Tag Archives: CQFD
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Europe royale : des princes et des princesses à foison.

9 Mai

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Vincent Peillon ne détricote plus l’école mais ses fantasmes sont ils bien morts ?

24 Jan

Lettre d’un héros de la république….Lazare Carnot; « Tue, tue, extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir »

7 Jan

Tout le monde connaît la réponse que Carnot fera à Turreau qui demande ce qu’il doit faire des femmes, enfants, suspects et prisonniers de la Vendée, Carnot répond ceci le 8 février 1794 :

« Tu te plains, citoyen général, de n’avoir pas reçu du Comité une approbation formelle à tes mesures… Tue, tue, extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir. »

   En revanche, plus rare est la diffusion de la lettre suivante de Lazare Carnot, grand héros de la république, le 23 juillet 1794 :

« Le Comité de salut public aux représentants du peuple près l’armée de l’Ouest.

Nous vous renvoyons, chers collègues, une lettre des membres de la commission militaire séante à l’île de la Montagne par laquelle vous verrez à quel excès de malveillance est porté l’abus d’une proclamation faite par les agents préposés à la surveillance des récoltes. Où donc a-t-on pris que le gouvernement voulait faire grâce aux auteurs fauteurs et organisateurs des outrages faits à la souveraineté du peuple dans la Vendée ? Hâtez-vous au contraire chers collègues de livrer au glaive vengeur tous les promoteurs et chefs de cette guerre cruelle et que les scélérats qui ont déchiré si longtemps les entrailles de leur patrie reçoivent enfin le prix de leurs forfaits. Les femmes, les enfants et les vieillards, les individus entraînés par la violence ne méritent pas sans doute le même sort que les monstres qui ont ourdi la révolte, qui l’ont servie de leur volonté comme de leurs bras, et l’on pourrait prendre à leur égard des mesures de sûreté moins rigoureuses, mais ce serait abandonner le pays aux horreurs d’une guerre nouvelle et la vie des patriotes à la merci des brigands que d’user envers ceux-ci d’une indulgence absurde et meurtrière. Vous voudrez donc bien, sans perdre un moment, chers collègues, ordonner que la justice révolutionnaire reprendra son cours et ne pas perdre de vue que nous n’avons qu’un seul but : celui de terminer enfin l’horrible guerre de Vendée.”

 Archives Nationales, AF II 269-32, v. 13/18.

    Savary, Tome IV, p. 42 & 43.

RL

 

Mardi 17 octobre journée mondiale du refus de la misère

18 Oct

En ce 17 octobre journée mondiale du refus de la misère, je dois avouer que je ne suis pas indignée par certains très hauts salaires. Il m’est assez indifférent de savoir que certains gagnent en un jour plus que mon revenu annuel, et même beaucoup plus. Ce qui me choquerait, ce serait que dans la même entreprise le salaire versé aux plus modestes des salariés ne leur permette pas de sortir de la misère, les empêche de se nourrir, vêtir correctement et les prive d’accès à un logement décent, en dépit d’un travail normal correctement assuré. Fort heureusement, dans l’entreprise où le salaire qui a été versé à sa Présidente suscite aujourd’hui tant de commentaires défavorables, savoir la SNCF, il semble que ce ne soit pas le cas et que la situation de cheminot soit relativement enviable.

Ce n’est pas à l’opinion publique, me semble-t-il, de juger de la pertinence du salaire versé à tel ou tel dirigeant, mais bien à ceux qui le paient, c’est-à-dire, dans ces grandes entreprises, à leurs actionnaires.
Tant que le dirigeant en question fait honnêtement le travail pour lequel il lui a été promis une certaine rémunération, que peut-on lui reprocher ?
Encore faut-il que celui que sa rémunération transforme en « riche » s’acquitte des obligations de cette situation. Et parmi celles-ci la première, mais oui, c’est de dépenser. Le riche peut, certes, user de l’argent dont il dispose pour favoriser des œuvres caritatives ou des activités politiques, intellectuelles, artistiques ou sportives, mais cette générosité, louable, n’est pas l’essentiel. Un riche a d’abord l’obligation morale de dépenser son argent largement, quoique sans ostentation, en sorte que des entreprises produisent les biens et services qu’il décide d’acquérir et soient donc en mesure d’offrir des emplois pour assurer cette production. Car sans riches faisant leur « métier de riches » en dépensant largement en constructions, en mobilier, en décoration, en vêtements sur mesure, en bijoux, en hôtellerie de luxe, en voyages, il n’y a pas d’entreprises pour fournir ces biens et donc pas d’emplois dans ces entreprises.
Supposons que, au lieu de s’étaler comme aujourd’hui de un à plus de cent, les rémunérations soient arbitrairement limitées à un petit nombre de fois le salaire minimum, comme beaucoup semblent le souhaiter : les dirigeants, comme les salariés modestes, verraient leurs dépenses limitées, peut-être à un peu plus que le strict nécessaire à la vie de leur famille, mais ne disposeraient certainement pas de suffisamment d’argent pour que l’on puisse entreprendre à leur intention la production de biens plus coûteux que ceux dont on ne peut pas se passer et de créer des emplois pour les produire. Nombreux seraient donc ceux qui seraient maintenus dans la misère ou dépendraient entièrement de l’assistanat. Sans riches faisant correctement leur « métier de riches », il n’y a plus que des pauvres.
Maintenir une certaine proportion de « riches » dans la société est donc une nécessité pour ne pas augmenter la misère
Mais le riche qui thésaurise l’argent qui lui est versé, que ce soit pour assurer son avenir ou celui de ses héritiers, ne fait pas son « métier de riche ».

Cela n’exclut évidemment pas d’autres mesures pour sortir de la misère les « travailleurs pauvres » parmi lesquelles la formation à de nouvelles compétences, leur permettant l’accès à de nouvelles fonctions mieux rémunérées devrait avoir une place de choix. On pourrait aussi envisager de délocaliser certaines activités qui maintiennent actuellement leur main d’œuvre dans des zones où le coût de la vie est faramineux vers des zones où le logement, en particulier, serait bon marché. Avec une formation adéquate, les salariés ainsi délocalisés pourraient utiliser les outils numériques actuels pour travailler comme s’ils se trouvaient dans une grande ville, sans subir les coûts inhérents à celle-ci. Mais je laisse à d’autres le soin de trouver d’autres mesures.

Si le Président de la République se montre outrageant envers ces travailleurs pauvres et d’autres, moins pauvres mais loin d’être riches, en les traitant de « fainéants » par exemple, il n’a pas tort quand il attribue à la jalousie certaines réactions qui non seulement n’auraient aucun effet positif pour réduire la misère, mais pourraient l’aggraver si elles étaient satisfaites.

Anne Lys, CJA.

CQFDMe permettra  t’on de rappeler  qu’à l’époque  où les ordres monastiques  couvraient  d’un  vaste  et  performant réseau de structures tout le royaume de France et où ces structures  charitables et d’assistance ne  coutaient ainsi rien à l’Etat, la misère me paraissait mieux  prise en en compte que maintenant. Alain TEXIER.

La France n’est pas une république bananière, mais elle devrait se mettre au régime ( ne pas utiliser les lois pour favoriser ses amis)

14 Fév

Les députés socialistes effacent le redressement fiscal de Mediapart
25 Février 2014, 09:52am | Publié par le front anti-Hollande

Les députés ont demandé, mercredi 29 janvier au gouvernement, d’effacer le redressement fiscal du site d’informations Mediapart à l’occasion de l’examen en commission de la proposition de loi baissant à 2,1% le taux de TVA sur la presse en ligne, selon une source parlementaire.

Non seulement les socialistes effacent une grosse partie de la dette abyssale du journal communiste l’Humanité, non seulement ils mettent en place une TVA au rabais (2,1%) pour la presse écrite et quelques sites en ligne, mais en plus ils annulent un redressement fiscal à un site appartenant au gauchiste stalinien Plenel qui, il y a quelques années, a mis à genoux le journal Le Monde.

Ce texte, déposé par le groupe socialiste et adopté à l’unanimité en commission, prévoit une entrée en vigueur rétroactive au 1er février.

Aujourd’hui, Jean-Marc Ayrault veut couper les vivres au journal de droite le Figaro jugé trop « déstabilisant » pour François Hollande. Favoritisme ?

j’imagine ce que peuvent se dire un artisan ou un directeur de PME traqués par le fisc en apprenant ce genre de favoritisme de caste.

Avec Novopress et Morandini.

http://peupledefrance.com/2014/02/les-députés-socialistes-effacent-le-redressement-fiscal-de-mediapart.html

Pour  le Conseil  dans l’Espérance du Roi, Alain TEXIER, CJA,Docteur en Droit, Garde des Sceaux,Conseiller à la  Justice, aux Libertés  publiques, aux devoirs et  aux droits des  Citoyens et Conseiller aux réformes institutionnelle.

La France n’est pas une république bananière, mais elle devrait se mettre au régime (Simplification de l’intitulé de ses normes)

12 Fév

JORF n°0037 du 12 février 2017
texte n° 25

Arrêté du 9 février 2017 modifiant l’arrêté du 10 novembre 2016 fixant les régions concernées par les dispositions d’autorisation préalable au retournement ou de reconversion de prairies permanentes suite à la dégradation de leur ratio annuel de prairies permanentes relatives au paiement pour les pratiques agricoles bénéfiques pour le climat et l’environnement dit « paiement vert » prévu par la politique agricole commune

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034026373&dateTexte=&categorieLien=id

Pour  le Conseil  dans l’Espérance du Roi, Alain TEXIER, CJA,Docteur en Droit, Garde des Sceaux,Conseiller à la  Justice, aux Libertés  publiques, aux devoirs et  aux droits des  Citoyens et Conseiller aux réformes institutionnelle.

Politique : retour du roi ou République?

20 Jan

La chronique du médiateur « Quand nos lecteurs s’engagent » (Le Monde du 12 décembre) m’a donné l’envie d’ écrire moi aussi pour faire part de ma « sensibilité » politique particulière. D’abord, je remarque depuis longtemps que, dans la presse sérieuse -dont Le Monde est un exemple et mon journal quotidien depuis des décennies- il est un sujet politique tabou. Ici je ne fais pas cas de « la presse« pipol », ni de sites internet. Je prends le mot « tabou » dans son acception première: « Système d’interdictions de caractère religieux appliquées à ce qui est considéré comme sacré ou impur »(Petit Robert, 1993) Nuance: il ne s’agit pas de religion mais de politique. Et ce tabou politique est vraiment« impur » et absolu…On n’écrit rien sur le sujet qui m’occupe ici, ni en bien ni en mal. Silence! Ce thème n’existe pas!

Or, je vis ce non-dit comme un silence étouffant….Je ne crois pas être le seul. Depuis des mois, les candidats se pressent, se bousculent, s’invectivent réciproquement, nous promettent chacun monts et merveilles à la grande vente aux enchères publiques qu’est l’élection présidentielle. Celui qui sera le plus offrant -en voix!- emportera la place. Cette vente a lieu tous les cinq ans, après divers avatars historiques nombreux et bien souvent tragiques en coûts humains, depuis le 10 août 1792, l’assassinat du Roi le 21 janvier 1793 et tant d’autres tueries génocidaires non reconnues par le pouvoir…

Je n’écris pas que ces candidats sont indignes, ils sont tous probablement très honorables, c’est le système dans lequel ils évoluent et proposent leurs programmes politiques que j’accuse. Face à cette dramaturgie grotesque et indigne, qui peut nous faire rire parfois, mais qui humilie profondément les citoyens que nous sommes, il me semble que devrait s’établir un débat en France, dans la presse écrite, télévisée, radiodiffusée et sur les réseaux sociaux. Le thème pourrait se lire: « Reconnaître ou non la légitimité historique de la dynastie capétienne à la tête de l’Etat ». Ce grand, vrai et profond débat pourrait être suivi d’un référendum: « Sixième ( ?) République ou retour du Roi »

Evidemment, je propose ce grand changement constitutionnel dans un cadre démocratique et à la suite du débat démocratique national que je souhaite ici. La très haute fonction de Roi de France –ou de Reine, Chef d’Etat- que j’appelle de mes voeux ne pourrait recevoir la définition du Dictionnaire Furetière de 1690 (SNL Le Robert, 1978) : « Monarque qui gouverne seul et souverainement à une région de la terre » Nous ne pouvons ni ne voulons revenir à l’Ancien Régime. Le Roi de France à venir, héritier de la dynastie capétienne historique, serait le Chef de l’Etat, le premier Serviteur de la Nation constituée par le peuple français, le Souverain symbolique, incarnation personnelle de la souveraineté populaire, le premier des Français dans l’ordre protocolaire. Il serait son premier Représentant à l’intérieur de nos frontières et à l’extérieur.

A sa tâche symbolique devrait probablement s’ajouter un droit d’arbitrage qui s’exercerait dans les conditions à prévoir par la Constitution. Il ne serait pas l’otage du parti vainqueur puisque, héritier de la légitimité historique, donc non élu mais reconnu par la légitimité démocratique… Eduqué pour régner, pour être à l’écoute de ses compatriotes, il irait là où le peuple travaille pour magnifier le résultat de son travail, là où le peuple souffre pour manifester sa compassion et souffrir avec lui, là où le peuple se réjouit pour partager sa joie, lors de ses voyages officiels, accompagné de préférence par un membre du gouvernement. Il manifesterait discrètement sa proximité avec les couches sociales les plus défavorisées, aux périphéries : les jeunes chômeurs par exemple… Il ne serait évidemment pas le chef du pouvoir exécutif puisque ce serait le Premier Ministre, nommé formellement par lui, mais élu démocratiquement par le Parlement, qui exercerait ce pouvoir. Je vois plusieurs avantages à cette renaissance de la royauté capétienne : notre peuple envisagera plus sereinement son avenir, car il retissera le lien avec le passé lointain, retrouvant ainsi son identité après avoir rejeté la funeste maxime révolutionnaire : « du passé faisons table rase ». Les hommes politiques légitimement ambitieux et croyant en leur programme ne chercheront plus à s’emparer de la première place pour la simple raison qu’elle sera toujours prise. « Les rois ne meurent pas en France, Madame. Le Roi vivant, le voici ! » Ils  consacreront leurs forces à faire face aux problèmes et aux projets vitaux du pays, à convaincre les électeurs de la justesse de leurs idées. L’Etat fera l’économie des frais occasionnés par les campagnes électorales présidentielles à répétition tous les cinq ans. Les chiffres de comparaison avec les monarchies européennes démontrent que la République française coûte bien plus cher aux citoyens que ces monarchies. De tout temps et dans tous les régimes politiques, il y a des corrupteurs et des corrompus ; le Roi, lui, ne peut être tenté d’être l’un ni l’autre. Il occupe la première place, il est la source formelle des ordres et honneurs de l’Etat bien que les bénéficiaires doivent être choisis par le pouvoir exécutif, comme il est normal en démocratie. Son devoir est de servir son peuple avec une dignité simple et honnêteté : son service national ne prendra fin qu’avec sa mort.

Symbolique, sa mission éminente va bien au-delà de « l’inauguration des chrysanthèmes » ! Un symbole unit, rapproche les uns des autres. Et le Roi ne peut être que le plus haut symbole de la nation. Présent dans la durée, et non pas pour un court laps de temps, il contribue à son niveau élevé à faire de l’ensemble des citoyens une grande famille, fière d’elle-même, comme on le voit ailleurs en Europe, à donner une cohérence à la présence de la France dans un monde changeant et dangereux.

Et la laïcité de l’Etat ? Elle sera sans doute à redéfinir mais à conserver précieusement dans la société multiculturelle qu’est la nôtre. La dynastie capétienne est de tradition catholique ; à elle de reconnaître symboliquement mais officiellement la légitimité des autres spiritualités dans le respect des lois. Elle contribuera ainsi à ce que cette laïcité ne dégénère pas en laïcisme agressif qui considère les religions comme une sous-culture, vestige d’un passé révolu. Et l’hymne national ? La Marseillaise, avec remplacement des paroles guerrières : que de nouvelles paroles s’inspirent de celles, fraternelles, de l’hymne européen. Respect de la langue française : le français du Roi ! que des encouragements officiels soient faits pour remplacer les mots « franglish » en suivant les conseils de l’Académie française.

Avec le Roi, la France aura confiance en elle-même, elle retrouvera un nouveau dynamisme économique, culturel, diplomatique, et la langue française un rang respecté. En guise de conclusion, je rappellerai un humoriste de grand talent et de grande culture du milieu du vingtième siècle : Pierre-Jean Vaillard * (sauf erreur): « Les Français passent leurs dimanches à se proclamer républicains et le reste de la semaine à adorer la Reine d’Angleterre » et « les Français numérotent leurs Républiques comme d’autres numérotent leurs Rois ».Faisons donc comme les nautres : numérotons à nouveau nos Rois. Votre article s’intitulait : « Quand nos lecteurs s’engagent ». Voilà : je me suis engagé dans cette profession de foi politique.

Hugues Noel, Colayrac-Saint-Cirq  (Lot-et- Garonne

http://mediateur.blog.lemonde.fr/2016/12/16/politique-retour-du-roi-ou-republique/

                                                                                         CQFD. Ce Que le Roi Fera Demain.

 Il vous suffit pour le savoir de relire avec attention cet article  et les innombrables suggestions  qu’il contient.

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Le « Danton » de Wajda, un révélateur de ce que fut véritablement la révolution dite française

12 Oct

postheadericon Le « Danton » de Wajda, un révélateur.

Le cinéaste polonais Andrzej Wajda vient de mourir, rejoignant au paradis des grands hommes l’autre grand Polonais du siècle, le pape Jean-Paul II, en attendant Lech Walesa, l’ouvrier des chantiers de Gdansk. Au moment même où la Pologne oublie ses liens historiques avec la France et préfère des hélicoptères états-uniens aux appareils français Caracal, il n’est pas inutile néanmoins de nous souvenir de ce film de Wajda qui porte sur une part sombre de notre propre histoire, la Révolution française, et qui vit Gérard Depardieu endosser le rôle d’un Danton entraîné et dépassé par l’événement. « Danton » est un film qui, comme le rappelle Guillaume Perrault dans les colonnes du Figaro de ce mardi 11 octobre, a fortement dérangé une certaine gauche qui s’apprêtait alors à célébrer le bicentenaire de la Révolution de 1789, en particulier par ce qu’il disait de l’esprit des républicains de 1794 et du mécanisme qu’ils avaient mis en place et qui, d’ailleurs, allait broyer la plupart d’entre eux…

Je me souviens que Combat royaliste, l’éphémère journal du MRF (Mouvement Royaliste Français), avait, à l’époque, vanté ce film surprenant qui détruisait le mythe d’une Révolution innocente et vertueuse. De plus, nous regardions alors avec intérêt ce qui se passait dans la patrie du cinéaste, arborant parfois sur nos pulls le badge « Solidarnosc» et défilant contre ce communisme qui restait encore (mais plus pour longtemps) maître du jeu de l’autre côté du Rideau de fer, et nous ne pouvions nous empêcher de faire des rapprochements entre les deux régimes dictatoriaux, celui de 1794 en France et celui des années 1980 en Pologne(même si cette dernière n’était pas la Russie de Lénine). En cela, Wajda confirmait ce que nous disions depuis si longtemps et il y apportait sa crédibilité et son statut de grand cinéaste mondialement reconnu.

Guillaume Perrault résume avec bonheur la réception de ce film emblématique dans la France de François Mitterrand, ce président ambigu dont je soupçonne désormais qu’il n’était pas forcément mécontent de participer, à sa manière de « Florentin », à la déconstruction du mythe grand-révolutionnaire… « Le ministère de la culture, dirigé à l’époque par Jack Lang, a accepté de coproduire Danton de Wajda. Or, sorti sur les écrans français en janvier 1983, le film stupéfie ses bailleurs de fonds. Loin de donner une image « globalement positive » de la Révolution comme ils l’escomptaient, l’artiste polonais peint la Terreur dans toute son horreur. Il décrit la peur qui taraude les Conventionnels face à Robespierre, croque les membres les plus extrémistes du comité de salut public – Collot d’Herbois, Billaud-Varenne – comme des demi-fous, ressuscite le règne de la délation, la paranoïa, les procès truqués, la guillotine. » Pour le royaliste que j’étais, fortement imprégné de la pensée contre-révolutionnaire et « héritier » des Vendéens et des Chouans (dont j’appris bien plus tard qu’ils avaient pu être mes ancêtres de chair, près de Loudéac et à Saint-Florent-le-vieil !), ce film était une « divine surprise » qui venait appuyer et approuver, par le talent du cinéaste et par l’image, ma propre dénonciation de ce qu’avait été le moment fondateur de la République en France. Mais, étrangement, je n’avais pas vraiment « exploité » cette œuvre, comme si j’avais craint, en le faisant, de la rendre moins convaincante aux yeux des spectateurs : une timidité que je n’ai plus désormais, d’ailleurs !

La République a-t-elle développé, en sa période inaugurale, une sorte de totalitarisme, heureusement inachevée ? Peut-être n’en avais-je pas alors, au début des années 1980 et de mon engagement politique, entièrement conscience, malgré ma lecture de Bertrand de Jouvenel, et il me faudra attendre un séminaire organisé par la revue rouennaise L’Avant-garde royaliste sur « le totalitarisme », l’année suivante je crois, pour m’en convaincre vraiment. Tout comme je ne prendrai vraiment conscience des méthodes exterminatrices de la Première République en Vendée que lorsque Reynald Secher viendra présenter à ma mère (et en ma présence), un soir d’automne, quelques unes de ses découvertes faites dans des cartons d’archives jusque là inexploités. Lui-même s’avouait estomaqué par ce qu’il avait trouvé et qui dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer et craindre… Et c’était moi, le royaliste, qui semblait incrédule devant les preuves qu’ils m’annonçaient de cet infernal génocide, voté par les Conventionnels en 1793 !

Pourtant, Wajda avait ouvert la voie d’une reconnaissance plus vaste des mécanismes sanglants des régimes totalitaires par la force évocatrice de son œuvre et l’interprétation magistrale d’un Depardieu, Danton à la fois « grande gueule » et étonnamment faible et fataliste face à l’engrenage de la Terreur dont il avait créé l’un des principaux instruments, le Tribunal révolutionnaire.

Par son film, « Wajda livre le fond de son âme : la Terreur est une première manifestation du totalitarisme. L’excuse par les circonstances (la nécessité de lutter contre les ennemis intérieurs et extérieurs), invoquée par les ex-terroristes eux-mêmes après le 9 Thermidor et répétée par des générations d’hommes politiques et historiens français pendant un siècle et demi, se révèle spécieuse. Et c’est à bon droit que Lénine comptait les Jacobins parmi ses précurseurs. » Nombre de républicains français verront ainsi dans la révolution bolchevique russe une répétition (victorieuse pour quelques décennies) de la Grande Révolution française, et préféreront fermer les yeux sur les crimes de Lénine en se rappelant que « la fin justifie les moyens », et que Robespierre, après tout, n’avait pas agi autrement que le dictateur communiste : n’était-ce pas pour la « bonne » cause ?

Les totalitarismes reposent aussi sur l’aveuglement et le déni des réalités, et cela en tout temps : Andrzej Wajda, en définitive, le montrait quand les réactions de la Gauche de l’époque le démontraient…

http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1346:le-qdantonq-de-wajda-un-revelateur&catid=50:2016&Itemid=61

Et même sortis de charge, les anciens présidents de la République continuent à émarger au budget de l’Etat et dire que l’on proclame que les rois coutaient cher.

5 Oct
JORF n°0232 du 5 octobre 2016
texte n° 1Décret n° 2016-1302 du 4 octobre 2016 relatif au soutien matériel et en personnel apporté aux anciens Présidents de la RépubliqueNOR: PREX1628055D

ELI: Non disponible

Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre,
Vu la Constitution, notamment son article 37,
Décrète :

Article 1

Pendant les cinq années qui suivent la cessation de leurs fonctions, il est mis à disposition des anciens présidents de la République sept (NDLRB . Sept !)  collaborateurs permanents, dont un directeur de cabinet du niveau de la catégorie A supérieure et trois collaborateurs du niveau de la catégorie A, ainsi que deux agents de service, appartenant à la fonction publique ou rémunérés par l’Etat sur contrat.

Article 2

Au-delà des cinq années qui suivent la cessation de leurs fonctions, il est mis à disposition des anciens Présidents de la République trois collaborateurs permanents, dont un directeur de cabinet du niveau de la catégorie A supérieure et un collaborateur du niveau de la catégorie A, ainsi qu’un agent de service, appartenant à la fonction publique ou rémunérés par l’Etat sur contrat.

Article 3

Il est mis à disposition des anciens Présidents de la République, en adéquation avec les personnels mis à leur disposition, ( NDLRB . Ce qui multiplie d’autant les frais afférents) des locaux meublés et équipés, dont le loyer, les charges et les frais généraux sont pris en charge par l’Etat.

Article 4

Les anciens Présidents de la République bénéficient, pour leurs activités liées à leurs fonctions d’anciens chefs de l’Etat, de la prise en charge des frais de réception ainsi que des frais de déplacement, pour eux-mêmes et un collaborateur. (NDLRB. Tant  qu’à faire !)

Article 5

La gestion du dispositif de soutien matériel et en personnel apportés aux anciens Présidents de la République est assurée par les services du Premier ministre, à l’exception de leurs véhicules et de leurs conducteurs qui sont mis en place par le ministère de l’intérieur dans le cadre de la protection dont ils bénéficient.

Article 6

Pour les anciens Présidents de la République investis avant le 15 mai 2012, le délai de cinq années mentionné à l’article 1er court à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret.

Article 7

Le Premier ministre, le ministre de l’économie et des finances et le ministre de l’intérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 4 octobre 2016.

François Hollande

Par le Président de la République :

Le Premier ministre,

Manuel Valls

Le ministre de l’économie et des finances,

Michel Sapin

Le ministre de l’intérieur,

Bernard Cazeneuve

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000033189352&categorieLien=id

 

POLITIQUE
Mercredi 05 Octobre 2016 à 12:02 (mis à jour le 05/10/2016 à 12:42)

Privilèges : les anciens présidents rationnés

Nicolas Sarkozy avec deux autres anciens présidents, Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Photo © AFP

Economies. Un décret publié aujourd’hui au Journal officiel prévoit une réduction du rythme de vie des anciens présidents de la République. Leur nombre de collaborateurs sera réduit progressivement après leur départ de l’Elysée.

A chaque fois qu’un gouvernement demande aux Français de se serrer la ceinture, la question du rythme de vie du palais de l’Elysée ou de ses anciens locataires revient dans le débat public. En 2014, François avait commandé un rapport à la Cour des comptes et au Conseil d’Etat, comme l’avait révélé Mediapart. Il leur demandait de chiffrer précisément les dépenses liées à l’entretien des anciens chefs de l’Etat. La semaine dernière, France Info annonçait qu’un décret était sur le point d’être publié à ce sujet.

C’est le cas depuis aujourd’hui. Selon le texte que l’on peut lire dans le Journal officiel, le train de vie des anciens présidents sera réduit progressivement après leur départ du pouvoir. Au-delà de la cinquième année après la fin de leur mandat, les « collaborateurs permanents » ne seront plus que trois au lieu de sept.

Ces nouvelles dispositions ne vont cependant pas s’appliquer de manière brutale aux personnes concernées, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Le délai de cinq ans est en effet effectif « à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret ». La diète, ce sera donc en 2021.

Selon le Scan, les anciens présidents de la République bénéficient aujourd’hui de deux policiers, deux domestiques, sept collaborateurs, ainsi que d’une voiture avec chauffeur. A cela s’ajoutent un appartement meublé et 65 000 euros par an. Cela représente, en tout, 10,3 millions d’euros chaque année, payés par le contribuable.

http://www.valeursactuelles.com/politique/privileges-les-anciens-presidents-rationnes-65532

Incertitude protocolaire quand à l’octroi de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

17 Sep

samedi 17 septembre 2016

Défense & Société • Décorations : plutôt victime que soldat

par Jean-Michel Thouvenin

La médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme est une décoration civile et militaire française créée par un décret du 12 juillet 2016.

Peuvent y prétendre les Français tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger, ainsi que les étrangers tués, blessés ou séquestrés lors d’actes terroristes commis sur le territoire national ou à l’étranger contre les intérêts de la République française.

Si nous ne pouvons que saluer une démarche visant à rendre hommage aux victimes du terrorisme, nous sommes en droit de nous interroger en revanche sur le positionnement de cette médaille dans l’ordre protocolaire des décorations françaises. De fait, étant décernée par décret présidentiel, la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme se porte directement après l’Ordre National du Mérite (elle-même placée derrière l’Ordre de la Légion d’Honneur, l’Ordre de la Libération et la Médaille militaire), ce qui en fait la cinquième décoration dans l’ordre protocolaire.

Ce positionnement la place donc également, et légalement, avant les croix de guerre et celle de la valeur militaire, qui récompensent, quant à elles, l’octroi d’une citation pour conduite exceptionnelle ou action d’éclat au feu. Elle est naturellement aussi placée bien avant la médaille des blessés militaires…

C’est là que le bât blesse. Car si les victimes du terrorisme ont droit à toute notre sollicitude, elles ne peuvent en revanche se réclamer d’aucun volontariat dans la lutte contre l’ennemi, et moins encore d’acte de bravoure dans un contexte de guerre. On peut reconnaître une victime, l’assurer de la compassion de la nation, on peut l’indemniser le cas échéant, mais on ne saurait la récompenser.

Une récompense est faite pour saluer et sanctionner une action volontaire qui a nécessité du courage, de la détermination, de la bravoure. Une victime passive, n’ayant pas été en mesure d’entreprendre quoi ce soit pour lutter contre l’adversaire, ne saurait répondre à ces critères. Il n’y a donc pas lieu de confondre hommage et récompense, respect et mise à l’honneur, compassion et déférence. Il convient de hiérarchiser le mérite, la circonstance des blessures, l’engagement volontaire, avec justice et discernement.

Mais les dessinateurs trotskistes et obscènes de Charlie Hebdo, qui n’avaient cessé de vomir sur des institutions telles la police, l’armée ou l’Eglise, se sont vu octroyer la Légion d’Honneur à titre posthume, alors que des milliers de combattants, héros ignorés des derniers conflits, n’ont eu droit à aucune reconnaissance de leur vivant, et n’ont été cités que dans l’anonymat des cérémonies du souvenir.

Partant de ce triste constat, le choix du positionnement de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, décision fleurant un léger parfum de démagogie, n’étonnera plus personne. 

Jean-Michel Thouvenin

http://www.politiquemagazine.fr/decorations-plutot-victime-que-soldat/

Relayé par :

http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/09/16/societe-decorations-plutot-victime-que-soldat-5848813.html

Ce que nous en pensons:

Assurer  la reconnaissance de la Nation  à des malheureux  victime d’un terrorisme  pas si aveugle  que cela est assurément une très  bonne chose  Aussi bien , ce qui est en cause  dans la critique  ci-dessus est moins l’octroi d’une décoration … encore que…. que  sa  place absurde dans l’échelle des  décorations  décernées par la République.

Assurément  ce ne sont pas les lecteurs de ce  blog qui seront étonnés par  cette querelle . La République n’a pas la moindre idée  de  ce qu’une décoration peut témoigner  non seulement  pour celui qui la reçoit mais bien plus encore pour  tous ceux de sa parentèle . Innombrables sont les décorations  militaires et  civiles qui,  traitées avec honneur par la première génération, ont regagné les cartons du grenier avec la deuxième et les stocks d’Emmaüs avec la troisième. Nous  avons déjà *  traité de la disparition de facto  de la Légion d’honneur  absurdement décernée  maintenant à des personnes  dont le seul mérite éminent au service de la nation, à titre militaire ou à titre civil est d’appartenir au sexe  féminin.

  • 10. Comment évolue-t-elle ?
    La Légion d’honneur vit avec son temps et suit les évolutions de la société. Elle reconnaît de plus en plus la place du monde associatif et salarial, les parcours d’origine modeste et la place des femmes grâce à une stricte parité dans chacune des promotions civiles.
  • http://www.legiondhonneur.fr/fr/page/la-legion-dhonneur-en-10-questions/108

Le roi restauré  devra  donc  ressusciter la noblesse qui offrira une échelle graduée et transgénerationnelle  de la reconnaissance du Souverain de façon à ce que soit ainsi encouragé  les sujets  du monarques et leurs descendants nés et à naître à faire de plus en plus  à son service  et , par le fait même , au service de la France.

Ainsi sera  reconstruit  ce pont intemporel mais  pourtant  bien réel entre les générations avec le retour  du concept de Lignée toute entière dédiée à un  dépassement de soi même et  des siens .

C’est  bien d’ailleurs la  voie déjà empruntée par le Conseil dans l’Espérance du roi lorsque le 1 er août 2012 il a institué   institué « l’ ordre et ardente compagnie royale du Mérite, sous le vocable de Sainte-Jeanne d’Arc, appelé plus communément ordre royal de Sainte-Jeanne d’Arc« 

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2012/08/01/consilium-consulte-n-2012006-du-1-er-aout-2012-instaurant-l-ordre-royal-de-sainte-jeanne-darc/

Pour  le Conseil  dans l’Espérance du Roi, Alain TEXIER, CJA, Docteur en Droit, Garde des Sceaux,Conseiller à la  Justice, aux Libertés  publiques, aux devoirs et  aux droits des  Citoyens et Conseiller aux réformes institutionnelle.