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L’archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine se préoccupe à bon droit de ce qui se passe dans son  » jardin »

9 Fév

Le prétendant à la double couronne austro-hongroise demande à l’actuel gouvernement autrichien de soutenir l’entrée au sein de l’Europe de 6 pays , l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine, le Monténégro et la Serbie, en raison de ses liens historiques avec ceux-ci. Selon l’archiduc Karl de Habsbourg-lorraine, pro-européen, « il est de la responsabilité de l’Autriche à soutenir et prendre position sur les candidatures de ces pays » ajoutant q’une « attention particulière devrait également être accordée à l’Ukraine, qui a besoin d’une perspective européenne claire. »

https://www.euractiv.de/section/europakompakt/news/oesterreich-soll-sich-der-kulturgemeinschaft-mitteleuropa-widmen/  via page FB de la Conférence monarchiste internationale (Frédéric Natal).

Arnaud-Aaron Upinsky en appelle au Président de la République afin que  » le Français devienne la langue commune de l’Europe »

10 Jan

Union Nationale des Ecrivains de France 62, boulevard St Germain
75005 Paris

Le Président

Monsieur le Président de la République Palais de l’Elysée
55, rue du Faubourg St Honoré
75008 Paris

Paris, ce 20 novembre 2017

Réf. Discours de la Sorbonne du 26 sept. 2017 « Pour une Europe souveraine, unie, démocratique ».

Objet : Appel au Président Protecteur de l’Académie française pour qu’il engage la « Reconnaissance du français comme la langue commune de l’Europe ».

Monsieur le Président,

« LA RENAISSANCE OU LA MORT DE LA LANGUE FRANÇAISE ! » . Comment allez-vous relever le suprême défi du « cri d’alarme 1 » que l’Académie française vient de lancer au monde dans sa déclaration du 26 octobre 2017 en déclarant « la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui redevable devant les générations futures 2. »

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, à l’heure de tous les périls, c’est vers vous que se tournent aujourd’hui tous ceux qui, de votre discours d’Orléans à votre intronisation à Versailles – figure emblématique de toutes les gloires de la France – ont vu en vous le restaurateur de sa grandeur : celui qui s’engageait à redonner leur fierté aux français, celui qui en appelait à combler le « vide » de Verticalité, à « rebâtir la France » et à relever le défi héroïque du futur. « Depuis trop longtemps, leur avez-vous dit en effet dans votre Grand entretien du 31 août 2017 au Point, nous nous sommes résignés à une vie démocratique sans sel. Nous sommes en train de payer le prix de cette bêtise collective qui consiste à croire en la fin de l’Histoire, alors qu’elle nous revient en plein visage. Pour l’affronter, nous devons renouer avec l’héroïsme politique propre au monde républicain, retrouver le sens du récit historique. Notre pays ne propose en effet plus de héros. » « Le défi de la politique, aujourd’hui, c’est donc aussi de réinvestir un imaginaire de conquête. » En réponse à la question « De quelle manière comptez-vous, insuffler ce nouvel état d’esprit ? », vous avez conclu : « Nous devons redevenir un pays fier. Il faut expliquer qu’il y a des héros en France, des génies et des gens qui s’engagent au quotidien 3. » (…)

« POUR REDEVENIR UN PAYS FIER », selon vos vœux, Monsieur le Président, c’est donc dans le chef de l’État, protecteur de l’Académie française depuis le règne de Louis XIV, que les Français mettent aujourd’hui tous leurs espoirs : non seulement pour sauver la langue française en péril de mort ; mais plus encore pour répondre à l’appel solennel « À la reconquête de la langue française » que l’Académie avait lancé au Président Hollande, le 5 décembre 2013 ; et, par- dessus tout, pour obtenir la « Reconnaissance du français comme la langue commune de l’Europe » : au titre de la maîtrise de sa Souveraineté linguistique, de sa Puissance politique, de son rayonnement  culturel, de sa  compétitivité et de sa  vocation historique de  » lingua  franca« 4 ,, comme langue internationale de la diplomatie  et de l’universalité

1 Déclaration de l’Académie française sur l’écriture dite « inclusive », du 26 octobre 2017.

2 Idem.

3 Le Point, op. cité, p. 32.

4 « lingua franca » ou« langue franque » : langue véhiculaire du Moyen-âge au XIXe siècle dans l’ensemble du bassin méditerranéen, désignant aujourd’hui une langue utilisée par des populations de langues maternelles différentes pour communiquer.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, cette reconnaissance de la langue française, comme langue commune naturelle de l’Europe, s’impose d’évidence au regard de la position historique de « lingua franca » qu’elle n’a cessé d’y occuper depuis le XIIIe siècle, position inscrite dans la dénomination d’«Europe française» depuis Louis XIV, ayant fait du français la langue diplomatique incontestée, et position ayant fait d’elle la langue commune naturelle de l’Europe formalisée dans la rédaction du Traité de Paris  du 18 avril 1951 assurant sa suprématie jusqu’à l’hégémonie anglaise d’après 1995. Cette prédestination historique fait de cette « Reconnaissance » le couronnement d’évidence à apporter à votre discours de la Sorbonne « Pour une Europe souveraine, unie, démocratique », du 26 septembre 2017, ayant omis de conclure qu’une « Europe souveraine » ne saurait être véritablement souveraine si elle ne dispose pas d’une langue commune de prestige incontestée : une langue qui soit à la fois « européenne » et « souveraine », qui ne saurait donc être l’anglais et qui ne peut être que le français pour affirmer sa singularité, sa culture et son unité à la face du monde, en particulier vis-à-vis du marché anglo-saxon.

« LE BREXIT A SAUVÉ L’ÂME DE L’EUROPE ! » Car, Monsieur le Président, les faits parlent d’eux-mêmes. Ce n’est pas l’Europe qui a traité le Royaume-Uni en corps étranger, c’est le Royaume-Uni qui s’est reconnu étranger à l’Europe. En se retranchant du corps politique « souverain » de l’Europe, par le « Brexit », le Royaume-Uni, a rendu manifeste l’incompatibilité substantielle de l’élément anglo-saxon avec le projet européen, comme l’avait prévu le général de Gaulle. Dès lors l’anglais n’est plus une langue européenne et sa colonisation hégémonique, comme langue commune de l’Europe au détriment du français, doit cesser de facto et de jure. Sa poursuite ne pourrait apparaître que comme une haute trahison de la « Souveraineté européenne » à laquelle vous en appelez, et qui, d’évidence, a besoin d’avoir sa propre langue de gouvernance géopolitique : pour parler au monde en son nom, pour faire respecter la singularité de son génie propre, dans toute la richesse de sa diversité comme de son universalité, et pour traiter d’égal à égal avec les grands ensembles continentaux. Le « poids » de la « souveraineté européenne » fera de la « lingua franca » européenne la langue de référence mondiale alternative, ayant vocation à supplanter l’hégémonie anglo-saxonne mondiale, tant au service du prestige politique de l’Europe, de sa puissance économique et de son rayonnement culturel, que d’un monde désormais plus ouvert à la diversité. Enfin, cette reconnaissance de la langue française comme langue commune de l’Europe, fera ipso facto cesser un scandale : celui de la langue anglaise déclarée « lingua franca » par l’Onu 5 ! La Communauté européenne du Charbon et de l’Acier (CECA), initiée par le Traité de Paris du 18 avril 1951, où le français domine largement, précise à l’article 100 que seule la version française du Traité fait foi.

5   Sur le site de l’ONU, au jour de la langue anglaise du 23 avril, on peut en effet lire : “English, along with French, is one of the two working languages of the United Nations Secretariat, and one of the Organization’s six official languages. Because it is so widely spoken, English is often referred to as a « world language », or the lingua franca of the modern era.” ( http://www.un.org/en/events/englishlanguageday/)

Mais, MONSIEUR LE PRÉSIDENT, au-delà du retour à l’ordre naturel des choses, il y a tout à attendre de la restauration du français dans sa vocation de porte-parole de la Civilisation européenne, en termes de valeur décuplée, politique, économique et culturelle :

1)  RAYONNEMENT LINGUISTIQUE ET CULTUREL. Après l’anglais, le français est la langue la plus parlée en Europe, à 11 %. Contrairement à «L’anglais [qui] n’est pas un outil de communication international fiable 6 », le français possède les trois caractères du latin ayant permis à l’empire romain d’exercer un gouvernement international durable – économique, politique et spirituel –, sur des peuples les plus divers, en constituant une langue qui soit à la fois : « universelle, immuable, non vulgaire 7 ». C’est cette complétude et cette immuabilité, inscrite sur le sceau de l’Académie française – « À l’immortalité » – qui en fait l’« étalon » linguistique idéal. Prise comme langue-pivot de «référence systématique, au sein des services de traduction des institutions européennes, il ne faudrait plus que 48 filières de traduction au lieu de 600 avec 25 pays membres 8». Le génie de l’anglais est aux antipodes de celui de l’Europe. Le Brexit libère le génie européen de sa cage et le rend à sa vocation mondiale ! Quant au futur rayonnement diplomatique et culturel de l’Europe, tenant compte du fait que « La France est la première puissance culturelle au monde » (Kennedy), il en sera décuplé. C’est de ce prestige culturel immense de la France, première destination touristique au monde, que l’Europe, premier marché au monde rendu à son génie culturel, a désormais le plus pressant besoin pour préserver sa compétitivité, légitimer sa « Souveraineté » et fonder sa propre politique distincte de celle de l’axe anglo-saxon.                                                                                                                                                               2)  COMPÉTITIVITÉ ÉCONOMIQUE. La corrélation entre l’influence culturelle, la langue et le flux commercial induit, est décisive. L’imprégnation massive des jeunes européens en langue anglaise (musique, média, « soft power ») les détourne du marché européen. L’adoption du français comme langue commune, en rapatriant le centre de gravité culturel de l’Europe de l’étranger vers l’intérieur de ses frontières, y fera revenir les flux commerciaux au profit de sa balance commerciale. L’Organisation internationale de la francophonie a calculé que « l’adoption d’une langue commune stimulera les flux commerciaux d’environ 33 % : il abaissera en effet les coûts à l’exportation, permettant aux entreprises de pénétrer plus facilement un nouveau marché à l’exportation et de maintenir des flux existants 9. » En vérité, l’exemple anglo-saxon montre que le pouvoir multiplicateur de l’adoption d’une langue commune est infiniment supérieur ! Il porte tous les fruits résultant de l’Unité. Enfin, il suffit de comparer les 510 millions d’habitants du marché européen au 320 millions du marché américain pour voir le poids en résultant faisant de la langue commune de l’Europe, celle de la première puissance marchande du monde !                                                                                                                                                                                                                              3)  POUVOIR POLITIQUE : comme l’illustre l’histoire de France, la langue commune – la « langue du Roi » devenue langue de la République – respectueuse des langues nationales et du latin, fut « l’axe vertical de l’unité de la France ». Après le Brexit, le français apparaît aussitôt comme l’axe vertical de l’unité culturelle et politique de l’Europe : il est en effet la langue unique de délibération de la Cour de justice de l’Union européenne ; il est la deuxième et seule langue européenne de l’OTAN ; il est la langue du seul membre permanent du Conseil

6  L’anglais correct pour les nuls,, First Editions, 2004, p. 25.
7  Le latin langue de l’Eglise, Bernadette Lécureur, Spses, 1964, p. 153.
8  L’avenir de Buffon, 1996.
9 « Etat des lieux du français dans le monde », France diplomatie, diplomatie.gouv.fr

de sécurité qui soit européen ; il est la prestigieuse langue diplomatique par excellence, la langue de la clarté, de la précision et de la haute intelligence. Véritable «latin des modernes », il est l’outil de gouvernance démocratique qui manquait pour renouer avec le « génie européen », varié à l’infini mais dont l’esprit est le même : le seul propre à faire de l’Europe – actuel nain politique – la première puissance politique au monde.

CETTE PREMIERE PUISSANCE AU MONDE – culturelle, économique et politique –, Monsieur le Président, c’est la vôtre ! C’est celle de votre discours de la Sorbonne « Pour une Europe souveraine, unie, démocratique », auquel il ne manquerait, pour aboutir, que le couronnement de la « Reconnaissance du français » comme langue commune de l’Europe : comme langue de gouvernance constitutive de cet « axe vertical de l’unité de l’Europe » qui est la condition sine qua non de la « Souveraineté européenne » que vous appelez de vos vœux !

CET AXE VERTICAL DE L’UNITÉ DE L’EUROPE, c’est à vous qu’il appartient maintenant de l’instaurer, Monsieur le Président, vous en qui les Français ont mis tous leurs espoirs pour : 1) Sauver la langue française en péril de mort ; 2) Répondre à l’appel solennel que l’Académie française a lancé le 5 décembre 2013, « À la reconquête de la langue française » ; 3) Faire obtenir la « Reconnaissance du français comme la langue commune de l’Europe ».

« L’AVENIR DE LA FRANCE EST INSÉPARABLE DE LA GLOIRE DE NOTRE LANGUE », a déclaré Madame le Secrétaire perpétuel de l’Académie française dans son appel à la Reconquête de la langue française. Désormais, c’est la gloire de l’Europe qui est inséparable de l’avenir de la langue française !

« NOUS DEVONS RENOUER AVEC L’HEROÏSME POLITIQUE », « Nous devons redevenir un pays fier», sont vos engagements. Relever le suprême défi du «péril mortel» que l’Académie française a lancé le 26 octobre 2017, à la nation en la déclarant dès aujourd’hui redevable devant les générations futures » s’adresse donc en premier lieu à son Protecteur : le chef de l’Etat que vous êtes ! Sauf à renoncer à vous-même et à votre grand projet européen comment pourriez-vous ne pas répondre à son appel « au secours du français » devant l’histoire ?

« LA RENAISSANCE OU LA MORT », il n’y a pas de troisième voie. C’est donc au nom de cette adresse de l’Académie française à son Protecteur, valant déclaration d’Etat d’urgence ; au nom de l’espoir que tous les amoureux de la langue française ont placé en vous pour retrouver leur fierté ; au nom même de votre projet d’une Europe « souveraine, unie et démocratique », que nous vous adressons cet appel solennel pour inverser la spirale de mise à mort du français en en faisant la langue commune de l’Europe, comme condition sine qua non de sa réussite !

«AU NOM DE L’HEROÏSME POLITIQUE ! » qu’exige assurément la reconquête de la languefrançaise en péril de mort et sa Renaissance comme figure emblématique de la premièrepuissance au monde, dans l’attente d’une rencontre que vous pourriez nous accorder, veuillezdonc agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération.

Arnaud-Aaron Upinsky

Candidat à l’élection à l’Académie Française du 14 décembre 2017

Et pour signer la pétition en ligne

https://www.change.org/p/emmanuel-macron-la-pétition-pour-la-reconnaissance-du-français-comme-langue-commune-de-l-europe

La seconde guerre mondiale en Europe, jour aprés jour.

22 Jan

Histoire de l’Europe. Vidéo animation.

14 Jan

 

 

 

 

Une pépite. Découvrez ces nouveaux états potentiels en Europe.

8 Jan

Ames sensibles s’abstenir. Decouvrez ce que sera en Europe la III éme guerre mondiale.

6 Jan

Du 14 avril 2019 au 26 novembre 2021.Soyez patient , le déroulé des images de la  vidéo est parfois un peu lent.

D’avant-hier à aujourd’hui voyez bouger les frontières européennes grâce à une vidéo étonnante de 3′ 23 « .

5 Jan

De 1140  à 2012, voyez  bouger  sous  vos yeux les  frontières  internes à ce  continent  qui est le nôtre : L’Europe.

L’Europe est engluée dans une spirale de l’impuissance.

4 Déc

      L’Europe s’est anesthésiée dans sa procrastination. Elle est devenue la Belle au Bois dormant. Elle se réveillera comme Euramérique ou Eurasie, à moins qu’elle devienne Eurabie.

La spirale de l’impuissance

par Slobodan DESPOT, Editeur , essayste et écrivain.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Slobodan_Despot

 

Origine du post.

http://sf.donntu.org/sf111619.html

Financement des budgets des Etats, Ils sont prêts à tout*.

9 Jan

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L’Etat est en faillite. Il lui faut donc tenter de sauver ce qui peut encore l’être et la loi de finances 2013 vous a montré de quoi l’oligarchie au pouvoir est capable. Vous avez sans nul doute mesuré et apprécié à leur juste valeur les méthode employées et que l’on peut qualifier d’ « orthodoxes« : quelques économies budgétaires (largement insuffisantes cependant) et de considérables prélèvements fiscaux. Le résultat ne se fait pas attendre: l’économie est asséchée et la récession s’installe.

Comme la plupart d’entre vous s’en doutent, ces moyens s’avèreront donc rapidement insuffisants. Aussi, attendez-vous à ce que d’autres méthodes nous soient imposées. Nous les qualifierons de « non orthodoxes« .

En Europe, en particulier, les gouvernements, qui se sont engagés sur la voie de l’assainissement budgétaire alors que leurs économies étaient encore faibles, sont maintenant aux prises avec les répercussions sur la croissance. En conséquence, la stabilisation de la dette semble être une cible de plus en plus difficile à atteindre.

Aux États-Unis, l’assainissement a à peine commencé. Parce que l’économie privée est maintenant plus forte, le pays peut bénéficier de conditions plus favorables en terme de croissance, mais l’ampleur de l’austérité budgétaire nécessaire – plus de dix points de pourcentage du PIB, selon le FMI – est effrayante. Au Japon, rien n’a été fait à ce jour et l’importance de l’effort requis défie l’imagination.

Officiellement, tous les gouvernements des pays avancés restent engagés à accepter la douleur de l’ajustement. Mais combien d’entre eux s’épuiseront avant que ce programme soit réalisé dans son intégralité ?

En vérité, tôt ou tard, volontairement ou non, certains auront besoin de recourir soit à l’inflation soit à des mesures administratives destinées à capturer l’épargne nationale en vue de financer l’Etat et de garder des taux obligataires faibles (ce que les économistes appellent la répression financière). Sans exclure pour autant, de manière ultime, de recourir à la restructuration pure et simple de la dette voire à prononcer le défaut de remboursement.

Chacun de ces trois remèdes a été utilisé durant des crises de la dette antérieures. Ils peuvent être considérés comme des formes de taxation, même s’il s’agit d’une taxation plutôt implicite qu’explicite. En fin de compte, ce sont différentes méthodes pour forcer les générations actuelles et futures à assumer le fardeau de la dette qui s’est accumulée (pour les raisons que vous savez et qui ne sont pas de la responsabilité des peuples mais de leurs gouvernants).

Est-il préférable de choisir un ajustement complet ? Ou, est-il conseillé de mélanger l’assainissement avec une dose de remède alternatif ?

Sur ce point, la discussion est souvent formulée en termes moraux. L’ajustement, nous dit-on, est moralement louable, tandis que toutes les alternatives impliquent de répudier les contrats que les gouvernements ont conclus avec les créanciers obligataires.

Cela peut être vrai, mais les gouvernements se soucient plus de leur réélection que des principes moraux. Il est donc utile de discuter en termes purement économiques ce qu’impliquent les choix orthodoxes et non orthodoxes du point de vue de l’équité et de l’efficacité.

Commençons avec l’équité. De ce point de vue, l’ajustement est difficile à battre. La combinaison de la fiscalité et des réductions de dépenses permet de distribuer avec précision la charge de l’ajustement. La décision appartient au législateur. Certains ajustements, comme en France aujourd’hui, pèsent surtout pour le moment (mais ne rêvons pas) sur les individus à gros et moyen revenus; d’autres, comme en Italie, pèsent sur les retraités. Ces choix ont été faits démocratiquement, au sein des parlements, dans le cadre de décisions budgétaires. Encore faut-il en avoir le temps et les moyens. L’exemple de la Grèce est édifiant sur ce plan.

Par contre, les techniques non orthodoxes sont moins précises et plus opaques. L’inflation affecte toutes les personnes qui détiennent des actif (liquidités, obligations) ou des revenus (salaires, revenus de comptes d’épargne) qui ne sont pas indexés (ou sont imparfaitement indexés) par rapport au niveau des prix. En revanche elle allège les dettes personnelles. La répression financière est essentiellement une forme de taxation administrative de l’épargne intérieure. Quant à la restructuration, elle correspond à un prélèvement sur la richesse des obligataires, y compris l’épargne-pension de la classe moyenne: la restructuration concentre le poids de l’ajustement sur les personnes qui détiennent des obligations émises avant une certaine date limite et provoque ce que Keynes appelait « l’euthanasie du rentier ». Mais, lorsque le poids de la turpitude passée est trop lourd, il peut s’agir de la seule solution pour protéger les générations futures.

En revanche, pour les contribuables, c’est une formule alléchante, surtout quand une part importante de la dette est détenue en-dehors du pays !

Passons à présent à l’efficacité. Des ajustements à grande échelle peuvent affaiblir la capacité d’une économie à générer de la croissance, parce que des impôts élevés découragent les investissements ou parce que des coupes dans les dépenses publiques érodent la qualité des infrastructures et de l’éducation. Toutefois, tout cela s’applique également aux remèdes non orthodoxes.

La répression financière introduit des distorsions en canalisant l’épargne vers le financement du budget et au détriment des investissements. L’inflation implique une augmentation des taux d’intérêt à long terme, jusqu’à ce que les marchés reprennent confiance dans la banque centrale (à condition que celle-ci soit efficiente et non pas assujettie à la BCE par exemple). Quant à la restructuration, elle affaiblit les banques, qui détiennent généralement d’importants portefeuilles d’obligations d’état, ce qui les rend moins aptes à financer l’économie.

Cependant, une exception peut être présentée. Lorsque les secteurs public et privé sont tous deux surchargés de dette, l’ajustement conduit à une spirale de déflation par la dette, en particulier lorsqu’il est réalisé sous un régime de taux de change fixe. Dans ces conditions, un ajustement complet risque de devenir autodestructeur, ou au moins déraisonnablement difficile, comme l’illustre le cas de la Grèce. En dépit de leurs coûts économiques, la restructuration de la dette publique ou l’érosion de toutes les dettes publiques et privées à travers l’inflation peuvent se révéler des options moins néfastes.

En fin de compte, les alternatives à l’ajustement ne sont pas tendres. A part dans des situations extrêmes, elles sont moins performantes que l’ajustement budgétaire du point de vue de l’équité et ne sont pas préférables en termes d’efficacité. Par conséquent, l’idée qu’elles offrent un moyen facile de sortir de situation actuelle que connaissent les pays avancés est discutable. Mais pourra-t-on y échapper ?

En réalité, il ne faut pas s’y tromper. Nos gouvernants sont moins scrupuleux qu’on pourrait l’espérer et ils sont, pour la plupart, prêts à tout pour conserver leurs prébendes. Tant qu’ils seront assujettis aux règles imposées par l’Union européenne et la zone euro, ils en resteront aux méthodes « orthodoxes ». Mais si les circonstances économiques et financières devenaient insupportables, ils se tourneraient à coup sûr vers les méthodes « non orthodoxes ». Toutefois, il faut être conscient que, dans tous les cas, une de ces méthodes reste « un fer au feu », applicable brutalement et sans préavis, la répression financière. C’est à dire la captation administrée de notre épargne et sa dévolution au budget de l’Etat. Ce vol ne les effraie pas. Aussi, restez méfiants vis-à-vis de vos assurances-vie par exemple…

* Communiqué rédigé à partir des éléments d’un entretien de Jean Pisani-Ferry, Directeur de l’Institut Bruegel.

Le 9 janvier 2013.

Conseil dans l’Espérance du Roi.

BULLETIN CLIMATIQUE QUOTIDIEN (24 décembre 2012)…DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE.

24 Déc

*  Les cabris sont de retour ! 

Chacun se souvient sans doute de la célèbre phrase du général de Gaulle, lors d’un entretien avec Michel Droit: « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !… mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien« .

Nous pouvons, aujourd’hui encore, constater la justesse et la pérennité de la remarque.

Pourtant, certains persistent à avoir une autre vision des choses et à s’enfermer dans leur discours schisophrène ! le plus récent en date est l’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors. Qui, lors de l’émission BFMTV/Le Point/RMC diffusée dimanche, a estimé qu’un changement de traité européen était nécessaire !

« Je considère qu’un changement de traité, même du point de vue des intérêts français, est meilleur que son report« , a déclaré M. Delors. « La solidarité, ça passe par un abandon de souveraineté en ce qui concerne la gestion de la monnaie commune, l’harmonisation progressive des fiscalités, l’effort de cohésion à l’intérieur de la zone euro« , a-t-il précisé.
En revanche, a-t-il poursuivi, « les systèmes sociaux sous contrôle économique doivent relever des décisions de politique nationale« .
« Aujourd’hui, c’est simple: les Européens ont le choix entre la survie ou le déclin », a-t-il dit. « Vous remarquerez que Mme Merkel a fait allusion à un nouveau traité. Et une fois de plus, c’est la France qui a dit: On verra ça plus tard« , a-t-il ajouté.
« Si nous ne faisons pas cela, c’est-à-dire consolider l’euro, trouver un bon accord avec la Grande-Bretagne, alors nous irons vers une zone de libre-échange. Une zone de libre-échange sans pouvoir politique, sans aller de l’avant, sans politique de solidarité, c’est une Europe qui disparaîtra« , a-t-il pronostiqué.
Monsieur Delors a bien 87 ans, n’est-ce pas ?
Et n’est-ce pas le général de Gaulle qui disait aussi: « La vieillesse est un naufrage !… »
 

*  Les oliviers de Gethsémanie :

C’est au pied du mont des Oliviers à Jérusalem que commence la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ.Et, plus précisément dans le jardin de Gethsémani. Là, se trouvent aujourd’hui 8 oliviers dont on prétend qu’ils sont  contemporains du Christ.

 

Pour vérifier cette affirmation, la Custodie de Terre Sainte a fait mener des recherches scientifiques sur ces huit arbres. En 2009, des échantillons ont été prélevés puis analysés par deux laboratoires, en Italie et en Autriche. Le résultat vient d’être publié et est étonnant: « D’après les analyses au carbone 14, les oliviers remontent aux environs de 1149 avec une marge d’erreur de quinze à vingt ans seulement. Ces oliviers sont les plus anciens du monde« .

Ces recherches ont donc permis de dater le tronc de trois des huit oliviers du milieu du XIIe siècle mais une partie des racines est certainement plus ancienne. Or on sait que le jardin a été réaménagé par les croisés entre 1150 et 1170 à partir des oliviers déjà présents.

Les chercheurs qui ont travaillé sur le patrimoine génétique des huit arbres ont mis en évidence « des profils génétiques similaires » laissant à penser qu’ils proviennent d’une « unique plante mère« . Au XIIe siècle, et probablement même avant, auraient été plantées dans le jardin des boutures provenant d’un arbre unique. « Comme le font encore les jardiniers palestiniens« , ont-ils observé.

Leur conclusion est donc que ces oliviers sont postérieurs à la Passion du Christ mais qu’ils sont directement issus de ceux auprès desquels Jésus s’est recueilli avant d’être arrêté après la trahison de Judas.

*  Mais « la France ne peut pas périr, car le Christ aime encore les Francs ! » (Henri comte de Chambord) :

Clovis est né au Christ  le jour où le Christ est né pour nous; Noël 496. Il devint aussi, ce même jour, roi des Francs sous les acclamations de ses guerriers:

« Vive le Christ qui aime les Francs ! Qu’il garde leur royaume, qu’il remplisse leurs chefs de la lumière de sa grâce, qu’il protège leur armée, qu’il leur accorde l’énergie de la foi, qu’il leur concède par sa clémence, Lui, le Seigneur des seigneurs, les joies de la paix et des jours pleins de félicité. »

C’est pouquoi, en ce jour béni,  le Conseil ans l’Espérance du Roi vous crie:  » Noël ! Noël ! « 

Le 24 décembre 2012.

Jean-Yves Pons.