Cette après-midi là, (jeudi 15 novembre à 15h) j’avais décidé d’assister à Limoges à la Conférence intitulée « Les lumières en France, quelle signification ? » ; conférence donné par M. Jean Vassott, Docteur d’Etat, Professeur honoraire de khâgne au lycée Descartes de Tour
La conférence était programmée par l’Université tous âges. « Culture et loisirs » de Limoges et du Limousin université que j’ai présidée pendant six ans , il y a quelques années déjà.
Autant le dire tout de suite, j’y allais ma cartouchière en bandouliére me promtettannt bien de faire quelques cartons sur le Lumières-canards dont je subodorai devoir croiser quelques vols en escadrille dans la salle municipale complaisement mise à notre disposition – come chaque fois- par la municipalité de Limoges.
Hé bien, j’en fus pour mes frais ; le conférencier , d’une grande objectivité, ne nous cacha rien des limites des Lumières suscitant des murmures de surprise réprobateurs lorsqu’il indiqua que Voltaire, notamment, n’était pas favorable à l’éducation de plus grand nombre. Sensation aussi lorsqu’il rappela que Buffon ( 1701-1788) ) était mort à temps et qu’il n’en avait pas été de même de Condorcet (1743-1794) qui se suicida ( sans doute ?) dans sa prison à Bourg-la –Reine (92340) pour échapper à l’échafaud révolutionnaire
Le moment était venu des questions. Ne voulant pas ramener toutes mes cartouches inutilisées, j’ajustai mon tir ; « vous venez de nous parler –avec talent – des Lumières », pour autant je voudrais vous faire part de deux interrogations :
-Tout d’abord , si Lumières , il ya , c’est qu’il devait y avoir avant obscurité . Si pour vous la période de la contre–réforme et du XVII e qui l’a suivit, c’est de l’obscurité, nous ne serons pas forcément d’accord
– Et ensuite, comment ces Lumières qui promettaient tant ont-elles pu déboucher sur la Terreur négation de tout ce qu’elles paraissaient promettre ? »
Les phrases qui suivent ne donneront naturellement qu’un aperçu incomplet de ce que le professeur répondit mais , pour autant, je pense ne pas le trahir.
Vaste question, Vaste débat reprit le professeur ; En réponse à votre premiére interrrogation ; le catholicisme promet le bonheur pour après la mort, les Lumières pensaient pouvoir le réaliser dés cette vie . Quant à votre seconde interrogation, il est bien vrai que les tenants des Lumières ont été dépassés par la situation à laquelle ils ont été confrontés… Tout le monde l’aurait été dans les mêmes circonstances … C’est assurément navrant mais peut –être qu’ à moyen teme vous m’accorderez que le pays y a gagné.
Quand même tous ces morts au nom du bonheur , une idée neuve en europe disait « Saint Just » repris-je ?
Et la contradiction jaillt deux rangs devant moi . Monsieur, en matière de massacres, l’Ancien régime n’a pas de leçon à nous donner.
Allons, je n’aurais pas à ramener toutes mes cartouches ; Certes mais les morts causés par la Révolution ont une saveur toute particulièré, ils ont été perpètrés au nom des Droits de l’homme.
Une telle réponse ne pouvait pas – et ne laissa pas – vous vous en doutez, la salle indifférente.
Il n’en reste pas moins qu’elle traduit une évidence et qu’il ne faut pas hésiter à rappeler.
– — la Révolution dite française a tué sans compter
– – Elle l’a fait au nom des droits de l’homme
– – Si l’on juge l’arbre à ces fruits, cet arbre là doit être abattu
… Le Conseil dans l’Espérance du Roi y travaille.
Pour le Conseil dans l’Espérance du Roi, Alain TEXIER, Garde des Sceaux,Conseiller à la Justice, aux Libertés publiques, aux devoirs et aux droits des Citoyens et Conseiller aux réformes institutionnelles.
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