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Peillon, prédicateur de la religion révolutionnaire.

17 Avr

les 4 vérités

Intéressantes citations reprises des 4 Vérités (http://www.les4verites.com/):

 

16 avril 2013 par Courrier dans La UnePolitiqueSociété 

Voici ce que Vincent Peillon écrivait dans La Révolution française n’est pas terminée, 2008, le Seuil :

« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi.»

Et, le 2 septembre dernier, dans le Journal du dimanche, répondant à la journaliste Adeline Fleury : « Le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »

Et c’est à l’homme qui veut user de tant de violence révolutionnaire contre nos enfants, celui qui veut les « dépouiller » de toutes leurs racines, celui qui se vante de les « arracher » à leur famille, que M.Hollande, en Président « normal » a confié leur éducation !

Anne Lys

Le 17 avril 2013.

PORTEMONT.QUELQUES REFLEXIONS SUR l’ETAT DU ROYALISME EN FRANCE

6 Juin

Le monde royaliste français a regretté la trop longue absence de notre ami Portemont et de ses pertinentes analyses dans « Les Manants du Roi ». Il nous fait aujourd’hui le bonheur de « Quelques réflexions sur l’état du royalisme en France ». Nous l’en remercions et l’accueillons chaleureusement.                                                                                                                                                                                                                                    Jean-Yves PONS 

  Acteur et observateur du « combat monarchiste » en France depuis 44 ans, ayant été engagé pendant de nombreuses années au sein de mouvements royalistes, je tente de dresser depuis quelques mois un état de ce « royalisme » qui nous lie tous et qui nous tient tant à cœur.

   Je ne m’étendrais pas sur le fait que ce « royalisme » est multiple, recouvrant diverses sensibilités. Nous le savons tous… et c’est ainsi depuis longtemps. Il ressort, avec le recul du temps, que plus un « principe » s’affaiblit, plus il se divise.

   Afin de cacher cette faiblesse, nous avons fait semblant de nous en réjouir, arguant que c’était là un signe de vitalité et de richesse.  

     Rien n’est plus faux.

Le temps a gangrené le principe pour lequel, avec de nombreux amis, je me bats depuis plus de 40 ans. Et nous en sommes tous responsables : « monarchistes et royalistes ».

  Le roi est tout et rien à la fois. Il est tout s’il règne et « gouverne ».

  « Rien »? Vous serez nombreux à me trouver excessif! Je connais vos réponses: 

  « Il incarne l’Histoire »… Et tout ce qui en découle. 

   Face aux défis qui sont lancés à la France, je persiste à marteler qu’il n’est que « rien » s’il « règne » sans gouverner, et que, si dans cette attente, il se mure dans le plus profond silence mortifère…

  Devons-nous nous consoler en portant notre coeur vers les « monarchies » qui nous sont voisines?

     Ai-je besoin de vous rappeler l’état de l’Espagne? Pour ne citer que ce pays voisin…

La clef qui éclaire la « misère » du combat actuel que nous tentons de mener me semble être là.

    Il y a trente ans encore, nos anciens, principalement issus de l’ Action française, se disaient avant tout monarchistes. Bien sûr et donc royalistes…

  Mais aujourd’hui, gangrené par le poison « démocratique », le principe que nous défendons n’est plus que le principe de la « royauté ».

   Est-ce bien suffisant ?

   Nous opposons la « Royauté » à la République, arguant mille vertus à notre principe et toutes les plaies d’Egypte à la République. Rien n’est plus faux !

   M’exprimant en tant que « Maurrassien », je nomme la plaie des plaies… la démocratie.

   Et cette « plaie » gangrène nombres de royalistes eux-mêmes ! N’entendons-nous pas des royalistes accuser la « république » d’avoir confisqué la démocratie ?

   Le délabrement dans lequel se complaisent bien des « sociétés » ou « peuples » voisins ne découle pas du « régime » politique, « républicain » ou « monarchiste », mais de la démocratie… Quelles différences entre la France républicaine ou l’Espagne monarchiste ? Ou les Pays-Bas ? Ou la Belgique ?…

   Par nature, la démocratie ne peut s’appuyer que sur la démagogie et ouvrir une voie « royale » aux oligarchies…  Je ne vous infligerais pas la longue liste en cascade des conséquences de la perpétuelle chasse aux voix… Aucun Bien commun ne me semble pouvoir être mis en avant en démocratie.

   Rien n’est plus factice que le peuple aujourd’hui, même si quelques bribes de peuple subsistent . 

   Nous payons aujourd’hui le prix fort. La « démocratie » a été depuis plus de deux cents ans le creuset de l’homme nouveau engendré par 1789.

  Cet homme, c’est nôtre voisin…

   Si nous ne prenons pas la juste mesure de cette réalité, nôtre « royalisme » n’est que l’ombre de la pâle figure de ce qui a forgé la force de la monarchie capétienne.

  Pas de peuple sans les antiques richesses de la « nation ». Louis XIV les rappelait dans une lettre à son petit-fils:

«  La France est un Etat monarchique dans toute l’étendue de l’expression. Le roi y représente la nation entière, et chaque particulier ne représente qu’un seul individu envers le roi. Par conséquent, toute puissance, toute autorité résident dans les mains du roi, et il ne peut y en avoir d’autres dans le royaume que celles qu’il établit […]. La nation ne fait pas corps en France; elle réside tout entière dans la personne du roi. » 

  La « nation » fait aujourd’hui moins corps que jamais…  Nous en connaissons les raisons.

   C’est donc  cette ligne de force que j’entends défendre en apportant ma modeste contribution. Défendre le royaume de France, n’est-ce pas avant tout faire partager les principes de l’Etat monarchique?

   Chaque jour apporte son lot de désolations et nous ne manquerons pas d’exemples pour illustrer ces quelques lignes…  

                                                                             Portemont

Ces réflexions n’effacent pas ni méjugent la réflexion métaphysique. Elles s’appuient modestement sur un enseignement simple: Aide-toi et le Ciel t’aidera…

Notre grande sainte « nationale »-Jeanne d’Arc- y invitait les hommes d’armes… Et Dieu leur donna la victoire…