Une superbe vue de sa bonne ville de Limoges, photographiée par l’astronaute français Thomas Pesquet depuis la station spatiale internationale et juste avant son retour sur terre, aujourd’hui vendredi 2 juin 2017.
Bientôt le grand jour.
Nous avons reçu et échangé de nombreux commentaires, dont un excellent pensé par un camarade de promotion.
De tout cela que ressort-il ?
Globalement que cette campagne s’est égarée dans les marécages abondés par des manoeuvres de basse police, des querelles d’ego au sein même des partis en compétition, des insinuations d’affinités renvoyant au siècle dernier, époque que nous-mêmes n’avons pas vécue, à fortiori nos enfants et petits enfants (à ce stade j’attends encore, et sans espoir, l’expression de regrets pour les miens victimes des « bleus »).
Bref, le sentiment d’une illustration par l’absurde de la médiocrité et de la malfaisance du système politique que nous subissons. Comme s’il était à bout de souffle.
Il convient néanmoins de s’interroger sur les programmes proposés.
De tous, c’est sans doute, à mon avis, celui de Fillon le moins mauvais, même si ce vieux routier de la politique semble découvrir aujourd’hui l’existence de problèmes largement imputables aux gouvernement successifs auxquels il appartint.
Mais à tout pécheur miséricorde, accordons lui le bénéfice de la sincérité.
Et là, je m’inquiète.
À supposer qu’il soit élu, pourra-t’il tenir ses engagements ?
J’en doute car :
– dans son propre parti, il se heurte déjà à une aile gauche (Baroin et NKM pour ne citer qu’eux)
– en vue de son élection, il ratisse large ; or les centristes, ne sont pas fiables (mon député a dès le début affiché son hostilité au volet social du programme)
– son aile droite, Sens Commun, un appui sûr, est réduite à la portion congrue
– pour faire face à la tourmente il a déjà lâché du lest ; jusqu’où ira-t’il dans les abandons quand la rue s’agitera ? car elle s’agitera ne serait-ce que s’il veut s’attaquer sérieusement à la réforme du système d’enseignement ou au problème des retraites, sans parler de la fonction publique et du code du travail
– en politique étrangère il devra affronter les russophobes de sa majorité alors qu’il souhaite, à juste titre, pacifier les relations avec la Russie
Pour conclure, si comparaison n’est pas raison il est néanmoins intéressant d’observer le cas Trump.
Que de reniements depuis son élection, du fait de l’opposition démocrate bien sûr mais aussi et surtout à cause de l’hostilité d’élus républicains et du monde économique. Recul sur l’immigration, sur la réforme de l’obamacare, sur le protectionnisme économique et, plus grave, sur la réorientation des relations avec la Russie.
Ce dernier point est le marqueur parfait du recadrage de Trump par la classe politique traditionnelle, et professionnelle (sauf à accorder crédit à l’idée que le bombardement de la Syrie serait une opération d’enfumage russo-américaine).
Alors, voter Fillon ? Oui, mais en ayant bien conscience que nous prenons le risque, encore une fois, d’être roulés dans la farine.
Amitiés à tous.
Ph. Boret
samedi 17 septembre 2016
Défense & Société • Décorations : plutôt victime que soldat
par Jean-Michel Thouvenin
La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est une décoration civile et militaire française créée par un décret du 12 juillet 2016.
Peuvent y prétendre les Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger, ainsi que les étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger contre les intérêts de la République française.
Si nous ne pouvons que saluer une démarche visant à rendre hommage aux victimes du terrorisme, nous sommes en droit de nous interroger en revanche sur le positionnement de cette médaille dans l’ordre protocolaire des décorations françaises. De fait, étant décernée par décret présidentiel, la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme se porte directement après l’Ordre National du Mérite (elle-même placée derrière l’Ordre de la Légion d’Honneur, l’Ordre de la Libération et la Médaille militaire), ce qui en fait la cinquième décoration dans l’ordre protocolaire.
Ce positionnement la place donc également, et légalement, avant les croix de guerre et celle de la valeur militaire, qui récompensent, quant à elles, l’octroi d’une citation pour conduite exceptionnelle ou action d’éclat au feu. Elle est naturellement aussi placée bien avant la médaille des blessés militaires…
C’est là que le bât blesse. Car si les victimes du terrorisme ont droit à toute notre sollicitude, elles ne peuvent en revanche se réclamer d’aucun volontariat dans la lutte contre l’ennemi, et moins encore d’acte de bravoure dans un contexte de guerre. On peut reconnaître une victime, l’assurer de la compassion de la nation, on peut l’indemniser le cas échéant, mais on ne saurait la récompenser.
Une récompense est faite pour saluer et sanctionner une action volontaire qui a nécessité du courage, de la détermination, de la bravoure. Une victime passive, n’ayant pas été en mesure d’entreprendre quoi ce soit pour lutter contre l’adversaire, ne saurait répondre à ces critères. Il n’y a donc pas lieu de confondre hommage et récompense, respect et mise à l’honneur, compassion et déférence. Il convient de hiérarchiser le mérite, la circonstance des blessures, l’engagement volontaire, avec justice et discernement.
Mais les dessinateurs trotskistes et obscènes de Charlie Hebdo, qui n’avaient cessé de vomir sur des institutions telles la police, l’armée ou l’Eglise, se sont vu octroyer la Légion d’Honneur à titre posthume, alors que des milliers de combattants, héros ignorés des derniers conflits, n’ont eu droit à aucune reconnaissance de leur vivant, et n’ont été cités que dans l’anonymat des cérémonies du souvenir.
Partant de ce triste constat, le choix du positionnement de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, décision fleurant un léger parfum de démagogie, n’étonnera plus personne. •
http://www.politiquemagazine.fr/decorations-plutot-victime-que-soldat/
Relayé par :
Ce que nous en pensons:
Assurer la reconnaissance de la Nation à des malheureux victime d’un terrorisme pas si aveugle que cela est assurément une très bonne chose Aussi bien , ce qui est en cause dans la critique ci-dessus est moins l’octroi d’une décoration … encore que…. que sa place absurde dans l’échelle des décorations décernées par la République.
Assurément ce ne sont pas les lecteurs de ce blog qui seront étonnés par cette querelle . La République n’a pas la moindre idée de ce qu’une décoration peut témoigner non seulement pour celui qui la reçoit mais bien plus encore pour tous ceux de sa parentèle . Innombrables sont les décorations militaires et civiles qui, traitées avec honneur par la première génération, ont regagné les cartons du grenier avec la deuxième et les stocks d’Emmaüs avec la troisième. Nous avons déjà * traité de la disparition de facto de la Légion d’honneur absurdement décernée maintenant à des personnes dont le seul mérite éminent au service de la nation, à titre militaire ou à titre civil est d’appartenir au sexe féminin.
Le roi restauré devra donc ressusciter la noblesse qui offrira une échelle graduée et transgénerationnelle de la reconnaissance du Souverain de façon à ce que soit ainsi encouragé les sujets du monarques et leurs descendants nés et à naître à faire de plus en plus à son service et , par le fait même , au service de la France.
Ainsi sera reconstruit ce pont intemporel mais pourtant bien réel entre les générations avec le retour du concept de Lignée toute entière dédiée à un dépassement de soi même et des siens .
C’est bien d’ailleurs la voie déjà empruntée par le Conseil dans l’Espérance du roi lorsque le 1 er août 2012 il a institué institué « l’ ordre et ardente compagnie royale du Mérite, sous le vocable de Sainte-Jeanne d’Arc, appelé plus communément ordre royal de Sainte-Jeanne d’Arc«
Pour le Conseil dans l’Espérance du Roi, Alain TEXIER, CJA, Docteur en Droit, Garde des Sceaux,Conseiller à la Justice, aux Libertés publiques, aux devoirs et aux droits des Citoyens et Conseiller aux réformes institutionnelle.
Quelques jours après ce sanglant 14 juillet , je ne me lasse pas de parler des bienfaits que nous devons à la révolution dite Française* . Ainsi en est-il, par exemple, par exemple les six prisons qu’il fût nécéssaire d’implanter à Orange. pour incarcérer tous ceux qui n’avaient pas compris toute la richesse des « valeurs républicaines ».
Alain TEXIER, CJA.
Avant d’être jugées par le tribunal révolutionnaire, les victimes furent d’abord détenues, pendant un temps plus ou moins long, dans les six différentes prisons établies à Orange pour les recevoir :
ALAIN TEXIER (1945 – ) sera présent aux journées chouannes le dimanche 4 septembre 2016
Alain Texier est né le 17 décembre 1945, à Loudun (Vienne) a fondé le jeudi 25 aout 1988, entre millénaire et bi-centenaire – la Charte de Fontevrault en l’abbaye royale homonyme, mouvement royaliste providentialiste qui s’en remet à Dieu choix de qui régira sur la fille aînée de l’Eglise.
Pacte de non-agression entre militants royalistes servant des princes différents, la Charte demande aux royalistes de s’en remettre à Dieu du point de savoir qui sera Son Lieutenant en terre de France et, pour préparer sa venue, de pardonner les offenses commises par ceux qui servent un autre prince qu’eux.
Docteur en Droit
Diplômé des Sciences politiques
Maître de Conférences (E.R.) à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Limoges
Confrère de la Confrérie de Saint Loup de Limoges (Laïcs catholiques).
Il a collaboré aux Cahiers de Chiré et publié un certain nombre d’ouvrages
Vidéo de présentation des journées 2015
L’ université de Poitiers est une des plus anciennes de France. Elle fut fondée en 1431 et voulue par le roi Charles VII pour récompenser la fidélité que lui avait toujours montrée le Poitou. Sa création tient donc aux circonstances de la guerre de Cent Ans, l’occupation de Paris par les Anglais ayant entraîné l’exil d’une partie de l’université de Paris. Le 29 mai 1431, une bulle du pape Eugène IV en autorisait la création, effective le 16 mars 1432 par lettres patentes du roi de France
https://fr.wikipedia.org/wiki/Université_de_Poitiers
Logo depuis 2012. NDLRB . Il était difficile de faire plus ridicule que le logo qui précède, on doit donc saluer le retour à la raison des universitaires Poitevins. L’on peut pourtant regretter que les marques de l’ampleur de la reconnaissance royale ait été divisées par deux et que le dessin des fleurs de lys subsistantes aient été alourdies par le non respect de leurs proportions . Pour autant, comment ne pas remercier les Poitevins qui ont entendue renouer avec leur passé pluricentenaire.
Pour le Conseil dans l’Espérance du Roi, Alain TEXIER, CJA,Docteur en Droit, Garde des Sceaux,Conseiller à la Justice, aux Libertés publiques, aux devoirs et aux droits des Citoyens et Conseiller aux réformes institutionnelle.
Alain Texier qui s’honore de rappeler qu’il a passé l’oral de sa première année de DEUG ( Diplôme d’Etudes Universitaires Générales) de Droit et de Sciences éco dans les anciens bâtiments de la Faculté de Droit et des sciences économiques sis juste en face de l’église romane de Notre -Dame-la-Grande
Il y a deux jours, Alain Texier, CJA, pointait du doigt l’absurde remplacement des armoiries de la ville de Verdun par un logo sans histoire et, évidemment, sans âme : (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2016/02/23/des-armoiries-au-logo-de-verdun-55100-de-la-perfection-au-neant/).
Il y a hélas d’autres exemples semblables mais il y en a aussi de moins critiquables. Nous pourrions citer la ville de Vincennes en ce qu’elle est particulièrement démonstrative d’une réflexion intéressante.
Les armoiries de Vincennes furent imaginées (car, chose étonnante, elle n’en possédait pas auparavant) par le grand héraldiste du XXe siècle Robert Louis, peu après la dernière guerre mondiale :
Elles se blasonnent ainsi : « De gueules au château d’argent donjonné et crénelé, posé sur un chemin de ronde aussi crénelé, flanqué à dextre et à senestre d’une échauguette, le tout posé sur une risberme, d’argent maçonné et ajouré de sable, accompagné en pointe de trois boulets mal ordonnés aussi d’argent; au chef d’azur semé de fleurs de lys d’or. »
Le meuble principal du blason est la silhouette stylisée du château. Le semé de lis qui orne le chef du blason rappelle les armes de France que portait Saint-Louis. Les trois boulets évoquent le souvenir de l’héroïque défense du château par Daumesnil (Pierre Yrieix ) en 1814, et sont également le rappel de l’école d’application d’artillerie. Le bois de Vincennes est concrétisé par les deux branches de chêne qui soutiennent le blason. Le souvenir de Saint-Louis rendant la justice sous un chêne est évoqué par le sceptre et la main de justice qui figurent sur son sceau de Majesté.
La devise de la ville est : « Liliis Justitia Lapidibus Fama« , ce qui peut se traduire par : la justice par les lis, la renommée par les pierres. Cette devise fait allusion à la fois au blason et à l’histoire de Vincennes.
Lorsque la vogue des logotypes atteignit cette jolie ville historique, la municipalité crut bon de demander à une agence parisienne spécialisée de « repenser » son emblème dans l’esprit du temps présent ce qui donna lieu à quelques échanges vigoureux entre le maire de l’époque et les héraldistes locaux (dont votre serviteur). Finalement, une « sortie de crise » fut trouvée dans la forme suivante :
1/ les armoiries de Vincennes (bien que récentes) furent conservées pour tous les actes d’importance (elles figurent sur les documents officiels) ainsi que lors des manifestations historiques ou culturelles mais
2/ un logotype était accepté pour les usages courants à la condition qu’il garde un caractère héraldique en reprenant, sous une forme plus moderne, les éléments principaux des armoiries :
Tout cela n’était sans doute pas nécessaire mais…permettait de « sauver les meubles » du blason !
Le 24 février 2016.
Jean-Yves Pons, CJA