Tag Archives: Gouvernement Hollande /Ayrault
Image

Les « priorités » (?) du gouvernement français républicain.

31 Mar

10391468_508793529305839_3056130969452512410_n

La tonte fiscale

10 Déc

Voici une image d’actualité en régime socialiste

f1f0fa57bd28c3d0795e0c164b191bb1

La loi doit être respectée pourquoi ? mais parce que c’est la loi ! (I ére république, Régime de Vichy, Gouvernement Hollande–Ayrault ?)

3 Fév

1620680_10151941802153785_1652011624_n

Bien entendu, certains auront  sursauté  à la lecture du titre de ce post. Pour autant, ces  trois régimes  ont en commun d’avoir suscité de fortes oppositions et d’avoir tous punis, parfois au delà du raisonnable, ceux  qui contestaient  jusqu’au droit de les gouverner.

Leur  conditions de naissance ne sont assurément pas les mêmes mais à la fin des fins , une  contestation globale de leurs méthodes est née  et , pour la briser, les deux premiers d’entre eux  n’ont pas été regardant sur des moyens heurtant de front les  commandements du Décalogue . Jusqu’où le Gouvernement actuel ira-t’-il dans cette  voie de damnation? c’est le secret de Dieu.

Ce matin à la messe en semaine  où Dieu me fait  parfois ( souvent) la grâce de me convier, le célébrant s’interrogeait à haute voix sur le mystère d’iniquité  qui désole parfois certaines civilisations.

Que faire  face à tels ravages annoncés ? quel est le plan de Dieu ? N’avons nous  pas nous mêmes été des facteurs de  division souvent ? de  haine quelque fois ? Certes , même si les dégâts  que nous avons pu ainsi causer  sont – toutes choses étant égales par ailleurs- moins importants ….mais, ne  dit-on pas : Qui vole un oeuf vole un boeuf ?

Les manifestations publiques sont  donc une solution mais  sans  doute pas LA solution, au moins unique même si l’annonce aujourd’hui 3 février du retrait par le Gouvernement  de son projet de loi famille est  évidemment imputable au succès de la manifestation du dimanche 2 février…

Je me suis souvent demandé – et je me le demande même de plus en plus- si  l’endroit où Dieu nous attend est , plus que  le goudron de nos rues,  les agenouilloirs de nos chapelles devant le Saint Sacrement exposé.

Ce serait  bien que Civitas se penche sur le problème et mieux encore s’il n’y avait pasque Civitas.

Alain TEXIER, CJA.

La divine Providence m’a fait trouver ce  soir  sur la page Facebook de « tradition monastique » les lignes suivantes . Je  vous les livre parce que je n’aurais pas su dire mieux… tant s’en faut.

 

Conseil sur l’art de s’abandonner entre les mains de Dieu…

Abandonnons-nous à toutes les volontés de Dieu, et nous serons bientôt soulagés et déchargés. Alors nous verrons que pour avancer dans les voies du salut et de la perfection, il n’y a dans le fond que peu de chose à faire, et qu’il suffit, sans tant raisonner ni sur le passé ni sur l’avenir, de regarder Dieu avec confiance, comme un bon Père qui nous mène dans le moment présent comme par la main. Je ne sais rien encore de ma destinée, ce dont je suis fort aise. Cette profonde ignorance me laisse à plein dans l’abandon à la divine Providence, où je suis en paix comme dans mon élément, sans soin ni souci, comme un petit enfant qui repose doucement dans le sein de sa bonne et tendre mère, voulant tout, et ne voulant rien, c’est-à-dire tout ce que Dieu voudra et rien de ce qu’il ne voudra pas.

Jean Pierre de Caussade, Lettres spirituelles, Lettre 8…

Billets d’humeur d’ANNE-LYS : Le GOUVERNEMENT HOLLANDE-AYRAULT s’ « enrichit » d’un NOUVEAU MINISTERE, celui en charge de la DESTRUCTION DE LA FAMILLE.

7 Sep

 

 

med-Visoflora-fleur-de-lys-490

 

photoministre_bertinotti_0_0De plus en plus, on constate que ce que ce gouvernement tente de détruire, c’est la famille.

  <—– Madame Dominique Bertinoti , ministre de la destruction de la famille.

Il a commencé à la saper par sa loi sur le mariage qui tente de détruire les véritables liens de filiation biologique (ou, pour les enfants qui en sont privés, les liens reconstitués par l’adoption) en les remplaçant par une filiation fantasmée dans laquelle les enfants sont censés se croire engendrés par deux hommes ou deux femmes.

Mais comme cela ne lui suffit pas et que, d’autre part, il tente de résoudre tous ses problèmes par des impôts, c’est fiscalement qu’il s’attaque aux familles, principales cibles des augmentations d’impôts frappant les particuliers :

– La réduction du quotient familial coûtera cher à toutes les familles, mais ce coût est progressif en fonction du nombre d’enfants : supportable pour celles qui n’ont qu’un enfant, elle devient très lourde pour ceux qui, déjà imposables ou le devenant par l’effet de cette mesure, en ont plusieurs ;

– Les parents âgés qui ont accepté, au prix d’une importante réduction de leur niveau de vie, la charge d’élever de nombreux enfants qui, par leurs cotisations, contribueront à payer les retraites de ceux qui n’auront pas pu ou pas voulu en faire autant, verront leurs impôts augmenter par la fiscalisation de la petite majoration qui jusqu’ici leur tenait lieu de remerciement. Il est à noter que ce sont ces parents-là qui, parmi les retraités, sont seuls frappés par une mesure fiscale nouvelle ;

– Les familles ayant des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur, qui bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu : 61 euros par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant dans l’enseignement supérieur, vont se la voir supprimer.

Nous avons, paraît-il, un Ministre de la Famille, Madame Dominique Bertinoti , mais il faut croire qu’elle est le ministre de la destruction de la famille.

Billets d’humeur d’ANNE-LYS : Familles, je vous hais !

29 Août

med-Visoflora-fleur-de-lys-490La « réforme » des retraites présentée par le gouvernement est conforme à sa politique habituelle : à tout problème, son nouvel impôt.

Le tout dernier a une caractéristique : les retraités dans leur ensemble étant, pour l’instant, épargnés, seuls ceux qui ont le mieux contribué au financement des retraites sont frappés par la fiscalisation de la modeste majoration de leur retraite qui leur tient lieu de remerciement.

C’est que la devise du gouvernement pourrait être : « Familles, je vous hais ». Ce sont donc les familles qui ont fait le choix, au prix d’une nette réduction de leur niveau de vie, d’élever des enfants qui paieront les retraites de ceux qui n’ont pas pu ou voulu faire le même choix, qui seront frappées, et seules frappées.

Demain, peut-être, seules les familles qui vivent d’assistance et dont les retraites, elles aussi, sont payées par les enfants des autres, continueront à avoir beaucoup d’enfants qui ne cotiseront que peu ou pas et dont il faudra bien financer les retraites… Mais pour nos gouvernants, après eux le déluge 

Le 29 août 2013.

Pas mal dit, pas mal vu : Le GOUVERNEMENT est composé de GRANDS PECHEURS

27 Juil

2252000494

http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/3048277946.jpg

Les DETROUSSEURS de CADAVRES en action à BRETIGNY-SUR-ORGE… Le CER vous l’avait bien dit.

19 Juil

——————

Brétigny : quatre plaintes recensées pour des faits de vol

Le Point.fr – Publié le 19/07/2013 à 19:24 – Modifié le 19/07/2013 à 20:09

Le Point.fr avait révélé qu’un document confidentiel de la direction centrale des CRS faisait état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train.

Quatre plaintes pour des faits de vol survenus après le déraillement du Paris-Limoges le 12 juillet en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) ont été recensées, a indiqué le parquet d’Évry vendredi. Outre la plainte d’un médecin urgentiste victime du vol de son portable et pour laquelle une enquête du chef de vol en réunion et avec violences a été ouverte, « une enquête distincte est diligentée sur la commission de faits de vols, commis lors de l’évacuation des blessés par la Sûreté départementale de l’Essonne », a annoncé le parquet. Trois plaintes ont déjà été recueillies.

Parmi ces trois plaintes, l’une a été déposée au commissariat de Limoges par une jeune voyageuse pour « vol d’effets personnels » dans ses bagages, selon une source proche de l’enquête. Cette passagère du train n’a pas assisté à ce vol et s’est aperçue après l’accident de la disparition de ces objets dont la nature n’a pas été précisée. La plainte a été transmise au parquet d’Évry, compétent géographiquement.

« Les enquêteurs travaillent actuellement à l’identification des auteurs »

Dans un communiqué, le parquet d’Évry indique que « des investigations se poursuivent afin de permettre l’exploitation de la vidéosurveillance de la gare, le recollement d’autres plaintes éventuelles et l’audition de l’ensemble des personnes pouvant utilement témoigner ». Le parquet confirme en outre que « très peu de temps après l’arrivée des premiers secours sur les lieux, quelques individus inconnus leur ont jeté des projectiles depuis le toit du parking qui jouxte immédiatement la gare de Brétigny-sur-Orge ».

« Les enquêteurs travaillent actuellement à l’identification des auteurs de l’ensemble de ces faits, afin de permettre que les suites judiciaires nécessaires puissent être apportées dans les meilleurs délais », a ajouté le parquet. À propos de la catastrophe ferroviaire elle-même, le parquet a par ailleurs annoncé qu’une « information judiciaire devrait être ouverte en milieu de semaine prochaine ».

Depuis samedi, des informations contradictoires circulent sur d’éventuels vols ou pillages intervenus après l’accident du Téoz 3657 qui a fait six morts. Jeudi, Le Point.fr avait révélé un document confidentiel de la direction centrale des CRS faisant état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train. D’abord rassemblés en gare de Brétigny, les bagages et effets personnels des voyageurs du Téoz ont été centralisés en gare de Paris Austerlitz à partir de samedi pour être restitués à leurs propriétaires

http://www.lepoint.fr/societe/bretigny-quatre-plaintes-recensees-pour-des-faits-de-vol-19-07-2013-1706549_23.php

 

Billets d’humeur du Sieur La BOUTIERE (2 Juillet 2013) . GOUVERNEMENT AYRAULT . Delphine cessera de mener le gouvernement en Batho

2 Juil

coup_de_pied

Hollande met fin aux fonctions de Delphine Batho

Delphine Batho a payé ses critiques au prix fort : François Hollande a mis fin à ses fonctions ce mardi, quelques heures après qu’elle a qualifié le budget de son ministère de «mauvais». Elle avait auparavant été convoquée à Matignon par le Premier ministre, avec qui elle s’est entretenue près de deux heures.

http://www.liberation.fr/politiques/2013/07/02/hollande-met-fin-aux-fonctions-de-delphine-batho_915374

Pour une  fois  que  le Président de la République  fait preuve de  sens de la décision , comment ne pas l’en féliciter ? Madame Batho faisait partie de ces gens  qui croient possible d’être à la  fois dedans  et dehors du Conseil des Ministres. Nous en connaissons  tous de ces personnes  qui caressent par devant  et  s’insurgent par derrière , de ces personnes pour  qui  rien ne va jamais . Hé  bien, il y en aura une de moins  qui pourra mettre en œuvre sa  capacité de nuisance.

Un Ministre  , ça ferme  sa  gueule ou ça demissionne ( Jean-Pierre Chevénement)… Hé  bien , il peut aussi être poussé  vers la sortie avant  qu’il n’ait  fait trop de dégats.

De l’inconstance des idées chez les gouvernements socialistes…La Marine

20 Juin

salle-du-conseil1.jpg

En 1996-97, sous le gouvernement du très socialiste Jospin circulait le projet de faire confluer dans le corps (militaire) des Administrateurs des Affaires maritimes (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026864465) celui des inspecteurs, personnels civils de catégorie A, formant « l’encadrement des Affaires maritimes aux côtés des administrateurs de statut militaire, exerçant des fonctions très diverses (postes dans les centres de sécurité des navires, dans les directions des lycées maritimes et dans les services administratifs de l’État) » (Le Marin 19/06)… Ce qui aurait causé un grand chambardement dans la mesure où un civil, éventuellement syndiqué voire même représentant syndical pendant des années, devenant du jour au lendemain un officier de la Marine… L’actuel gouvernement, tout aussi socialiste que celui qui vient d’être précité mais a d’autres idées en la matière, semble vouloir intégrer les 170 inspecteurs existant dans « d’autres corps de fonctionnaires de catégorie A… reste à savoir lesquels ce qui, pour Le Marin, pourrait bien compromettre l’intégration des inspecteurs des Affaires maritimes à profil technique ou scientifique dans un corps d’ingénieurs. Leur affectation à un corps d’attachés pourrait amener à ne plus recruter que des militaires pour des responsabilités techniques »… Ce qui fait dire ò un responsable syndical, Secrétaire général de l’UNSA-UPPAMER, M. Beaulieu : « Nous nous interrogeons. Le gouvernement actuel a-t-il décidé de confier à un corps militaire l’ensemble du secteur maritime ? ». Peut-être s’interroge-t-il trop car si les socialistes se méfient des militaires, il faut bien constater que faire sortir en mer un militaire en pleine nuit ne coûte rien… à la différence des heures supplémentaires etc. devant être versées à un civil…

CC(r) François Romain, Conseiller aux Armées du CER

La République contre les artistes !

30 Mar

200px-Le_Brun_Coysevox_Louvre_MR2156

Charles  le Brun, de  l’Académie royale de peinture et de sculpture

Il fut un temps où la République n’avait pas besoin de savants ! ( Jean-Baptiste Coffinhal, s’ adressant au chimiste Lavoisier )

N’a-elle plus besoin, désormais, d’artistes ? Trop indépendants, inclassables (même de gauche), indociles, la République les préfère à sa botte, complètement assistés, perfusés, subventionnés, amateurs plutôt que professionnels. La dictature étatique qui s’exerce aujourd’hui en France dans le domaine artistique est pire, parce que plus perverse que celle du régime soviétique : tel était le cri d’alarme poussé – à la fin 2005 – par le président de la Maison des Artistes, Rémi Aron, peintre lui-même !

Mais, il faut expliquer.

Les artistes n’ont pas de statut véritable comme en possèdent, par exemple, les boulangers, les menuisiers ou les paysans qui sont, eux, artisans ou exploitants agricoles, socialement et fiscalement. Les artistes bénéficient, certes, d’une caisse de sécurité sociale gérée par la Maison des Artistes (association corporative d’entraide datant de 1952 et organisme collecteur depuis 1969) qui leur est propre, et, de par la loi, obligatoire, mais ils ne sont – fiscalement – des artistes que s’ils sont subventionnés, tenus par le ministère. Ceux qui vivent, plus ou moins bien, du produit de leur art sont assimilés à de vils commerçants non représentatifs de l’art officiel…

La guerre s’est déclarée très officiellement dans la soirée du 23 décembre 1992 quand le mirobolant ministre de la Culture que fut D’jack Lang fit voter, avec son compère René Teulade (des Affaires sociales et qui depuis a eu quelques démélés avec la justice pour avoir eu un train de vie incompatible avec son état) par quelques députés, une loi fourre-tout qui abolissait la Maison des Artistes.

En janvier 1993, 4000 artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, graphistes étaient dans la rue…

Événement tellement extraordinaire que Jacques Toubon fit le serment d’abroger cette loi s’il devenait ministre à la place du Mirobolant. Ce qu’il fit dans le gouvernement Balladur dès juin 1993… C’est à ma connaissance la seule promesse électorale qui ait été respectée…

Madame Trautmann, sous Jospin, remplaça Toubon, mais refusa toujours de présider l’assemblée générale de la MDA, au motif que son ministère n’était pas concerné par les artistes… Et qu’elle se devait de privilégier et développer la pratique amateur.

Comme le fit son successeur, de droite, Aillagon, qui suscita la fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens – ou FRAAP ! –, courroie de transmission du ministère pour la prise de contrôle de la MDA. Une sorte d’organe artificiel de contestation dudit ministère parfaitement docile et contrôlable. Cette fédération rassemble des associations syndicales subventionnées, rafleuses de la manne du ministère, conformes aux critères de représentativité et de qualités de ce dernier… Critères qui dictent l’art officiel, c’est-à-dire une hypertrophie de la conceptualité, un art de l’idée seule, au détriment du savoir-faire et du sensible, massacré par ailleurs dans l’enseignement, soi-disant artistique, depuis au moins 40 ans, sinon un bon siècle.

Car chacun sait que l’idée, pour exister, produit du verbe et que le verbe engendre le pouvoir. Que depuis 1789, l’expression du pouvoir n’est pas dans l’expression artistique,mais dans la force du verbe…

Cette FRAAP, avec quelques adhérents, récents, de la MDA, a lancé une attaque – judiciaire – contre elle, une tentative de prise de pouvoir, aiguillonnée et stipendiée par le ministère.

Heureusement, les artistes ont réagi et empêché cela en élisant fin 2005, une équipe issue de leurs rangs.

Mais, l’État (la République) vient de diligenter une inspection de l’IGAS contre la MDA et de refuser ses statuts adoptés à l’unanimité lors de la dernière assemblée générale. La République ne peut admettre que des professionnels s’organisent seuls, indépendamment de toute organisation syndicale reconnue dans une structure particulière liant une association de solidarité entre eux et un organisme collecteur des cotisations sociales fixées par la loi, spécificité, unique en France, de la MDA.

Tout se passe aujourd’hui comme si les 45 000 adhérents de la MDA étaient un boulet très encombrant pour le ministère qui préfère s’occuper des électriciens, secrétaires et autres métiers utilisés dans le domaine du spectacle – les fameux intermittents – plutôt que des artistes commerciaux sont d’une qualité trop suspecte.

La solution ? Que les artistes s’organisent, affirment hautement et clairement leur professionnalité et se donnent les moyens de le faire. Sinon, on va au chaos, à une sorte de disparition des artistes et, au delà, à la destruction d’un repère important de la société, disait encore Rémi Aron… En somme, revenir à l’idée qui présida en 1748 à la création de l’Académie royale de peinture et de sculpture par douze peintres et trois sculpteurs auxquels s’adjoignirent les plus grands noms de l’art, pour s’affranchir de la Maîtrise corporatiste dans laquelle les marchands faisaient la loi, pour former des élèves et obtenir directement les commandes qui les libéreraient des règles mercantiles tout en prouvant leur talent.

Cette conception corporatiste, révolutionnaire pour l’époque, fut supprimée en 1793, rétablie plus ou moins sous le Premier Empire, mais ne survécut pas au Second.

Aujourd’hui, c’est le règne de l’arbitraire, de l’irresponsabilité et de l’impunité. Jamais on n’avait vu cela et le pire est que personne ne se rend bien compte de la situation…

Ce qui précède fut écrit en février 2006, suite à une manifestation à laquelle j’avais participé. Le ministricule avait mis fin à la controverse et donné gain de cause aux artistes…

Mais, désormais à la retraite, j’apprend, par Christine Sourgins que, de nouveau, le gouvernement socialiste hollandais s’attaque à la Maison des Artistes. Une lettre interministérielle du 23 janvier 2013 (signée par trois ministres, Touraine (affairesoziales), Filipetti (sociocul), Cahuzac (ex budget par cause de pépites en Suisse) annonce le projet de fusion de La Maison des Artistes et de l’Agessa dans le but de créer une caisse anonyme de sécurité sociale.

Miss Sourgins affirme : « Ce projet vise de nouveau à casser La Maison des Artistes. Les pouvoirs publics, en collusion avec tous les syndicats et organisations professionnelles (à l’exception notable de la SMdA-CFDT), veulent casser cette structure  exceptionnelle, où les artistes se sont pris en main et, tenez-vous bien, dont le régime est excédentaire ! Rien à voir avec la caisse des intermittents du spectacle ! La MDA n’est pas contre une réorganisation des services de sécurité sociale, la  modernisation du régime des artistes auteurs, mais il est quand même extraordinaire qu’elle soit tenue à l’écart de ce qui se mijote en douce. Et qu’un gouvernement  normal punisse des citoyens financièrement vertueux en les normalisant, laisse pantois.

Qui dit unification par la création d’une caisse dit perte de l’agrément pour la MDA. Cette  perte entraîne celle de la légitimité statutaire et remettra en cause la représentativité nationale de la MDA

D‘où :

— perte de la compétence nationale de la MDA qui ne pourra plus lutter contre la concurrence déloyale des amateurs sur l’ensemble du territoire, ni intervenir à juste titre auprès des interlocuteurs institutionnels.

— perte du pouvoir de négociation de la MDA auprès des partenaires publics et privés (musées, lieux d’expo­sitions pour la gratuité d’entrée ou tarif préférentiel, fournisseurs, etc.)

— perte de la capacité d’intervention et d’investigation de la MDA auprès des collectivités locales et territo­riales, des services sociaux, fiscaux, etc.

A terme ce sont tous les services rendus aux artistes professionnels qui sont menacés : fin de l’aide sociale, fin de l’assistance administrative aux artistes, fin des services (consultations juridiques, comptables, sociales, etc.),  disparition de la carte, bref : fin de la MDA qui deviendra une coquille vide.

Sans aucune concertation avec le président de la Maison des Artistes, son représentant légal, ce projet fait l’objet d’une mission d’inspection qui remettra un rapport le 1er juin au gouvernement. Rien n’est donc décidé, tout peut encore changer : défendre La Maison des Artistes dépend de chacun d’entre nous…

On ne peut que mettre en avant le mépris du gouvernement hollandais vis-à-vis de la France bien élevée — on l’a vu le 24 mars — et celui qu’il affiche désormais pour les artistes voire pour l’Armée.

Pourquoi la MDA dérange-t-elle ? Parce qu’elle est gérée par les artistes pour les artistes… ?

Pourquoi cette atteinte contre le seul contre-pouvoir libre ! Pour cause de normalité ?

Pourquoi cette atteinte à la diversité ? Parce qu’il faut un simili mariage pour tous sauf pour un ? Que la normalité ce sont des normes sauf pour eux, les hollandais ?

Pourquoi le pouvoir politique en veut à ses artistes, ils n’ont rien demandé, sinon de pouvoir travailler ! Mais c’est parce que la République n’aime pas les artistes, n’aime pas la famille, n’aime pas l’Armée, et finalement, n’aime pas le Peuple. Qu’elle élimine comme elle le peut suivant les circonstances. Allez Monsieur Normal est pire qu’on ne le croit : c’est Monsieur Bol Bot.

Gérard de Villèle, Conseiller aux Beaux-Arts du Conseil dans l’Espérance du Roi.

Le 31 mars 2013.