Pastel d’Alexandre Kucharski http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe_de_Gouges
Rédigée le 14 août 1791, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est non seulement un plaidoyer fondateur de la cause féministe, mais plus largement un testament emblématique de notre démocratie. Dédiée à Marie-Antoinette pour affirmer que la question des femmes dépasse les clivages sociaux et politiques, la Déclaration de Gouges féminise entièrement la Déclaration des Droits de l’Homme du 27 août 1789.
Comme le note Nicole Pellegrin, « c’est là un moyen proprement renversant de prendre au mot les révolutionnaires et de les placer face à leurs contradictions en matière d’égalité » (1). De fait, les femmes sont les grandes perdantes de la Révolution. Avec une ironie féroce, Olympe de Gouges n’hésite pas à stigmatiser ce dénigrement du féminin : « Les femmes ont le droit de monter à l’échafaud. Elles doivent également avoir celui de monter à la tribune ».
Négligée et incomprise de ses contemporains, Olympe de Gouges combattit l’esclavage, le sexisme, les violences faites aux femmes et s’engagea pour la reconnaissance juridique et l’émancipation politique des femmes à travers une œuvre littéraire très riche, et proprement réformatrice. C’est ainsi que la quatrième partie de la Déclaration « propose un « contrat social » qui redéfinit le mariage à la manière de notre PACS actuel (2) ». Sans doute parce qu’elle s’attaquait à tant de préjugés et d’injustices, elle fut jetée en prison par la Terreur révolutionnaire, jugée sommairement et condamnée à l’échafaud. Je vous laisse méditer ces propos tenus par un rédacteur du Moniteur universel : « Elle voulut être homme d’État et il semble que la loi ait puni cette conspiratrice d’avoir oublié les vertus qui conviennent à son sexe » (3).
(1) Nicole Pellegrin, Écrits féministes de Christine de Piran à Simone de Beauvoir. Coll. « Champs classiques », Flammarion, Paris 2010, page 76.
(2) ibid. page 77.
(3) Le Moniteur Universel, 29 brumaire an II (19 novembre 1793), t. XVIII, numéro 59. J’aurais pu aussi citer ces propos (sur Olympe de Gouges, Marie Antoinette et Marie-Jeanne Roland) qui vont dans le même sens : « En peu de temps, le tribunal révolutionnaire vient de donner aux femmes un grand exemple qui ne sera pas perdu pour elles : car la justice toujours impartiale, place sans cesse la leçon à côté de la sévérité ».
http://brunorigolt.blog.lemonde.fr/2009/03/11/la-citation-de-la-semaine-olympe-de-gouges/
CQFD. Ce Qui Fonderait Demain…. l’action du roi à venir. Le gouvernement royal devra , s’agissant des femmes, faire face à véritable champ de ruines . La femme aura été successivement exécutée sous la Révolution, niée politiquement ( octroi extrémement tardif du droit de vote) , martyrisée par les avortements, souillée par les pronocrates, déchue de sa vocation de mére par des gouvernements préférant la voir au travail qu’élevant ses enfants, exploitée aussi sexuellement par les campagnes contraceptives, matraquée aussi par les discours voulant faire d’elle l’égale des hommes alors qu’elle est tout simmplement quelqu’un d’autre . Pour redonner confiance à la moitié de ses sujets puisqu’un homme sur deux est une femme, le gouvernement royal partira de deux idées simples …Dieu a crée l’homme et la femme diférents mais complémentaires et il a donné sa vie pour les unes comme pour les autres.
Alain TEXIER
Une Réponse to “Olympe de Gouges guillotinée le 3 novembre 1793 sous la révolution dite française pour avoir voulu donner des droits aux femmes.”