Comme le temps passe !

16 Mai

79 ans séparent cette photographie

 

De celle-ci

(Emmanuel, méfie-toi des caresses d’Angela…)

A peine trois générations. En septembre 1938, Edouard Daladier, la queue entre les jambes, signait le traquenard de Munich, tendu par le chancelier Hitler et dont on sait ce qu’il advint. En mai 2017, Emmanuel Macron, pas moins humble que son illustre prédécesseur, réservait sa première visite de président de la République française….à la chancelière allemande Angela Merkel, à laquelle nous devons l’invasion de l’Europe par des hordes barbares venues d’Asie et d’Afrique. Mais, ne vous y trompez pas,  » toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite«  !

 « Nous voulons créer une nouvelle dynamique » dans le couple franco-allemand, a souligné la chancelière Angela Merkel après sa rencontre avec Emmanuel Macron (c’est drôle comme ces paroles aimables ont un air de déjà vu). Cette dynamique sera symbolisée, en juillet, par un conseil des ministres franco-allemand. Quant à Emmanuel Macron, il a, lui, prôné « plus de pragmatisme et de volontarisme » dans les relations entre les deux pays.

Tous deux ont par ailleurs décidé de travailler immédiatement sur des projets communs de court terme (mais sans nous révéler lesquels) et d’établir une feuille de route pour consolider le projet européen et l’union monétaire, afin d’enrayer le populisme. Ben voyons…

Le regard d’Emmanuel Macron fixant l’aigle allemande, en filigrane, en dit long sur ses projets !

Lors d’une conférence de presse commune, M. Macron a insisté sur la nécessité de répondre à la « colère » qui s’est exprimée lors de l’élection présidentielle française dans le vote pour Marine Le Pen, la chancelière allemande jugeant que ce scrutin montrait qu’il fallait renforcer l’Union européenne (UE).

« L’un et l’autre, nous sommes convaincus que nous avons besoin de résultats de court terme mais également de vraies transformations, d’une vraie refondation de l’Europe », a assuré avec humour le président français .

« Du point de vue allemand, il est possible de changer les traités, si cela fait sens », a déclaré Angela Merkel, tandis que M. Macron soulignait qu’il n’aurait « pas de tabou » à l’égard de cette idée. « Le sujet des changements de traité fut un [interdit] français, en l’espèce il n’y en aura pas avec moi », a-t-il lancé.

Ce dernier appelle de ses vœux un tel changement depuis longtemps, en particulier pour réformer le fonctionnement de la zone euro. Mais sur ce point, Berlin s’est montré jusqu’ici très réservé. Le rejet, en 2005 en France, du projet de Constitution européenne a laissé de mauvais souvenirs et la perspective de devoir faire valider un nouveau texte par ratification dans tous les pays memebres de l’UE suscite des réticences.

Dans le même temps, M. Macron s’est efforcé de rassurer son hôte en assurant qu’il était opposé à l’idée d’une mutualisation des dettes du passé des pays de la zone euro. Un chiffon rouge en Allemagne. « Je ne suis pas un promoteur de la mutualisation des dettes du passé » au sein de l’union monétaire, a dit le chef de l’Etat car « cela conduit à une politique de déresponsabilisation ».

Il a, en revanche, appelé à ouvrir le débat sur la question des investissements d’avenir : « Ce dont la zone euro a besoin, c’est d’une politique volontariste en termes publics et privés et donc de réfléchir aux moyens d’injecter de l’argent neuf. » Nous vous avions prévenus, Macron est l’homme de l’euro et nul ne pourra dire qu’il ne le savait pas.

« Il y a des convergences, peut-être y a-t-il ici ou là des conceptions différentes », a nuancé Angela Merkel sur ce point. La France et l’Allemagne ne sont pas « toujours a priori du même avis, mais c’est de la symbiose que peut naître quelque chose de bon », pour les deux pays comme pour l’UE, a-t-elle poursuivi. Sur les questions commerciales, M. Macron a répété vouloir « une Europe qui protège mieux » et avec « moins de naïveté » face aux pratiques de dumping.

Tu parles ! Parions que tous ces simagrées accoucheront d’une souris et que, comme nous l’avons chanté ici même :

 » Si Macron est élu…c’est cinq ans de foutus !  » *

* Lire:

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2017/03/09/bulletin-climatique-quotidien-9-mars-2017-de-la-republique-francaise/

 

Le 16 mai 2017.

Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.

 

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