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Tant qu’il reste un seul descendant direct d’Hugues Capet, né d’un mariage catholique réputé valide au moment de la naissance, il reste un Roi en France.

1 Fév

C’est avec un plaisir extrême que je veux vous faire connaître un texte de circonstance jailli de la plume élégante (même s’il fut écrit au moyen d’un clavier) de l’un de nos amis, porte-parole du Cercle Légitimiste d’Ile de France, et publié sur le Forum Légitimiste.
En quelques lignes percutantes et sûres, il y rectifie les approximations et erreurs, d’une chronique parue sur le site Boulevard Voltaire, motivées sans doute par de « bonnes intentions » (sont-ce celles-là même dont est pavé l’enfer ?), mais qui n’en induisent pas moins le lecteur à une espèce de romantisme qui n’a rien à voir avec la réalité de ce que fut – de ce qu’est toujours ! – la Royauté Française légitime : le romantisme s’enlise dans les approximations d’une sentimentalité qui se complaît en ses humeurs bileuses, alors que la Monarchie Capétienne traditionnelle – dans son réalisme vital et sa pragmatique logique – est toujours forte d’une joyeuse et invincible espérance !

Lully.

A propos du martyre du Roi Louis XVI :

« Chaque 21 janvier, la même histoire recommence.
De braves chroniqueurs, journalistes, éditorialistes improvisés, plus ou moins catholiques, plus ou moins royalistes, y vont de leur article sincèrement désolé sur la mort de Louis XVI.

L’intention est louable.

Et chaque année, faute de culture politique et historique digne de ce nom, c’est la catastrophe.
Cette année, c’est Monsieur Philippe Rodier, sur le site mal heureusement nommé Boulevard Voltaire, qui tombe dans le panneau (cf. > http://royaume-de-france.clicforum.com/t2867-A-propos-du-martyre-du-Roi-Louis-XVI.htm

.

Que Monsieur Rodier commette un pléonasme en parlant d’ « incarnation charnelle » (comme si une « incarnation » pouvait être autrement que « charnelle »), nous le lui pardonnerons volontiers puisque l’idée demeure juste.
Louis XVI, parce que Roi de France, était bien l’incarnation du pays tout entier.

Mais enfin, quelle drôle d’idée de dire qu’ « en tuant la reine, les révolutionnaires tuaient la royauté » !
En quoi la Reine de France était-elle à ce point identifiée à la fonction royale qu’en la tuant on supprimât aussitôt la dite fonction ? Sous prétexte qu’elle ne pouvait plus avoir d’enfants royaux ? Certes, mais le Roi était mort avant elle, et le Roi Louis XVII son fils mourut après. 
La logique de Monsieur Rodier m’échappe absolument.

Rappelons donc seulement la vérité qu’un docteur en droit ne devrait pas ignorer : en France, la fonction royale ne meurt pas !

Tant qu’il reste un seul descendant direct d’Hugues Capet, né d’un mariage catholique réputé valide au moment de la naissance, alors il reste un Roi en France (note *).
A la mort de Louis XVI, toute tragique qu’elle fut, le Dauphin Louis, Duc de Normandie, devint aussitôt par la grâce de Dieu Sa Majesté Très-Chrétienne le Roi Louis XVII. 
Et cela, la Reine Marie-Antoinette ne l’ignorait pas, pas plus que les Vendéens et Chouans des quatre coins de France et de Navarre.

Enfin je m’insurge vivement contre la citation, séduisante mais fausse, du sinistre Renan : « Le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. »
Certes, il est séduisant d’utiliser au profit de la royauté une caution républicaine telle que Renan.
Pourtant Renan a tort, car en aucun cas ce n’est la France qui tua le Roi, mais bien la République, et elle seule.
La France, révulsée d’horreur et de douleur devant ce crime qui criait vengeance à la face de Dieu, ne devait plus tarder à se révolter massivement contre la tyrannie républicaine, qui déjà usurpait les noms de « France » et de « patrie ».
En conséquence, la France n’a commis aucun suicide. Bien au contraire, le martyre de son Roi ouvrit l’une des plus belles pages de son histoire : les épopées vendéennes et chouannes.

Combien donc il y a loin du désespoir latent de Monsieur Rodier à la forte Espérance qui ne peut que nous animer en ce jour !
Que notre Roi Louis XVI « le Bienfaisant », du haut du Ciel où il est sans doute allé tout droit, hâte le jour de la Restauration et veille sur le Royaume des Lys qui fut, par la grâce de Dieu, le sien. »

Michel Berryer,
porte-parole du Cercle Légitimiste d’Ile de France.
Forum du Royaume de France, « A propos du martyre du Roi Louis XVI »,
mercredi 20 janvier 2016. http://royaume-de-france.clicforum.com/t2867-A-propos-du-martyre-du-Roi-Louis-XVI.htm 

Article relayé par :

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2016/01/23/2016-7-tant-quil-reste-un-seul-descendant-direct-dhugues-capet-ne-dun-mariage-catholique-repute-valide-au-moment-de-la-naissance-il-reste-un-roi-en-france/

Arabie saoudite ? Non Vallauris ! Une femme CRS en tenue jugée indécente sur une plage!

3 Août
Petit guide touristique de savoir-vivre en France

Dominique Jamet.

« Charbonnier est maître chez soi…. »
apprenez-le, majesté du Royaume des sables* ..,Vous êtes chez nous, respectez nos coutumes, comme nous respectons les vôtres chez vous…
Deo gratias..

* Roi Salman d’Arabie Saoudite

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Où l’érotisme (?) ne va- t-‘il pas se nicher ?

http://http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/29/2151645-vallauris-une-femme-crs-ecartee-de-la-plage-des-hommes.html

Origine de la mise en ligne de Philippe Boehler.

le 30 juillet

Le Président est mort. Vive le Roi !

1 Déc

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Ce week-end, sur Paris-Première, j’ai vu Zemmour et Nauleau, Jean-Marie Le Guan et Thomas Legrand auteur de « Arrétons d’élire les Présidents » évoquer l’impuissance à gouverner de l’actuel Président de la République. J’ai vu des magazines titrer sur sa nullité, d’autres être très irrévérencieux. J’ai vu, le même jour, comme un appel, un reportage de la presse espagnole sur une charmante famille, un Prince, sa jeune et élégante épouse et leurs bambins dont deux jumeaux à croquer. Et je me suis tout naturellement dit que l’Élysée devrait être leur résidence principale puisque ce Prince n’est qu’autre que Louis de Bourbon, duc d’Anjou, descendant direct de Louis XIV qui avait mis, en 1700, son petit-fils Philippe sur le trône d’Espagne.

Un Roi de France au XXIème siècle pour rattraper les erreurs passées de cinq Républiques dont trois guerres. Folle pensée ? Et pourtant, il suffirait d’un Président courageux pour rendre à la France, via un référendum, une raison de croire en elle-même.

L’Europe actuelle compte douze monarchies qui, exceptée celle d’Espagne, sont toutes en meilleure forme que notre pauvre République. Sans un Roi, il y a longtemps que la Belgique aurait explosé. Que la Grande-Bretagne serait divisée en petits royaumes. Car le Roi, c’est le ciment d’un peuple. Son incarnation. Un lieu indestructible entre la France et les Français. Un homme qui représente non pas un parti mais un peuple dans son entité, dans son identité, un peuple issu du plus profond de son Histoire comme de la plus récente acquisition de la nationalité, un peuple de toutes origines, de toutes races, de toutes religions. Le Roi, c’est le rassembleur, et non pas le diviseur élu par à peine la moitié d’électeurs souvent démotivés.

La République coûte cher. Le train de vie de l’Élysée est très largement supérieur à celui de la Cour de Versailles. Élire un Président tous les cinq ans engloutit des fortunes avec un résultat dont on voit depuis 20 ans où il nous mène. Un Président de la République n’est pas éduqué pour représenter la France. Un Roi héréditaire si : il est éduqué dès son plus jeune âge à gouverner un pays et à en faire respecter ses valeurs, avec l’aide d’un vrai Premier ministre qui dirige un Gouvernement sous la coupe d’un Parlement. Le roi d’une monarchie parlementaire, comme nous aimerions la voir à nouveau, n’interviendrait qu’en cas de manquement grave aux valeurs fondamentales. Cas où il ferait appel par voie référendaire au vote des Français. Et puis, un Roi, c’est l’image d’un pays, autrement plus prestigieux qu’un homme étriqué dans un costume trop grand, sans allure, sans distinction, sans éducation, sans réel savoir-vivre.

Depuis l’an 751, ils sont 52 Rois à avoir dirigé le beau Royaume de France. Quel pourrait être le 53ème ? Un Orléans ? Un Bourbon ? Mon choix est fait, je suis pour la Légitimité incarnée par le jeune Louis le 20ème du nom, heureux père de ces enfants qui formeraient la plus belle famille princière d’Europe ! Il est né en Espagne mais de nationalité française, comme Manuel Valls. Il a un bel accent madrilène mais maîtrise parfaitement notre langue, l’Histoire, la diplomatie, l’économie puisqu’il est banquier, et un avantage non négligeable, il est cousin avec toutes les têtes couronnées d’Europe. Il a de l’allure, un beau sourire, une culture sans faille, une famille pour laquelle il est très attentif. Il a traversé dans sa vie de multiples épreuves : le divorce de ses parents, la mort à l’âge de 11 ans de son frère aîné François, dans un accident de voiture, dont son père et lui même ont échappé non sans de multiples blessures, puis la tragique et brutale disparition de son père, le Prince Alphonse, décapité par un câble sur une piste de ski dans le Colorado, 204 ans après que son ancêtre Louis XVI ait été guillotiné.

Alors, oui, après la malmenée présidence de Jacques Chirac, la malaimée présidence de Nicolas Sarkozy et la détestable présidence de François Hollande et leurs multiples échecs, plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu d’un septième président ou présidente de la Vème République, il ne serait pas inconvenant d’envisager le retour d’un roi qui redonnerait à la France une raison d’espérer.

Le Président est mort. Vive le Roi !

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Commémorer sans cesse, commémorer toujours, mais si le passé a tant de charmes: c’est que le présent n’en a plus guére

31 Août

Faute de célébrations religieuses, le sacré s’est replié sur les commémorations nationales, histoire de permettre au Président de diffuser quelques messages politiques, en douce, et sans se faire huer. Mais cette pluie quotidienne de cérémonies finit par saturer. À force de rappeler l’héroïsme et les sacrifices des combattants de 1914-18 ou ceux des résistants et des libérateurs de la Seconde Guerre mondiale, on finit par mesurer le gouffre qui les sépare de la médiocrité d’aujourd’hui.

http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/commemorer-faute-mieux,101752?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=4a22f64b3d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-4a22f64b3d-30399893&mc_cid=4a22f64b3d&mc_eid=81b4bf3cde

Najat-Vallaud-Belkacem : mettre fin à la conjugalisation de l’impôt pour faire éclater un peu plus les familles.

14 Déc

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http://www.laplumeagratter.fr/2013/02/14/cumul-des-mandats-quand-najat-vallaud-belkacem-se-fout-ouvertement-du-monde/

La fiscalité des familles, c’est un peu la balle anti-stress du gouvernement : il la tripote, la déforme, la broie, s’acharne sur elle à chaque fois qu’il se sent irrité ou impuissant. Souvent, donc.

Najat-Vallaud-Belkacem vient d’avoir une merveilleuse idée : réduire le pouvoir d’achat des familles pour forcer les femmes récalcitrantes à aller au turbin. Suivant les recommandations d’un rapport pour l’emploi des femmes qu’elle avait commandé, elle se prononce en effet « pour la révision de l’un des fondements de la fiscalité des ménages: la conjugalisation de l’impôt », qui profiterait de façon nocive, selon elle, aux foyers disposant d’un seul revenu, ou de deux revenus trop inégaux. Désormais, chacun, dans le couple, sera imposé à hauteur de son propre revenu.

Dans une famille dont la mère est au foyer, le montant de l’impôt sur le revenu augmentera donc de façon drastique, à revenu constant : la mère, bien sûr, ne sera pas imposée, mais le père, lui, paiera comme un célibataire, sans plus bénéficier de la demi-part fiscale de sa femme. Une journaliste, sur Europe 1, de se réjouir : la femme n’aura rien à payer, tandis que son mari, lui, va ramasser ! Comme si ce n’était pas le même porte-monnaie, le même budget. Comme si dans les familles françaises normalement constituées, tous les hommes allaient boire leur paye au bistrot ou entretenir une danseuse, tandis que leur légitime, les cheveux gras et boudinée dans son tablier, suerait sang et eau à élever les mouflets sans recevoir une piécette de leur part.

À l’inverse, dans une famille disposant de deux salaires équivalents, l’impôt baissera de façon significative, puisque le couple pourra ainsi contourner le système de la progressivité de l’impôt qui pénalise les gros salaires, en fractionnant le montant à déclarer.

À revenu global égal, ce seront donc les familles nombreuses – la naissance des enfants n’ayant généralement pas permis à la mère d’avoir une carrière linéaire à progression constante – qui paieront plus, tandis que les ménages disposant de deux salaires « normaux », sans que l’un ou l’autre n’ait été affecté par le frein de carrière « grossesse » – les Dual Income, No Kids, comme on les appelle –, s’enrichiront. S’enrichiront un peu plus, veux-je dire. Car ce segment est déjà une cible privilégiée des entreprises en raison de leur pouvoir d’achat élevé. Comme disait Louis de Funès dans « La Folie des grandeurs » : « Les pauvres, c’est fait pour être très pauvres, et les riches, très riches. » Ça, c’est de la politique socialiste ! Et que ces DINK fassent tranquillement leurs courses avec ce supplément de revenu disponible, car la retraite est assurée. Par les enfants des autres, qui paieront pour tout le monde sauf pour leur mère qui n’en verra jamais la couleur, ou si peu. En même temps, on ne lui avait rien demandé. Elle a voulu des gamins, c’est son choix, dirait Mireille Dumas. Ça, c’est de la politique familiale !

Cette politique fiscale astucieuse, nous dit Najat-Vallaud Belkacem, incitera les femmes qui ont cessé de travailler ou qui ont des revenus limités à gagner plus. Allez, bande de feignasses, retournez vos poches, déposez tout dans le panier, là. Oui, oui, votre chemise aussi. Ah, on rigole moins ! Ça vous donne envie d’aller gagner votre croûte, hein? Et attention, pas un job de misère, un truc sérieux qui fait du cash. Je suis bien ministre, moi ! Mais que ne nomme-t-on cette femme ministre du Travail ? En un mois, elle a pulvérisé la courbe du chômage. On supprime Pôle emploi et les allocs, et vous verrez que quand ils auront bien faim…

http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/comment-najat-vallaud-belkacem-met-les-femmes-au-turbin,44433?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=92810f7d2a-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-92810f7d2a-30399893

Entretien avec Dimitri Casali En attendant un nouveau Bonaparte ou un autre de Gaulle… Et pourquoi pas le Roi?

26 Nov

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                                                                     Lever de soleil. Wikipédia

Le 25 novembre 2013 . À l’occasion du lancement de sa nouvelle formule, Boulevard Voltaire vous propose une série de courtes interviews. Chaque jour, une personnalité — politique, intellectuel, artiste, sportif, etc. — répondra à une question, toujours la même, qui correspond aux interrogations du moment. Aujourd’hui, c’est Dimitri Casali qui se prête au jeu… Crise de régime, crise de société ou révolution : selon vous, sommes-nous en 1958, 1968 ou 1788 ? 

À mon sens, nous sommes à la veille de 1788, sachant que la France se trouve aujourd’hui au croisement de trois crises fondamentales.

La première, comme à la veille de la Révolution, est économique, la plus terrible depuis 1929. Crise qui déstabilise toutes les classes sociales par le biais d’une pression fiscale devenue insoutenable et d’un chômage de masse, non point conjoncturel mais devenu structurel ; soit deux phénomènes touchant de plein fouet les plus modestes de nos compatriotes, mais qui n’épargnent désormais plus l’ensemble de la classe moyenne.

La deuxième est d’ordre civilisationnel et culturel. Crise de l’Éducation nationale, censée, depuis ses pères fondateurs, assurer la transmission du savoir et de nos valeurs républicaines. Résultat, il y a rupture de la cohésion nationale. L’académicienne Jacqueline de Romilly, que j’ai eu le privilège de connaître, aimait à dire : « Je sens monter la vague de l’ignorance… » Une autre femme dont je me sens éminemment proche, l’écrivain Malika Sorel, dont l’itinéraire est certes différent, quoiqu’elle partage le même amour de l’Histoire de France que Jacqueline de Romilly, dit sensiblement la même chose.

La troisième est d’ordre moral. Crise de l’individualisme, fille de l’époque des Lumières, mais que l’actuel consumérisme forcené a encore exacerbé. Règne du chacun pour soi. Aujourd’hui, si l’équivalent français d’un John Fitzgerald Kennedy nous affirmait : « Ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays », je vous laisse imaginer le tollé…

Alors oui, nous sommes peut-être à l’aube d’un 1788. Ne reste plus qu’à espérer l’arrivée d’un nouveau Bonaparte ou d’un autre de Gaulle. Ou de quelqu’un d’autre encore, qui pourrait incarner aujourd’hui ce que fut le RPR des années 70…

NDLRB. La derniére remarque  est  le coup qui nous tue. Elle montre trés  clairement   quel est  l’état de déliquescence où se trouve plongée la mouvance royaliste. Certes, il n’est  encore pas apparement possible de réunir nos forces  pour  soutenir un seul prince .                           Mais, du moins pouvons nous  comme le  fait , non sans intelligence,  le Conseil dans l’Espérance du Roi , nous effocer  de parler  de tous les princes sans  en attaquer aucun.

                                                                     Alain TEXIER

http://www.bvoltaire.fr/dimitricasali/en-attendant-un-nouveau-bonaparte-ou-un-autre-de-gaulle,42627?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=217b355536-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-217b355536-30399893

La langue française au risque des mauvais locuteurs : Il y a urgence à restaurer le sens des mots !

28 Oct

Dictionnaire_de_l'Acad%C3%A9mie_fran%C3%A7aisehttp://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dictionnaire_de_l%27Acad%C3%A9mie_fran%C3%A7aise.jpg

Christian Vanneste. Ancien député UMP et Président du Rassemblement pour la France.

L’identité nationale de la France repose principalement sur deux piliers : son histoire et sa langue. La première est sourdement minée par une absurde repentance. La seconde se corrompt jour après jour. Dans De l’universalité de la langue française (1783), Rivarol soulignait un élément qui ne dépend pas du nombre des francophones, la qualité intrinsèque du français : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » Disant cela, il faisait écho au classique Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. » Mais Rivarol ajoutait : « Les langues passent et se dégradent en suivant le déclin des empires. » À entendre le débat politique actuel, nous y sommes.

Au sabir de Leonarda et de sa famille, dont on aimerait savoir quelle est la langue familière, répond le délire verbal des politiques. L’inflation lexicale chasse les mots justes et subvertit le sens des discours. Lorsqu’un député socialiste parle de « rafle » à propos de l’interpellation de la jeune Kosovare, il use d’un terme impropre puisqu’une rafle est une arrestation massive, mais il le fait avec perversité : l’arrestation de jeunes devant leurs camarades, ça ne vous rappelle rien ? Non plus perverse, mais odieuse et stupide, la formule employée par un responsable de l’extrême gauche pour qualifier la proposition présidentielle d’un retour de la fille sans les parents : « cruauté abjecte ». On pouvait dire bien des choses : que c’était généreux et maladroit ; que c’était scandaleusement contraire à la loi et aux conventions ; que c’était, en un mot, « hollandais »… Mais si cela est « cruel » et « abject », que reste-t-il désormais pour désigner l’horreur ? À part « génocide » si la victime appartient à une minorité, on ne voit plus…

Un autre mésusage du vocabulaire est comique : notre très laïciste ministre de l’Éducation veut « sanctuariser » les écoles. Le problème, c’est qu’un sanctuaire, par définition, c’est un lieu particulièrement réservé aux cérémonies d’un culte religieux, et dont l’enceinte est protégée par l’invisible frontière entre le sacré et le profane. Curieuses inversion des termes et confusion des esprits…

On en arrive à cette extrémité qu’avait imaginée Orwell, décrivant à travers la « novlangue » le processus de la manipulation totalitaire du langage, à savoir que les mots finissent par suggérer le contraire de ce qu’ils disent. Ainsi en est-il du mot « citoyen », qu’un manifestant en faveur de Leonarda n’hésite pas à employer pour la désigner, en oubliant qu’une résidente illégale et temporaire n’est évidemment pas une citoyenne. « Républicain » est, de même, un concept vidé de tout sens par ceux qui en abusent. Il peut bien sûr désigner ce qui touche au régime qui a succédé à la monarchie. Mais il qualifie d’abord ce qui a trait à la chose publique, au bien commun de tous les Français, aux institutions qui organisent le pouvoir de ceux qui sont censés le réaliser. Lorsqu’il est employé pour expulser de la vie démocratique un parti qui ne menace en rien le régime, et que l’on conteste ainsi la légitimité du vote de ses électeurs, on voit apparaître cette contradiction qui consiste à discriminer au nom d’une République et de ses principes au premier rang desquels figureraient la liberté, l’égalité… et la non-discrimination ! La République n’est plus un mot que définit une idée, c’est un stimulus destiné à provoquer un réflexe dans un contexte que le rationnel a déserté et que l’émotionnel a envahi : certains appellent « valeurs de la République » les préjugés de leur idéologie afin de susciter le respect et la sympathie que la République n’a pas à nourrir à l’égard de ce qui affaiblit la nation et l’État. De même avait-on qualifié de « pour tous » des unions qui ne pouvaient concerner que quelque-uns…

La résistance qui grandit en France contre la chute du pays doit aussi être un combat pour notre langue. Il est urgent et nécessaire, à nouveau, et comme l’écrivait Mallarmé, de « donner un sens plus pur aux mots de la tribu ».

http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/il-y-urgence-restaurer-sens-mots,39200?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=bc0e042de8-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-bc0e042de8-30399893

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Pour le droit de vote à sept ans ! l’audace que n’a pas eue Mme Dominique BERTINOTTI , MINISTRE de ce qui reste DE LA FAMILLE.

29 Sep

Le  gouvernement  (?)  socialiste qui pense peut -être, être là pour mille ans,  continue, telle  la veuve noire, à tisser  sa toile pour  atteindre ses obectifs . Au nombre du dernier  fil gluant  tissé par lui  figure le projet de  donner   un pré-majorité dés  16 ans révolus au ados.

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Madame Dominique Bertinotti, ministre de la Famille – mais oui, il y a un ministre de la Famille dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault ; c’est même la personne que vous n’avez pas vue quand madame la gardienne des Sceaux lui est passée devant pour défendre devant les Assemblées et à la télévision le « mariage pour tous » ; c’est encore elle que vous n’avez pas entendue lorsque M. Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, a décidé de pénaliser fiscalement les familles nombreuses.

Madame Dominique Bertinotti, donc, désireuse, c’est bien humain, de prouver son existence et de justifier son portefeuille, compte présenter en Conseil des ministres d’ici la fin de l’année un projet de loi instituant un statut de « pré-majorité » des « ados » dès leurs seize ans révolus. Ce statut leur permettrait notamment de décider eux-mêmes de leur orientation scolaire, de créer des associations et de voter aux élections locales. Ainsi feraient-ils, avant même d’en avoir terminé avec leurs études secondaires, leur apprentissage de citoyens.

Le ministre de la Famille est manifestement de ceux qui pensent que la précocité de la maturité sexuelle va de pair avec celle de la maturité intellectuelle, et qui sont frappés par le sérieux des préoccupations, la profondeur de la réflexion et la qualité de l’expression qui caractérisent notre belle jeunesse. Sans doute y a-t-il quelque temps qu’elle n’a pas fait la sortie des collèges ou des lycées et qu’elle n’a pas pratiqué le langage direct et familier des usagers de l’iPhone, du tweet et des soirées entre copains.

Quoi qu’il en soit, d’autres pays nous ont déjà précédés dans la voie où s’engage Mme Bertinotti. Les jeunes Autrichiens ont le droit de vote dès seize ans. L’Écosse a fixé au même âge la majorité intégrale. Quant à l’Iran, qui nous étonnera toujours, la majorité sexuelle y est fixée à quinze ans pour les mâles et… neuf ans pour les femmes. Il est vrai que ce dispositif n’a pour but que de rendre nubiles des petites filles et de favoriser l’organisation de mariages arrangés avec des garçons à peine pubères.

Ne revient-il pas à la France, au pays des Lumières qui a toujours éclairé le chemin où la suivent les peuples éblouis, de leur indiquer une fois de plus la direction de l’avenir ? Le projet que porte et que nourrit madame le ministre de la Famille est sympathique, il va évidemment dans le sens de l’histoire et du progrès. Mme Bertinotti nous permettra-t-elle de lui dire le plus respectueusement du monde que, tel quel, il est d’une modestie qui confine à l’insignifiance ? Quel grand coup ne frapperait-elle pas, en proposant sous les yeux de la France et du monde étonnés, d’accorder le droit de vote aux petits enfants dès leurs sept ans !

L’initiative peut paraître hardie. Elle l’est en effet, mais si le changement, ce n’est pas maintenant, quand aura-t-il lieu ? Les arguments en faveur de cette petite révolution ne manquent d’ailleurs pas. D’abord, sept ans, la chose est connue, c’est l’âge de raison. À sept ans, on sait lire, écrire et compter, faculté qui, par une inexplicable bizarrerie, fait défaut à nombre d’adultes. À sept ans, on sait reconnaître sa droite de sa gauche, et c’est l’essentiel pour bien voter. Et puis, cette mesure de justice mettrait fin à l’intolérable discrimination qui fait des enfants des citoyens de seconde zone, des mineurs, pour tout dire, leur refuse les droits dont jouissent leurs aînés et est constitutive de ce que je ne crains pas d’appeler une véritable « puérophobie ».

J’ajouterai qu’un sondage récemment effectué auprès d’un échantillon représentatif de quatre petits écoliers âgés de cinq à sept ans (dont 50% de sexe féminin, pour respecter le principe de la parité) établit que leurs héros se nomment Batman, Spiderman, Superman, Claire Chazal, Jean-Pierre Pernaut, Stromae, Laurent Ruquier, les Simpson, Nabilla, Ibrahimović, Tony Parker et… François Hollande. Voilà, n’est-ce pas, qui règle la question.

            Dominique Jamet

http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/droit-vote-sept-ans,36831?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e39c2dd7cf-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e39c2dd7cf-30399893

     Les amoureux des  contrastes se régaleront  en lisant les ligne suivantes  qui , loin de suivre une  quelconque pente savonneuse , fxent au contraire  les majorités pour  voter et être élus  , selon les cas, de 18 à 21 ans.

                                        Alain TEXIER, CJA.

TEXTE DE LA CHARTE CONSTITUTIONELLE

DU ROYAUME DE FRANCE ET DE NAVARRE

http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/pages/512_RESTAURATION_MONARCHIQUE_EN_FRANCE_Constitution_du_Royaume_de_France_et_de_Navarre_-980158.html

        Art. 83/2. Election  aux Etats particuliers de la Province.

    Disposent de la capacité d’élire les Etats particuliers de la Provinces tous les Sujets du roi , de nationalité française, âgés  d’au moins  vingt-et-un ans.

     Disposent de la  capacité d’être élus aux Etats particuliers de la Province  tous les Sujets du roi , de nationalité  française, âgés  d’au moins vingt-et-un ans.

         Art. 83/3. Election  aux Etats propres aux terroirs.

       Disposent de la capacité d’élire les Etats propres aux terroirs  tous les Sujets du roi , de nationalité française, âgés  d’au moins  dix-huit-ans.

     Disposent de la  capacité d’être élus aux Etats propres aux terroirs tous les Sujets du roi , de nationalité  française, âgés  d’au moins vingt ans.

Septembre 2013 sera t’il LE MOIS de TOUS LES DANGERS pour la « famille » du président français ?

23 Août

Xavier Kemlin vient d’en informer la presse : le juge d’instruction a accepté sa plainte déposée contre Valérie Trierweiler avec constitution de partie civile pour « recel de détournement de fonds publics ». À la suite de quoi, un dépôt de 2.000 euros lui a été demandé.

L’instruction devrait donc suivre son cours et, logiquement, les convocations devraient intervenir courant septembre. C’est à l’issue de ces auditions que le juge pourrait éventuellement prononcer la mise en examen de la « première dame de France », même si rien n’est moins sûr.

L’affaire peut s’avérer délicate. En effet, le plaignant joue sur le fait que, Valérie Trierweiler n’étant ni l’épouse ni la concubine du Président, elle ne peut bénéficier de fonds publics pour son « fonctionnement ». S’ajoute à cela la situation du président face à l’ISF. Aujourd’hui, les comptes des deux personnes n’étant pas joints, ces déclarations séparées permettent à François Hollande de ne pas être redevable de cet ISF.

Ainsi donc, en affirmant qu’il n’existe pas de concubinage, Valérie Trierweiler tombe sous le coup de la loi car elle bénéficie indûment de fonds publics. Et s’il y a bien concubinage, François Hollande pourrait se voir reprocher une fausse déclaration de patrimoine au moment de son élection. Avec les conséquences qu’on peut imaginer : l’élection présidentielle pourrait ainsi être invalidée par le Conseil constitutionnel…

Difficile à croire, même si c’est juridiquement possible… Rendez-vous en septembre.

http://www.bvoltaire.fr/patrickcrasnier/valerie-trierweiler-chez-le-juge-en-septembre,31677?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=8bc5105f6a-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-8bc5105f6a-30399893

Après le RMI et le RSA, un nouveau machin : la « GJ » (Garantie jeune)

18 Août

Vingt-cinq ans après la création par l’inénarrable Michel Rocard du « Revenu minimum d’insertion », lequel s’est rapidement transformé en « revenu maximum d’indolence », puis en « Revenu de solidarité active » ou « revenu sans avenir », nos socialistes nouveaux qui ont l’art de pratiquer le changement sans rien changer en remettent une couche en inventant la « Garantie jeune ».

Si vous avez entre 18 et 25 ans et que vous vous trouvez en situation précaire, isolé, sans ressources et qu’en dépit des 3,2 millions de chômeurs qui sont déjà devant vous, vous décidez courageusement de braver l’adversité, l’État-providence va se fendre d’une « Garantie jeune », un nouveau droit – parce que vous le valez bien – qui devrait vous permettre de vous insérer dans la vie professionnelle. Celle-là même dont sont privés les 3 millions de demandeurs d’emploi.

L’État garantit 450 euros mensuels. Le RSA, quant à lui, s’élève à 483 euros. À quelques euros près, notre État aurait pu faire un effort d’équité. Mais il paraît qu’il n’y a pas de petites économies !

Dans un premier temps, 10.000 jeunes seront concernés. Parmi les dix territoires retenus se trouvent les Bouches-du-Rhône (tiens !), la Seine-Saint-Denis (tiens, tiens !), le Vaucluse (oh ?) et un DOM : La Réunion, à taux de chômage et nombre de bénéficiaires de RSA record. Des prestations qui, sans faire de vague, semblent s’y transmettre d’une génération à l’autre depuis 1988. Si les Réunionnais se sont insérés, ce n’est pas dans une vie professionnelle mais dans une vie tout court.

Les socialistes, forts de leurs expériences réussies et toujours pétris d’une noble et grande âme, décident donc, en 2013, quand chaque jour 1.000 personnes perdent leur job parce qu’une usine met quotidiennement la clé sous la porte, et quand chaque jour 1.500 personnes voient leur niveau de vie passer au-dessous de la barre du seuil de pauvreté, quand la classe moyenne est asphyxiée par les impôts, les socialistes donc, continuent de dépenser l’argent qu’ils n’ont pas puisque ce revenu est destiné à 100.000 jeunes par an.

Mais on peut se demander si les socialistes ne poursuivent pas, en vérité, des buts inavouables. Quand l’entreprise de déculturation massive qu’est devenue l’école poursuit son funeste dessein en lâchant sur les bancs de la fac des bacheliers quasi illettrés, quand elle introduit à la rentrée la théorie du genre afin de créer l’homme nouveau sans passé, sans culture, sans sexe défini, il n’y a en effet plus que cela à faire : donner l’aumône à 100.000 jeunes par an que l’État a lui-même contribué à jeter sur le carreau.

Finalement, 450 euros après vous avoir détruit, c’est vraiment une misère !

 Caroline Artus

 

http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/apres-le-rmi-et-le-rsa-un-nouveau-machin-la-gj,33435?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=cb485bc540-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-cb485bc540-30399893