Tag Archives: Pierre Jeanthon

Louis XVI. Jeudi 21 janvier 2016 .10 heures TOUS à la CONCORDE au pied de la statue de Rouen

14 Jan

Jeudi 21 janvier 2016 

10 heures

TOUS à la CONCORDE

au pied de la statue de Rouen (côté Hôtel Crillon et Ambassade des Etats-Unis )

  

Il y aura  223 ans,

le roi très-chrétien Louis XVI,

le « roi bienveillant »   selon Jean de Viguerie

a été assassiné à la suite d’un procès inique.

 

Org. France Royaliste

pc.jeanthon@orange.fr

je vous joins un des chants que nous entonnerons avec le chœur Montjoie St Denis, pour répétition. 

bien cordialement,

in Xristo,

Denis BATAILLE

Complainte de Louis XVI aux Français (1793), auteur anonyme – pour ténor

Ô mon peuple, que vous ai-je donc fait ?

J’aimais la vertu, la justice,

Votre bonheur fut mon unique objet

Et vous me traînez au supplice. (bis)

Français, Français, n’est-ce pas parmi vous

Que Louis reçut la naissance ?

Le même ciel nous a vus naître tous,

J’étais enfant dans votre enfance.

Ô mon peuple, ai-je donc mérité

Tant de tourments et tant de peine ?

Quand je vous ai donné la liberté,

Pourquoi me chargez-vous de chaînes ? (bis)

Tout jeune encore, tous les Français en moi

Voyaient leur appui tutélaire,

Je n’étais pas encor’ votre Roi

Et déjà j’étais votre père.

Quand je montai sur ce trône éclatant

Que me destina ma naissance,

Mon premier pas dans ce poste brillant

Fut un édit de bienfaisance. (bis)

Le bon Henry, longtemps cher à vos cœurs

Eut cependant quelques faiblesses

Mais Louis XVI, ami des bonnes mœurs,

N’eut ni favori ni maîtresse

Nommez-les donc, nommez-moi les sujets

Dont ma main signa la sentence,

Un seul jour vit périr plus de Français

Que les vingt ans de ma puissance (bis)

Si ma mort peut faire votre bonheur,

Prenez mes jours, je vous les donne,

Votre bon Roi déplorant votre erreur

Meurt innocent et vous pardonne.

Ô mon peuple ! Recevez mes adieux,

Soyez heureux, je meurs sans peine.

Puisse mon sang en coulant sous vos yeux,

Dans votre cœur éteindre la haine (bis)

Pour répéter :

https://www.youtube.com/watch?v=LFKPUfCRBCI

Pierre Jeanthon :  » Pour remettre le pays en ordre de marche, il faut vaincre les forces centrifuges, corporatismes, avantages acquis, communautarismes ».

5 Oct

Divorces à la française

Publié dans Politique, le jeudi 1 octobre 2015 par Pierre Jeanthon

Fustel de Coulanges qui écrivait en 1870 :

« Ce qui distingue les nations, ce n’est ni la race, ni la langue. Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. Voilà ce qui fait la patrie. Voilà pourquoi les hommes veulent marcher ensemble, ensemble travailler, ensemble combattre, vivre et mourir les uns pour les autres. La patrie, c’est ce qu’on aime. Il se peut que l’Alsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie elle est française », et la parole à Ernest Renan qui, dans un discours prononcé à La Sorbonne en mars 1882, déclarait :

« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs, l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. »

Malgré l’Internationale socialiste de Marx et « la nation voilà l’ennemie » de Rockefeller, l’amour de la patrie était encore chevillé au cœur d’une majorité de Français vers la fin des années 50.

Un peu plus tard Sartre encensait « les porteurs de valise du FLN », unique « interlocuteur valable » avec lequel de Gaulle traita. Six ans après l’air d’Évian polluait le Quartier Latin.

Les fils de la Révolution avaient réalisé que les grands ancêtres n’avaient pas écrit l’acte de naissance sur une page blanche mais sur une feuille de papier à entête de la France.

Afin que le mot abhorré soit oublié, ils ont taillé dans l’enseignement de l’Histoire et pour éviter une éventuelle rupture d’amnésie, ils ont inventé la repentance envers un passé présenté comme une succession d’heures plus sombres les unes que les autres.

À partir de là, même la transmission de l’héritage culturel fut considéré comme une atteinte au libre choix des citoyens, quant au souvenir des racines chrétiennes dont l’odeur nauséabonde agresse le nez délicat de B. Cazeneuve…

Pour meubler le vide ils ont institué les valeurs de la République dont on cherche toujours le contenu spécifique. Qu’importe, elles seules éclairent vos pensées ; d’ailleurs pour vous éviter l’effort de penser, ils ont revu l’apprentissage de la langue française, outil par lequel la pensée s’exprime.

Résultat, la France n’étant plus digne de notre amour, il suffit d’aimer la République Française pour vivre ensemble. Le hic est, qu’il soit sans sel, sans sucre ou sans matières grasses, on n’aime pas un régime, on le subit ; et péniblement quand il s’agit d’un régime politique sans idées et sans volonté autres que celles de gagner quelques points dans les sondages.

Pour remettre le pays en ordre de marche, il faut vaincre les forces centrifuges, corporatismes, avantages acquis, communautarismes…, faire accepter des sacrifices équitablement partagés et persévérer dans l’effort.

Pour que ce qui est nécessaire devienne possible, la voix du Pays réel devra préalablement prononcer la nullité du divorce franco-français afin qu’après avoir retrouvé l’amour de la France, les Français redécouvrent l’envie de faire fructifier et transmettre l’héritage qu’ils ont reçu à leur naissance.

Contre la coalition des rongeurs installés dans le fromage de la République, des médias et des apologistes de la culture contemporaine, la guerre de libération de la voix du Pays réel sera difficile et longue ; c’est pourtant le prix à payer pour que, dans la France de demain, nos enfants ne soient plus déshérités du legs accumulé par leurs anciens, souvent au péril de leur vie.

Prends ton fusil Grégoire

Prends ta gourde pour boire…

Pierre Jeanthon, CJA.

http://vexilla-galliae.fr/actualites/politique/1554-divorces-a-la-francaise

 

 

Richesse de « la toile » royaliste. L’encyclopédie du royalisme en ligne « Sylmpedia » présente «France royaliste » de Pierre Jeanthon.

2 Juin
  • La plus récente livraison du Cri du Chouan, l’organe de presse de France Royaliste  ( Mai 2014) , est parue .
  • Rappelons  que  vous pouvez vous abonner aux  six livraisons de la  revue dirigée par notre ami Pierre Jeanthon , CJA, par chêque de 30 €  à l’ordre et à l’adresse de « France royaliste » . 14690 LE BÔ.
  • Ceci ayant été  fait rappelons que la déjà fort utile encyclopédie SYMPEDIA à consacré  à France royaliste un article  bien intéressant dont  vous trouverez  ci-après le sommaire.

1 Fondation du mouvement

2 Quel souverain à Reims pour France royaliste ?

3 L’idée royale selon France royaliste

4 Point de vue sur la Révolution selon France royaliste

5 La déchristianisation de la France

6 Le cri du Chouan

7 Activités du mouvement France royaliste

8 Bibliographie

9 Liens externes

http://www.sylmpedia.fr/index.php/France_royaliste

 

 

Pierre Jeanthon (CJA). Extrait du « Cri du chouan » (octobre 2013) .Transition énergétique: du temps, et des sous !

4 Mar

Dans un monde où toutes les économies sont étroitement (sans doute excessivement) interconnectées et échappent en partie aux autorités politiques, où les techniques sont en évolution permanente et où la perception des contraintes environnementales diffère entre les Etats riches et ceux qui nourrissent l’espoir légitime de sortir de la pauvreté, la mise en œuvre d’une transition énergétique capable d’accorder le désir de toujours plus d’énergie avec la finitude de la planète est une affaire difficile.

 Une affaire qui demande beaucoup de prudence, de sagesse, de perspicacité, de compétences et de volonté pour persévérer.

Une affaire qui n’est pas une révolution planifiée mais une évolution qui s’adapte constamment à celle des paramètres ci-dessus évoqués dans cet exposé, sans condamner par avance les filières qui font l’excellence de l’énergie à la française.

Une affaire qui demande beaucoup d’indépendance vis-à-vis des obsédés du suffrage universel qui poussent l’Etat à subventionner telle ou telle entreprise en espérant un retour d’investissement électoral ; et vis-à-vis des idéologues égarés loin des réalités physiques, scientifiques, géopolitiques et économiques ;

Une affaire qui demande beaucoup d’autorité et de pédagogie pour expliquer aux Français que le temps des avantages acquis est révolu et qu’il faudra faire table rase du comportement qui consiste à faire supporter aux générations futures les conséquences de notre insouciance ;

Une affaire qui demande beaucoup de courage pour avouer quelques vérités :

       Si on ne connaît pas avec exactitude la date où les réserves énergétiques fossiles seront épuisées, dès aujourd’hui on sait que, physiquement de plus en plus difficiles d’accès elles nécessitent des investissements de plus en plus lourds et par voie de conséquence elles seront de plus en plus chères. Imaginez l’ambiance lorsque le dernier baril de pétrole sera mis aux enchères.

       La transition énergétique a un coût ; F. Hollande l’estime à 20 milliards € par an. A. Merkel à 75 milliards € par an.

       En l’état actuel des techniques de production, le prix des énergies renouvelables est très supérieur à celui des énergies conventionnelles.

En résumé, financer la transition et incorporer une part d’énergie verte dans notre consommation suppose de trouver des sous. La grande question est de savoir où.

Vu le délabrement des caisses de l’Etat, les réformes engagées mais non financées et le solde obstinément négatif du commerce extérieur, il y a lieu d’émettre quelques doutes sur la radieuse « trajectoire » du déficit public présentée par le gouvernement à la Commission de Bruxelles.

Reste la hausse des prélèvements obligatoires pour financer la transition énergétique ; pénible et douloureuse mais pourquoi pas ?

La réussite de ce projet qui comporte plusieurs étapes passe par l’adhésion et la mobilisation de toute l’équipe de l’entreprise France. Ce qui devrait être possible si le terme de chaque étape et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir sont clairement définis ; et si l’effort fiscal est équitablement réparti sur tous les Français. En attendant la feuille de route de la première étape, ils subissent le bricolage « électoralo-fiscal » d’un président qui, aujourd’hui déshabille l’un pour vêtir l’autre et vice-versa demain, en évitant de mettre à contribution les protégés des régimes spéciaux et pas davantage les privilégiés du suffrage universel omniprésents dans les rouages de l’Etat et des Régions.

S’ils avaient été contemporains on imagine le dialogue entre M. Twain et M. Audiard ; le premier expliquant que « la différence entre taxation et taxidermie, c’est qu’avec la première on sauve sa peau » et le second rétorquant que c’est d’autant plus important qu’au train où vont les choses « le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os ». 

Monsieur Hollande votre feuille de route se résume à une feuille d’impôt. En conséquence, vous ne possédez pas les qualités requises pour être l’homme qu’exige la situation du pays. Consolez-vous en songeant que votre successeur ne le sera pas davantage puisqu’en République le chef de l’Etat est d’abord le chef d’un parti.

Abonnement au Cri du Chouan . 6 N°s par an. 30 €  à l’ordre et à l’adresse de :  France royaliste  ; 14690. Le Bô.

Voir aussi :   https://www.facebook.com/pages/Lautre-Conseil-des-ministres/454216797978037

Pierre Jeanthon se penche dans « le cri du Chouan » sur la situation en Ukraine

3 Mar

Nul doute  que  vous goûterez aussi Le cri du Chouan , oeuvre de notre ami Pierre Jeanthon -CJA-, qui publie une étude très complète sur la situation de  l’Ukraine en crise.

Cette étude  se décompose en cinq têtes de chapitre :

  • La conquête de l’Est
  • Ukraine, le poids de l’Histoire,
  •  2013 L’Ukraine en crise.
  • C’est la faute à Moscou
  • Et maintenant l’Ukraine.

Vous pouvez  vous abonner  au  » Cri du Chouan »  en demandant  que  votre abonnement  donne droit à la reception de cette livraison  si utile  à de nombreux  points de vue.

Abonnement . 6 N°s par an. 30 €  à l’ordre et à l’adresse de :  France royaliste  ; 14690. Le Bô.

Pierre Jeantheon, CJA, mis à l’honneur par la Conférence monarchiste internationale (CMI)

26 Oct

Frédéric de Natal , de la Conférence  monarchiste internationale (CMI),  CMI à laquelle le Conseil dans  l’Espérance du Roi appartient , à relayé l’article  que Pierre Jeanthon avait initialement  consacré  sur ce  blog  -ci  à l’abdication de la reine Béatrix des Pays-Bas.

Profitez de  cette reconnaissance  supplémentaire accordée par la CMI http://www.sylmpedia.fr/index.php/Conférence_monarchiste_internationale en activant le lien ci-aprés.

https://www.facebook.com/groups/7958684901/permalink/10151825462074902/

Billet d’humeur de Pierre Jeanthon : monarchiste ou royaliste ?

13 Fév

 

Début février la Reine Béatrix des Pays-Bas annonçait son abdication prévue le 30 avril 2013, jour de la fête nationale, en faveur de son fils, le Prince Willem Alexander.

Information majeure au pays des polders, peu relayée dans la « grande presse », mais largement présente sur nos sites royalistes qui entendent bien s’emparer de l’évènement pour promouvoir les bienfaits de la monarchie.

Le Larousse définit les royalistes comme des gens attachés à la monarchie, elle-même présentée comme un régime politique dans lequel l’autorité est exercée par un seul individu.

La monarchie est dite absolue si le pouvoir du monarque n’est contrôlé par aucun autre (en vigueur en France sous l’Ancien Régime, elle était en fait limitée par les lois fondamentales du royaume).

Elle est constitutionnelle quand l’autorité du prince est soumise à une Constitution.

Dernier cas, celui de la monarchie parlementaire qui est une monarchie constitutionnelle dans laquelle le gouvernement est responsable devant le Parlement.

Aux moqueries républicaines qui évoquent un régime d’un âge révolu, nous avons coutume de rétorquer qu’au XXIe siècle, l’Europe compte7 monarchies préservées des furies révolutionnaires qui ravagent la France, tout spécialement en ces temps de mariage pour tous. Eh bien je vous propose une virée en Europe !

–        Aux Pays-Bas, monarchie parlementaire,   le mariage homo est légal depuis 2001

–        En Belgique, monarchie constitutionnelle, …………………………………………………. 2003

–        En Espagne, monarchie parlementaire,       …………………………………………………. 2005

–        En Norvège, monarchie constitutionnelle,  …………………………………………………. 2009

–        En Suède, monarchie parlementaire,           …………………………………………………  2009,        

avec une disposition qui oblige l’Eglise à trouver un pasteur pour célébrer ce mariage à titre religieux.

Au Danemark, monarchie constitutionnelle, les choses ont évoluées comme suit :

  • 1989 – autorisation de l’union civile des couples homos.
  • 1999 – reconnaissance du principe d’homoparentalité : les homos sont autorisés à adopter les enfants de leur conjoint.
  • 2006 – légalisation de l’insémination artificielle pour les lesbiennes.
  • 2009 – l’adoption est étendue aux enfants extra conjugaux.

–        Les « couples homos » peuvent recevoir la bénédiction de l’Église luthérienne d’État (au 1er janvier 2012, 4,5 millions de fidèles, soit 80% de la population).

  • 2011 – le 15 septembre, élection des 179 députés de l’Assemblée du peuple (Folketing) : taux de participation 87%, 89 députés pour le bloc de gauche, 86 pour celui de droite et 4 divers.
  • 2012 – fidèle aux promesses électorales de la gauche, M. Sareen, ministre des Cultes, propose une loi qui accorde aux couples homos les mêmes droits que ceux dont jouissent les hétéros : le libre choix de se marier à l’église où à la mairie.
  • 7 juin 2012 – Par 89 voix pour, 24 contre et 2 abstentions, le Parlement adopte ce texte, entré en vigueur le 15 du mois.

–        Pour éviter tout conflit avec le tiers du clergé opposé à cette loi, il est prévu qu’un pasteur puisse refuser de célébrer ce « mariage » sous réserve que les autorités ecclésiastiques lui trouvent un remplaçant.

–        Là-bas comme ailleurs la presse bien-pensante souligne que ce texte  « adopté » à une large majorité (89 pour sur 179 !) constitue un grand pas en avant »… il n’est pas précisé vers où ?

Enfin, en Grande-Bretagne le 5 février 2013 les députés votaient par 400 voix contre 175 en faveur du mariage homo en laissant aux différentes institutions religieuses le choix de célébrer ou non cette union.

À considérer le côté peu sympathique de ces « monarchies people », je reste un simple royaliste attaché à la monarchie absolue limitée par les lois fondamentales du royaume, par les lois non écrites et par les commandements ; afin que le roi règne et gouverne dans une France où « l’autorité serait en haut et les libertés en bas ».

En résumé, avec le profond respect que je porte à sa Majesté Béatrix, je décline toute participation à une éventuelle manifestation concernant son abdication prochaine.

le 13 février 2013.

Pierre Jeanthon, membre du CER.

Pour « Nos seigneurs les pauvres » : La Soupe du Roi.

12 Fév

Par ces temps de misère et face aux détournements des aides publiques en faveur de « Nos Seigneurs les Pauvres », le Conseil dans l’Espérance du Roi a l’intention de s’associer au renouveau de la Soupe du Roi. Paul Turbier publie à cet effet un billet dans le Cri du Chouan de notre ami Pierre Jeanthon (France Royaliste, 14690 Le Bô) :

«  L’histoire de la Soupe du Roi a commencé il y a six ans quand deux correspondantes du forum Vexila Régis eurent l’idée de reprendre la tradition d’une soupe populaire royaliste. L’une était nantaise (Mary Poppins)  et l’autre bisontine ( Mahoud)  ce qui ne facilitait pas une bonne synchronisation d‘autant que la volontaire qui prépara la première marmite fut une francilienne (Anne. C.). Des jeunes de l’AF et des Manants du Roi attendaient de pied ferme à la gare  Montparnasse pour assurer la distribution et il ne manquait qu’un transporteur pour leur amener la marmite et ce fut votre serviteur qui assuma cette charge. Départ en direction de la gare où se trouvaient  les jeunes royalistes qui avaient approvisionné fruits, pain et fromage. Il ne resta plus qu’à racoler les SdF du secteur pour que le festin soit dévoré par une quinzaine d’affamés. Nous n’étions venus que pour une livraison mais le succès et l’insistance des convives nous firent promettre de revenir ce qui fut fait et qui dura un peu plus de cinq ans. Il fallut bien donner une forme officielle à ses équipées sauvages et c’est ainsi que naquit l’association «  Nos seigneurs les pauvres »  sous l’impulsion de Marc Portemont

Assez rapidement l’enthousiasme des animateurs et l’assiduité des convives fit prospérer la boutique malgré la distance entre la cuisine (Rambouillet) et le lieu de distribution  (Esplanade de la gare Montparnasse, neige ou vente). Plus de cinquante repas durent  être préparés pour chaque service ce qui constitua une assez lourde tâche pour le cuisinier sur les épaules duquel les années commençaient à peser, jour après jour, mois après mois. Il fallut donc penser à réduire la voilure.

Depuis quelques temps les Volontaires du Groupe d’Action Royaliste aidèrent à la « soupe du roi ». Olivier K. avait demandé à Frédéric Wincler de le remplacer à cette tâche au coude à coude avec moi-même, Marie-Laure et d’autres dont Judith (préparation du plat chaud). Nous avons contribué à soulager, de nos faibles moyens nos « Seigneurs les Pauvres ». Un repas comprenant de la soupe ou un plat, agrémenté de pain, fromage, dessert et café est servi ainsi qu’une petite distribution de vêtements. Tout cela dans la bonne humeur et parfois en chansons. C’est une goutte d’eau diront certains mais comment ne pas le faire !!! N’oublions pas qu’à la base, nous sommes  » Sociaux parce que royalistes  » et qu’avant toute chose, il convient de donner l’exemple.  

Aujourd’hui, c’est  un  restaurant  ami qui assure la préparation d’un plat chaud de très bonne qualité (à un prix également ami) et c’est une équipe paroissiale parisienne du 15éme arrondissement (St-Lambert)  qui se charge de la distribution, le rythme de deux services mensuels étant conservé . Mais un problème délicat apparut. Durant la première année de son existence, ceux qui se présentaient à la Soupe du roi étaient de vrais pauvres, pauvres entre tous les pauvres, émaciés, affamés, peu loquaces, quasi-prostrés, tous porteurs d’un maigre bagage qui contenait quelques hardes, et parfois un sac de couchage, de vrais gens de la rue que l’administration désigne sous le sigle SDF, pour sans domicile fixe, alors que SD ( sans domicile) conviendrait mieux. Ces sans toit étaient notre exacte cible, vers qui nous étions là.

Aujourd’hui les convives qui se pressaient à nos tréteaux et que l’on retrouve au réfectoire St-Lambert ne sont  plus ces pauvres que nous attendions. Certes, ils sont pauvres mais ont  « maison et couche molle » (*) tandis que d’autres dans les rues avoisinantes ont encore faim et froid.

 Que faire ? La petite équipe de la Soupe du Roi travaille à mettre sur pied une stratégie qui nous remettra au contact de ceux qui n’ont ni  maison, ni couche molle. Nous souhaitons constituer des paniers-repas ( en l’occurrence des sacs) pour les distribuer en maraude à ceux que nous rencontrerons, ici ou là, couchés sur une bouche de métro, dans l’encoignure d’une porte ou sous un pont. Nous avons déjà l’embryon d’une administration qui collecte les ressources, nous avons également l’équipe de distribution qui effectuera les maraudes. Par contre nous n’avons pas encore la base arrière qui achètera les denrées (l’association a les fonds nécessaires pour financer ces achats)  et préparera les sacs.

Le secrétaire général de l’association lance donc un appel en direction des parisiens ou proches parisiens qui pourraient se charger de cette tâche laquelle ne demande que quelques heures par mois. Quatre personnes suffiraient pour « faire les courses »  et garnir les sacs et  la Soupe  du Roi retrouvant ses racines repartirait  pour une nouvelle jeunesse. Où sont-elles ?« 

Paul Turbier, membre correspondant du Conseil dans l’Espérance du Roi.

Association Nos Seigneurs les Pauvres et les Malades

15 avenue de la Gare 78690 LES ESSARTS LE ROI

turbierp@gmail.com ou 06 59 39 07 51

Faites-vous connaître; aidez-nous.

(*) F.Villon

Billet d’humeur de Pierre Jeanthon: César est mort, vive le Roi.

8 Fév

À Dieu tous les pouvoirs ; à César les pouvoirs régaliens par lesquels il a le devoir d’assurer un environnement favorable à l’épanouissement des activités sociales, économiques et culturelles de la Cité terrestre.

Conséquence de la Révolution, le César des temps nouveaux existe en deux versions.

La caractéristique du César de gauche est la constance avec laquelle il poursuit son objectif, créer un homme nouveau. Sa première décision fut de dénouer le lien entre le Ciel et la terre ; une fois ses sujets libérés de leurs devoirs envers le Créateur et des liens envers un passé archaïque, il leur accorda le droit de déterminer ce qui est bien et mal, beau et laid et de transposer leurs décisions en lois.

Puis au fil du temps, insidieusement, il les conforta dans l’idée qu’il était insupportable de rester enchaînés par les lois naturelles alors que les progrès d’une science désormais sans conscience pouvaient les affranchir…hommes nouveaux et maîtres de la vie.

Il est plus difficile de cerner le César de droite. En règle générale il se reconnait dépositaire de la Tradition héritée de l’Histoire et sait qu’il doit en conserver l’esprit pour gouverner et l’enrichir pour la transmettre. À quelques modernes exceptions près il reconnait le lien entre le Ciel et la terre. Le drame est qu’une fois revenu au pouvoir il ne répare jamais les avaries causées par les Césars de gauche qui l’ont précédé à la tête de l’État.

La vigilance est de mise car il peut arriver qu’un César de droite, après avoir tapoté le cul des vaches et s’être posé en défenseur des traditions du terroir, n’hésite pas à affirmer « qu’il n’existe pas de loi morale supérieure à celles de la République ».

En économie, de la Révolution industrielle à la fin du siècle dernier les choses étaient simples : au César de gauche, socialo-communiste, s’opposait celui de droite, libéral et capitaliste.

À partir des années 1990 sous l’impulsion du formidable développement des machines à commande numérique, des moyens de communication, de nombreuses productions ont facilement émigré depuis les vieilles nations industrialisées vers les pays émergents.

Pour ces derniers il s’agissait de sortir de la pauvreté et pour les premières d’acquérir à moindre coût les produits agricoles, les biens manufacturés et les services propres à satisfaire la boulimie de consommation de leurs populations.

Les Césars antiques avaient compris que l’abondance de pain et de cirque préservait leur pouvoir.

Mus par les mêmes intérêts, les Césars modernes, de gauche comme de droite ont laissé faire les choses en se ralliant au dogme du libre-échange, en faisant allégeance à la déesse « croissance », nouvelle trinité vénérée au nom de la production, de la consommation et de l’innovation.

Le résultat est sous nos yeux : marché mondial, production en masse de biens universels, uniformisés et toujours nouveaux ainsi que l’exige le progrès porté par l’innovation et destinés à des consommateurs universels, uniformisés après avoir été « libérés » de leurs vieilles coutumes culturelles et de leurs croyances religieuses.

Ainsi est apparu l’homme nouveau, producteur consommateur sans racine ni passé et infiniment mobile dans le monde nouveau cher au César de gauche.

Ainsi se sont constitués, dans l’agriculture comme dans l’industrie et les services, les groupes multinationaux chers au César de droite.

Cette nouvelle organisation mondiale initiée depuis les pays développés avec la passivité complice des Césars a propulsé l’économie au centre de la politique avec pour effet collatéral sur la société la promotion du matérialisme au détriment de la vie intérieure et de la qualité des rapports sociaux.

Dans le domaine économique :

  • Conséquence de la mondialisation des échanges, la fragmentation des processus de fabrication entraine une perte d’identité des produits industriels nationaux au profit du « made in the world ». Une publication récente de l’OMC et de l’OCDE cite les exemples suivants :

    • Les principaux sous-ensembles du Boeing B 787 « made in USA » proviennent d’une douzaine de fournisseurs répartis entre Corée du Sud, Japon, Italie, France, Angleterre, Suède, Canada, Australie…et États-Unis

    • Les éléments de la « V40 cross country » de Volvo Cars « made in Sweden » sont fabriqués chez une vingtaine d’équipementiers installés en Norvège, France, Allemagne, Japon, États-Unis, Canada, Argentine, Pays-Bas, Brésil…et en Suède

    • La moitié des composants de l’IPhone 5 d’Apple « made in USA » sont fabriqués au Japon, les autres entre Corée du Sud…et États-Unis, le tout étant assemblé en Chine.

Quel pouvoir reste-t-il aux Césars quand la disparition des étiquettes préfigure celle des nations ?

  • La diplomatie commerciale a pris le pas sur les Affaires de politique étrangère ; l’essentiel n’est pas de s’inquiéter de la provenance des importations et de la destination des exportations mais d’acheter à bon prix et de vendre à tout prix : de sorte qu’au gré des concessions propres à toute négociation commerciale, le César de droite laisse plus ou moins de côté ce qui le différencie de celui de gauche, religion, loi naturelle, tradition…

Socialement, on sait, qu’à côté d’une pauvreté bien réelle, dans tous les pays industrialisés ou en passe de le devenir, s’est développée une classe moyenne urbaine suffisamment aisée pour accéder à un confort matériel de haut niveau ; l’expérience montre que, quel que soit le pays considéré, cette évolution engendre un fort individualisme et sa conséquence : l’opposition entre les partisans des lois qui limitent les désirs individuels au nom du bien commun et ceux qui les privilégient au nom du droit à vivre leur vie.

Ce qui ne dérange pas le César de gauche, par essence favorable à tout ce qui atomise la société. La position du César de droite est plus délicate ; pour tenter de séduire l’électorat adverse en donnant l’image d’un homme « branché » il est toujours prêt à quelques concessions envers le relativisme ambiant, le culturellement correct et la pensée unique.

Ainsi de complicités en concessions, il s’est progressivement dépouillé de son identité au point qu’il lui est difficile de se définir par rapport à son « Kamarade » de gauche.

Depuis 1792 il est le « faire valoir » grâce auquel les fils de Robespierre et de Saint Just n’ont jamais cessé de durcir leur stratégie pour « faire table rase du passé » et éteindre « les lumières du Ciel » parfois malheureusement mal entretenues par l’Église… 1892, 1905, 1926, 1962…2013 ? Ce n’est pas vraiment de sa faute, tout simplement il n’y a pas de place pour lui dans un régime où « il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté », y compris celle de faire n’importe quoi.

Le César de droite est une espèce en voie de disparition, non par manque d’hommes de conviction, mais parce que le monde nouveau n’a plus besoin de lui.

Le résultat est que les millions d’hommes et de femmes qui ne se reconnaissent pas dans l’homme nouveau fabriqué par les Césars de gauche sont condamnés à une sorte d’exil dans une France amputée de son âme pour être incorporée dans le monde nouveau.

Plus ou moins consciemment ces hommes et ces femmes ressentent le besoin du chef qui renouera les liens qui, depuis la nuit des temps, permettent à la nature humaine de se tenir debout et d’avancer ; le lien vertical tendu entre le sol de la patrie et celui, horizontal, qui accroche l’avenir à l’Histoire.

Ce chef n’a qu’un seul nom ; celui de roi.

Royalistes, jamais comme à l’heure présente la Providence nous a ouvert la porte d’un immense chantier : réveiller les consciences et dénouer les liens qui emprisonnent les Français dans le matérialisme et la France dans le monde nouveau.

Courte phrase qui cache une tache énorme ; soyez assurés qu’il y a là du travail pour tous.

César est mort, vive le Roi !

Le 8 février 2013.

P. Jeanthon, membre du CER

 

Album photos du 21 janvier 2013, sur la place de la Concorde.

26 Jan

P1080990P1080986P1080987P1080988P1080978P1080976P1080972

P1080962

P1080967

P1080971

P1080954

Où vous reconnaîtrez S.A.R. le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, Pierre Jeanthon, Emmanuel Girard, Denis Bataille et Jean-Yves Pons ainsi qu’une partie de  ceux qui ne craignirent pas de braver la neige et le froid pour prier à la mémoire du roi Louis XVI et pour le salut de la France. Vous y remarquerez aussi la présence de deux jeunes « chouans » courageux autant que motivés ! Qu’ils soient remerciés de s’être souvenu des paroles de M. de Charrette : « Sommes la jeunesse du monde, messieurs… »