrait d’ailleurs avoir lieu dans les prochaines semaines, et des élections anticipées sont à prévoir dès la rentrée de septembre. D’ores et déjà, des représentants des créanciers sont attendus vendredi à Athènes pour rencontrer des membres du gouvernement. L’objectif de la Grèce est de boucler les négociations sur un plan d’aide, le troisième depuis 2010, d’ici au 20 août, date d’une importante échéance de remboursement à la BCE de 3,4 milliards d’euros (Lire « Programme pétrole contre nourriture (suite)…mais sans nourriture« : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2015/07/21/bulletin-climatique-quotidien-21-juillet-2015de-la-republique-francaise/).

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De son côté, Romano Prodi, qui a présidé la Commission européenne entre 1999 et 200, a  livré quelques réflexions à la suite de l’accord trouvé entre la Grèce et ses créanciers. Selon lui, les conditions imposées à la Grèce pour son sauvetage « ont été imposées de la pire manière qui soit. On a transformé un petit problème en un énorme problème. Si on avait fait preuve de bonne volonté dans un contexte de solidarité qui prévalait autrefois, tout aurait été plus facile. La confiance qui doit être à la base des relations entre les pays européens a été anéantie. Nous avons évité le pire, mais nous avons créé le mal. » Et, à la question « Faut-il restructurer la dette d’Athènes ?« , voici sa réponse : « Tout le monde sait depuis longtemps que la Grèce ne pourra pas rembourser la totalité de sa dette. Réduction forte, abaissement des taux d’intérêt ou allongement des durées de prêt ? Au fond, cela ne fait pas une grande différence pratique. Mais quand un malade est dans un état grave, il faut mieux agir de façon chirurgicale. » Voilà quelqu’un qui lit manifestement le blogue du CER !

Et d’insister sur la fracture entre l’Allemagne et les pays du sud de l’Europe : « Cette fracture existe sans aucun doute. Pourtant, le nord de l’Europe, et disons plus clairement l’Allemagne, a su profiter de l’euro. Je m’attendais de sa part à une plus grande attention à l’intérêt commun, vu que ses intérêts nationaux ont été satisfaits. Mais l’opinion publique allemande a beaucoup changé. »

Comme nous le rappelons souvent et comme François Hollande ne l’a pas compris, la crise de la zone euro n’est pas derrière nous mais devant.

Mais « La France ne peut pas mourir, car le Christ aime encore les Francs » (Henri, comte de Chambord)

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Nous vous donnons rendez-vous jeudi 6 août 2015 pour la Fête médiévale de Crozant (province de la Marche et département de la Creuse)

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Les vieilles pierres du château de Crozant vont s’éveiller le temps d’une journée au mois d’août lors de la Fête médiévale de Crozant. De nombreuses animations vous seront proposées afin de vous faire replonger au temps du moyen âge. Venez en famille ou entre amis découvrir ou redécouvrir les us et coutumes de l’époque. 

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Le CER y sera représenté pour initier ceux qui le souhaiteront à la science du blason.

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Le 23 juillet 2015.

Jean-Yves Pons, CJA.

Prince héritier des Hohenzollern silencieux , les monarchistes allemands se languissent

4 Juil

Daté de 2011 mais qui reste d’actualité alors que la souveraine Elizabeth II d’Angleterre est actuellement en visite en Allemagne et qui traduit le sentiment de frustration des monarchistes allemands. Face au peu de perspectives de retour de la monarchie impériale (dixit l’historienne Monika Wienfort), les monarchistes allemands ont reporté leurs espoirs sur la famille royale britannique qui possède du sang allemand (Saxe-Cobourg-Gotha). le Président du mouvement Tradition und Leben (Tradition et vie) qui milite pour la restauration de la monarchie depuis 1959 ne cache pas son désir de voir la démocratie allemande être renversée au profit de la monarchie, au dessus des partis selon lui tout en regrettant l’absence de prise de parole du prince héritier Hohenzollern..

Page Facebook de la Communauté monarchiste internationale

Billet d’Argolide : Grèce; à qui profite le crime ?

2 Juil

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On nous annonce que le torchon brûle entre Angela Merkel et François Hollande au sujet de la Grèce.

En marge d’une visite à Lyon, le chef de l’Etat français a déclaré : « Il faut être clair : l’accord, c’est tout de suite, il ne peut pas être différé, il faut qu’il vienne. » Pas question, selon lui, d’attendre le vote des Grecs : « Je veux qu’on puisse trouver un accord en fonction des règles européennes. Il doit être trouvé avant le référendum, ça n’aura plus grand sens après la consultation. S’il ne peut pas être trouvé, alors le référendum aura lieu avec les conséquences que l’on sait. »

Le président français a ainsi pris le contre-pied de la chancelière allemande, qui avait rejeté, lundi 29 juin, devant les députés de la CDU, toute idée de reprise des négociations avant le référendum qui doit se dérouler en Grèce, dimanche 5 juillet. Pour Angela Merkel, de nouvelles discussions sont possibles, seulement si le référendum est annulé ou si le oui l’emporte.

Visiblement agacé par la tournure des événements, François Hollande a mis en garde contre « les affirmations péremptoires » et « les ruptures brutales » : « Je pense que nous devons toujours rechercher l’accord, la négociation, la raison, encore faut-il que tout le monde en soit convaincu. (…) La France, elle, se bat, elle n’est pas dans le veto, elle n’est pas dans la brutalité. »

Mais l’Elysée, qui sait qu’il ne fait pas le poids, a rapidement minimisé mercredi la portée de ces déclarations : « Le président a redit, de façon plus incisive, ce qu’il ne cesse de répéter depuis plusieurs jours : oui, un accord est possible, mais pour cela, il faut négocier », explique l’un de ses conseillers, qui précise que les propos s’adressent autant à Angela Merkel qu’à Alexis Tsipras.

Ce changement de ton de la part du président français a pourtant surpris à Berlin. A aucun moment depuis l’élection d’Alexis Tsipras, en février, François Hollande n’avait mis son poids politique dans la balance politique face à Angela Merkel. Mais c’est un appel à contretemps car, peu de temps après, Alexis Tsipras a déclaré qu’il maintenait son référendum sur les mesures d’austérité demandées par le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne. Dans une intervention à la télévision grecque, le premier ministre a par ailleurs réaffirmé que voter non lui permettra d’obtenir « un meilleur accord » des créanciers après le scrutin.

Cette divergence de vues entre Paris et Berlin intervient à un moment de très forte crispation. Et la raison en est simple même si personne ne vous en parle dans notre beau pays.

Le gouvernement français, qui redoute les conséquences imprévisibles d’une sortie de la Grèce, (entendez qu’il a enfin compris ce que dit depuis longtemps le Conseil dans l’Espérance du Roi), veut croire contre tout bon sens qu’il est encore possible de garantir l’intégrité de la zone euro. D’où les tentatives de François Hollande de convaincre directement Alexis Tsipras de renoncer au référendum, ou au moins le dissuader de faire campagne pour le « non » aux offres européennes, précise un officiel français.

Pour le gouvernement allemand, au contraire, une sortie de la Grèce de la zone euro serait moins dommageable à l’Allemagne qu’une zone euro anarchique. A Berlin, la ligne dure de la CDU estime que l’Allemagne est assez solide pour surmonter sans trop de dommages un « Grexit ». Autrement dit, l’Allemagne accepte clairement de sortir de la zone euro « par le haut« , poussée par le délitement des autres pays (principalement ceux du sud de l’Europe, France comprise), plutôt que de subir une sortie « par le bas » imposée par l’extension de la paupérisation des économies du sud.

C’est pourquoi Angela Merkel ne cèdera pas aux sirènes de l’Elysée.

Le 2 juillet 2015.
Jean-Yves Pons, CJA, pour le CER.

Billet d’Argolide : la boite de Pandore.

1 Juil

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Depuis aujourd’hui, la Grèce est officiellement en défaut de paiement.

C’est ce que nous avions prévu dès notre Bulletin climatique du 22 novembre 2012 (Lire « Ils n’auront pas le choix, le défaut sera la solution« : https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2012/11/22/bulletin-climatique-quotidien-22-novembre-2012-de-la-republique-francaise/

Le résultat en est aujourd’hui ce grand gâchis auquel vous assistez et les conséquences qui s’annoncent déjà et auxquelles le Conseil dans l’Espérance du Roi est le seul à vous préparer.

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Nos élites auto-proclamées n’ont pas encore compris  » l’effet papillon  » ou la théorie du chaos de Lorentz. Et ce qui semblait inimaginable est désormais très sérieusement envisagé : faute d’accord avec ses créanciers, la Grèce va se retrouver en faillite et exclue de la zone euro. Mais exclure la Grèce de la zone euro « serait une erreur dramatique, historique. On est tout près d’une grande catastrophe« , vient de dire l’économiste Thomas Piketty. « Personne ne peut savoir ce qu’il se passerait ensuite, il y a de forts risques qu’à chaque élection, au Portugal ou ailleurs, on se demandera alors quel pays va sortir. Tous ceux qui disent que la sortie est possible se trouveront évidemment renforcés », a-t-il poursuivi.

Et l’économiste de pointer les partisans d’une ligne dure vis-à-vis d’Athènes, Allemagne en tête. « Les apprentis sorciers qui s’imaginent qu’on va apporter la stabilité dans la zone euro en expulsant un membre pour discipliner les autres sont extrêmement dangereux. L’idéal européen est en passe d’être très sérieusement écorné, et peut-être même détruit, par ces décisions d’apprentis sorciers. Donc l’urgence, c’est surtout que Hollande prenne ses responsabilités et vienne dire que la restructuration de la dette, ce n’est pas pour après-demain, c’est pour maintenant« .

Pour Thomas Piketty, toute réforme grecque sera vaine si ses créanciers ne consentent pas à un nouvel effacement de sa dette. « On a perdu six mois dans cette négociation où on n’a toujours pas abordé la question importante qu’est la restructuration d’ensemble de la dette grecque et d’ailleurs d’autres pays européens très endettés comme le Portugal, l’Italie. C’est vraiment l’ensemble des dettes de la zone euro qui doit être restructurée« , a-t-il martelé.

Pour nous, ce n’est pas six mois qui ont été perdus mais plus de deux ans… Puisque nous c’est ce que nous annoncions dès le mois de novembre 2012.

Et Thomas Piketty d’ajouter : « Là, il y a une espèce d’amnésie et d’ignorance historiques de la part de nos dirigeants qui est absolument consternante parce que l’Europe dans les années 50 s’est construite justement sur l’effacement des dettes publiques du passé pour investir dans l’avenir, dans les infrastructures, dans la croissance. L’Allemagne avait une dette extérieure considérable qui a été annulé par la conférence de Paris et de Londres de 1953 et 1954 pour justement investir dans l’avenir parce qu’on pensait que les jeunes générations d’Allemands, et même de Français, n’avaient pas à payer éternellement pour les dettes accumulées par les gouvernements précédents. Et pourtant, dieu sait si les gouvernements précédents avaient fait des bêtises bien plus graves que celles des gouvernements grecs en 2009« .

« Je veux juste rappeler la situation, a-t-il précisé : la Grèce part en 2009 d’un niveau de déficit considérable, qu’ils avaient d’ailleurs nié en manipulant leurs comptes. Ensuite, on part en 2010 d’une politique d’austérité sans précédent qui finalement a un peu tué le malade. Quand vous avez un niveau d’activité économique, de PIB, qui a chuté de 25% entre 2009 et 2015, c’est bon pour personne, y compris pour les créanciers : ça n’aide pas à rembourser la dette« . « Les Grecs ont fait une cure d’austérité sans précédent et sont passés au cours de l’année 2014 dans une situation d’excédent primaire. Cela veut dire que les Grecs, à partir de 2014, ont commencé à payer plus d’impôts que ce qu’ils reçoivent en dépenses publiques. Effectivement, c’est tout à fait raisonnable de demander aux Grecs, compte tenu des erreurs passées, d’être en situation d’excédent primaire, c’est-à-dire d’autofinancer leurs dépenses et de dégager un surplus. Toute la question est de savoir si on peut se contenter d’un léger surplus. Je pense que oui, jusqu’à ce qu’au moins l’économie grecque retrouve son niveau d’activité économique d’avant les chocs. Cela parait être le bon sens minimal. Au lieu de cela, alors que les Européens avaient promis aux Grecs en 2012 que lorsque la Grèce serait en situation d’excédent primaire, alors enfin on renégocierait le niveau de la totalité de la dette, les Européens ont refusé cela. C’est pour cela que le précédent gouvernement grec a chuté, c’est pour cela que Tsipras a gagné les élections en janvier 2015. Et depuis six mois, les Européens refusent toujours de parler de cette question« .

Mais rassurez-vous tout de même, c’est grâce à cet aveuglement que la zone euro va finir par imploser et que nous pourrons commencer à espérer retrouver notre liberté et la renaissance de la France.

 

Le 1er juillet 2015.
J-Y Pons, CJA, pour le CER.

Les Allemagnes (1871-1918)- III.Le Grand-duché d’Oldenbourg (Großherzogtum Oldenburg

23 Avr

I. Carte  générale des Allemagnes  grâce au lien suivant :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_allemand

Les États composant l’Empire allemand étaient :

Les vingt-deux États composant l’ancienne  Confédération de l’Allemagne du Nord

En vertu du traité d’alliance signé à Berlin, le 18 août 1866 :

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  Parti de un et coupé de deux : 1, de gueules, au lion couronné d’or, tenant dans ses pattes une hache danoise d’argent, emmanchée du second (de Norvège) ; 2, d’or, à deux lions léopardés d’azur, armés et lampassés de gueules (de Schleswig) ; 3, de gueules, à la feuille d’ortie d’argent (de Holstein) ; 4, de gueules, au cygne d’argent, becqué, membré et colleté d’une couronne d’or (de Storman) ; 5, de gueules, au cavalier armé d’argent (de Ditmarsie) ; 6, d’or au lion de sable armé et lampassé de gueules (de Kniphausen) ; sur-le-tout écartelé : 1, d’or à deux fasces de gueules (de Oldenbourg) ; 2, d’azur, à la croix pattée, au pied fiché d’or (de Delmenhorst) ; 3, d’azur, à la croix pattée et courronée, au pied fiché d’or (de la principauté de Lubeck) ; 4, échiqueté de gueules et d’argent (de Birkenfeld) ; enté en pointe d’azur, au lion d’or, armé et lampassé de gueules (de Jever).

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_Grand-duch%C3%A9_d%27Oldenbourg_%28Grandes_armes%29.svg

Les Allemagnes (1871-1918)- II. le Royaume de Prusse

21 Avr

Carte  générale des Allemagnes  grâce au lien suivant :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_allemand

Les États composant l’Empire allemand étaient :

  • Les vingt-deux États composant l’ancienne  Confédération de l’Allemagne du Nord

 

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http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Prussiamap.gif

 

À la veille de Première Guerre mondiale, le Royaume de Prusse était divisée en 14 provinces :

Prusse-Orientale, capitale Königsberg

Prusse-Occidentale, capitale Dantzig

Ville de Berlin

Brandebourg, capitale Potsdam

Poméranie, capitale Stettin

Posnanie, capitale Posen

Silésie, capitale : Breslau

Saxe prussienne, capitale : Magdebourg

Schleswig-Holstein, capitale : Kiel – conquise en 1864

Hanovre, capitale : Hanovre – conquise en 1866

Westphalie, capitale Münster

Hesse-Nassau, capitale : Kassel – conquise en 1866

Rhénanie prussienne, capitale : Coblence

Hohenzollern, capitale : Sigmaringen (province à part entière, elle dépendait cependant de la Rhénanie prussienne pour les questions militaires).

Les Allemagnes (1871-1918)- I. Royaumes, Grands duchés, Duchés, Principautés

19 Avr

http://canonspgmww1guns.canalblog.com/archives/2007/02/18/4054256.html